Terre de l'homme

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De belles gens, épisode n° 54. Saga de Françoise Maraval

 

DE BELLES GENS

 

 

Épisode 54

 

 

La 2ème guerre mondiale vue de Saint-Cyprien, 1939-1940

 

 

 

 

 

Nous y sommes ; l’orage grondait depuis longtemps. Il se rapprochait, les éclairs et le tonnerre se faisaient entendre avec une intensité inquiétante. De tous côtés, nous étions cernés par des dictatures. A l’est, le fascisme, au sud le franquisme et au nord le nazisme et encore plus au nord le stalinisme.

 

Les Allemands, nous les avons combattus, déjà, deux fois en moins d’un siècle et les voilà maintenant de retour, plus inquiétants que jamais, 20 ans après le traité de Versailles de juin 1919. Ce pays que l’on croyait avoir mis  à terre en 1919, s’est relevé de ses cendres avec une hargne et une arrogance sans pareille. Hitler avait clairement annoncé son désir de conquêtes des territoires de langue allemande et  il n’a  trouvé personne en travers de son chemin.

 

Après avoir annexé l’Autriche, les Sudètes, proclamé le protectorat de Bohême-Moravie, Hitler revendique la ville de Dantzig. Le traité de Versailles avait retiré Dantzig à l’Allemagne bien que la majorité des habitants soient allemands. Son territoire enclavé dans la Pologne, déclaré « ville libre », a été alors placé sous la protection de la SDN en 1920.

Le 1er septembre 1939, l’Allemagne envahit le territoire de la ville libre de Dantzig et l’occupe, le lendemain, après avoir bombardé la garnison polonaise de Westerplatte. Cet acte avec l’invasion de la Pologne, sans déclaration de guerre, entraîne le début de la deuxième guerre mondiale en Europe.

Le 3 septembre 1939, la Grande-Bretagne et la France déclarent la guerre à l’Allemagne. La mobilisation générale avait été annoncée le 1er du même mois.

 

Sommes-nous prêts !!! Eux le sont. De nombreux Allemands ( Allemands de souche, Juifs, communistes, étrangers) s’exilent et ceux qui ont choisi la France, racontent ce qui se passe outre-Rhin. Les journaux et la radio en parlent aussi...

 

Chez nous, la situation n’a rien à voir avec la mobilisation générale de 1914. En âge d’être mobilisés, les 18 à 40 ans, il n’y a personne. Tous ceux qui ont déjà servi la France, sont mis de côté. Chez Marchive, il y a bien un homme, Jean ; il a juste 16 ans, il est donc trop jeune. Ouf ! Yvonne et Achille sont soulagés pour le moment. On espère que cette guerre sera courte…Depuis son succès laborieux au certificat d’études primaires, il travaille au Dantou, comme manœuvre, à la mine de lignite.

 

Chez Arthur Maraval, il y a bien le fils, Jeantou, mais avec sa jambe raide, il est bien sûr réformé. Dans ce contexte, Emma y voit une chance.

 

Il y a bien aussi Fonfon, le jeune frère d’Arthur qui a 37ans à la déclaration de la Guerre. Au conseil de révision de 1921, il avait été réformé à cause de son asthme. Il attend avec impatience d’être convoqué au Conseil de réforme où on va revoir sa situation militaire. Fonfon est maintenant à Bordeaux, embauché  depuis 1938, aux ateliers d’entretien des Tramways bordelais. Il a enfin osé sauter le pas...Il revient à Saint-Cyprien, tous les mois, rendre visite à la famille et apporter sa part pour la pension alimentaire de la mère. Ce jour-là, il est accompagné d’Arthur qui, lui aussi, apporte sa contribution.

Aux ateliers, il a tout de suite fait la connaissance d’Eugène Delmas de Sarlat et ils ont sympathisé. Eugène a une petite voiture et ils se sont mis d’accord au sujet des trajets vers la Dordogne, tant sur le plan de la conduite que sur la participation de Fonfon aux frais d’essence.

Alphonse Maraval ne sera pas retenu par le Conseil de réforme. Il a osé parler de l’arme du « Train », il peut conduire, l’armée peut compter sur lui !!! Non : il est définitivement réformé.

 

Quant à Henri, le Parisien, il n’est plus mobilisable. Il a la hargne et vomit de l’Allemand à longueur de journée. Leurs dernières vacances, ils les ont passées à Saint-Cyprien et il a prédit la guerre.

Les douces soirées de l’été 1939, passées sous la tonnelle du jardin d’Arthur, n’ont pas eu raison de son courroux. Comme à toutes ses vacances cypriotes, le soir, il a apaisé  la famille, confortablement installée sur les fauteuils en rotin du jardin, en jouant de la mandoline et en déclamant ses poèmes préférés. Le jour, il recontaminait cette même famille et, inquiète, Emma a profité de la disponibilité de sa belle-sœur Maria pour faire des courses à Bergerac et à Périgueux en prévision d’un manque...

 

Depuis peu, Arthur félicite son épouse d’avoir investi dans la T.S.F. On va avoir les dernières nouvelles en instantané ou presque. La déclaration de guerre n’est suivie d’aucune action militaire. L’état-major français, sûr d’être bien défendu par la ligne Maginot, érigée de 1930 à 1932, ne croit pas à une guerre de mouvement. Dès le début, on parle de « la drôle de guerre ».

La réélection d’Albert Lebrun en avril 1939 à la présidence de la République et le maintien d’ Édouard Daladier comme président du Conseil ont garanti l’assistance de la France à la Pologne. Dans l’ombre, la France se préparait et dès avril, les mesures destinées à la mobilisation industrielle avaient été prises.

Le 7 septembre, le commandement français engage une timide offensive en Sarre ; les opérations sont arrêtées le 12 car nos troupes sont chassées par une contre-offensive allemande.

On retient en vrac, les informations suivantes :

 

            Le 1er novembre, les bons d’essence sont devenus obligatoires pour les automobiles.

 

            Le 17 décembre, arrivée en Grande-Bretagne du 1er contingent canadien qui combattra en Europe, le gouvernement canadien ayant déclaré la guerre à l’Allemagne dès le 10 septembre.

 

            Le 10 décembre, la vente de la viande de boucherie est désormais interdite trois jours par semaine ainsi que la charcuterie.

 

            Le 5 mars 1940, la vente d’alcool est interdite 3 jours par semaine ; le lait, le chocolat sont aussi en vente limitée.

On se prépare puisque les restrictions ont commencé.

 

Le 3 janvier, on avait fait connaissance avec Göring ! Le feld-maréchal Hermann Göring devient responsable de l’économie de guerre allemande. Il en impose...il fait peur.

 

Le 19 mars, le gouvernement Daladier pose la Question de Confiance et, face aux résultats, il doit démissionner. Il est remplacé par le gouvernement de Paul Reynaud.

                                                                                                                                                        

Depuis la déclaration de guerre, le gouvernement français a bien des problèmes avec le Parti Communiste français. La direction de ce parti suit les directives de Moscou. L’appui du PCF au Pacte germano-soviétique, entraîne sa dissolution en septembre 1939 par le gouvernement français. Dans la clandestinité, le PC continue à condamner la guerre menée par la Grande-Bretagne et la France et soutient l’agression de la Finlande par l’URSS.

Les députés qui n’ont pas condamné le Pacte Molotov-Ribbentrop, sont déchus de leur mandat le 21 janvier 1940 et condamnés le 3 avril 1940 à 4 ans de prison avec sursis et à 5 ans de privation de leurs droits civiques  et civils.

Un ordre russe de Dimitrov enjoint à Thorez de déserter. Il passe donc la frontière belge et arrive à Moscou pour y rester dans le plus grand secret.

 

En cette fin d’hiver, la grippe sévit à Saint-Cyprien et Emma, contaminée, doit garder le lit. Puisque le docteur Costes est lui-même malade, on fait appel au jeune docteur Sage, Louis Sage, le gendre du docteur Boissel décédé en 1939. Le docteur est un petit homme énergique qui a son franc-parler, aussi ne veut-il pas examiner la malade recouverte de plusieurs couches de chemises.

 

            - « il faut retirer tout ça, Emma… »

 

Emma s’exécute et la grosseur qu’elle cachait depuis deux ou trois ans, est alors découverte. Elle a la grippe, c’est sûr, mais elle a aussi une tumeur au sein gauche, tumeur qui se voit sans auscultation.

            - « Emma, il faut l’ enlever au plus vite. Pourquoi l’avoir dissimulée ? »

Le Docteur trouve un rendez-vous à Périgueux : Emma va être opérée.

Plus que pour son opération, Emma s’inquiète pour Jeantou ; il a besoin d’une ouvrière pour la remplacer, surtout que la demande en sur-mesure explose depuis le début de l’année. Le tailleur ne veut pas de sa cousine Marcelle Destal : ses rires hystériques !!! l’artisan ne pourrait jamais les supporter. Emma a vu le travail de la jeune Clémence Marchive, bientôt 19 ans : elle est douée. Mais, avant de faire une proposition à la jeune voisine, elle demande l’avis de Mme Sauvage, la couturière du village qui a formé la jeune fille. Clémence travaille très bien, cependant elle est un peu lente. 

Emma pense qu’elle manque surtout d’expérience, c’est tout. Jeantou a attendu que la famille Marchive soit réunie et il a fait une proposition d’embauche à Clémence.

 

 

 

 

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                                  Photo prise au patronage lors d’une fête paroissiale.

                                  

                                   Au tout premier rang : Hélène Marchive.

                                   Au 2ème rang, de gauche à droite : Didi Latreille, Lulu Landon et X.

                                   Au 3ème rang, à gauche, Clémence Marchive et X.

                                                                                                                                                        

Emma va pouvoir partir à Périgueux, rassurée ; et, en plus, elle remercie le ciel car Yette Marchive, la sœur aînée de Clémence, disponible aussi, accepte de s’occuper de la cuisine et du ménage pendant son absence et sa convalescence.

 

 

 

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Clémence et ses deux copines de toujours :

 

                                                  Didi Latreille, Paulette Faugère et Clémence,

 

 

Alertés, Henri et Maria sont descendus avant l’opération pour entourer la sœur de leur affection .  Il ne faut pas hésiter à prendre la direction de la Dordogne puisque c’est encore possible. Mais pour combien de temps !!!

Eux aussi ont fait l’acquisition d’un poste de T.S.F. et suivent les informations avec assiduité. Pour se détendre, ils sortent encore dans Paris ; ils fréquentent les salles de spectacle et les salles de cinéma. Récemment, ils ont vu « les Hauts de  Hurlevent », un film de William Wyler d’après l’œuvre d’Emily Brontë  avec Laurence Olivier dans le rôle d’ Heathcliff .

                                                                                                                                                        

 

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Au jardin d'Arthur

 

                        Au premier rang, de gauche à droite, Maria Alexandrovna et Emma,

                        au 2ème rang, de gauche à droite : Henri, Geneviève Roye et Arthur.

 

 

Mais, revenons à l’actualité :

 

Le 9 avril 1940, les troupes allemandes envahissent le Danemark  et la Norvège.

La Suède proteste contre la violation de son espace aérien par les bombardiers allemands.

 

Le 30 avril en Pologne, le ghetto de Lodz est le premier à être fermé par les autorités allemandes. Les juifs ne pourront désormais plus en sortir.

 

Le 10 mai à l’aube, les troupes de la Wehrmacht envahissent les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg. La Luftwaffe bombarde les villes de Bruxelles, Anvers, Calais, Dunkerque, Boulogne ainsi que plusieurs aérodromes.

Dès l’annonce de l’invasion, les IX ème et II ème armées françaises et les forces britanniques pénètrent en Belgique. Winston Churchill, devenu premier ministre, autorise la Royal Air Force à entreprendre des missions de bombardements sur l’Allemagne.

 

Chez Maraval, on a installé sur un mur de la cuisine, la carte de l’Europe commandée à Fonfon et ramenée de Bordeaux. Jeantou a confectionné des petits drapeaux , bruns pour les Allemands , verts pour les Alliés. Au fur et à mesure des avancées des uns ou des autres, on épingle les drapeaux ; seuls, les drapeaux bruns avancent...

 

Le 14 mai, la Luftwaffe bombarde et détruit Rotterdam et fait 30 000 victimes.

Le 15 mai, les chars allemands atteignent la Meuse et foncent vers le sud-ouest ; le 17, ils atteignent l’Oise.

Le 18 mai, le gouvernement français est remanié, le Président du Conseil Paul Reynaud prend le portefeuille de la Défense Nationale, le Maréchal Pétain devient vice-président du Conseil, Édouard

Daladier est aux Affaires étrangères et Georges Mandel, à l’Intérieur. Le général Weygand remplace le général Gamelin comme commandant en chef des forces armées.

                                                                                                                                                      

Le même jour,  Bruxelles est livrée aux Allemands.

 

Le 20 mai, les troupes blindées allemandes prennent Abbeville, Amiens, Arras, Boulogne, Calais.

En Pologne, le centre de concentration d’Auschwitz est ouvert : les résistants polonais y sont internés.

 

Le 27 mai, les divisions blindées du général Rommel encerclent la moitié de l’armée française qui s’est retirée en Belgique.

 

En France, c’est le début de l’Exode qui jette sur les routes, des millions de civils fuyant l’avancée des troupes allemandes.

 

 

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Le 3 juin, la Luftwaffe bombarde Paris puis le Havre.

 

Le 9 juin, les corps blindés allemands atteignent Rouen et le 13, Évreux.

 

Le 5 juin, Paul Reynaud, président du Conseil, prend les Affaires étrangères.

Il nomme le général de Gaulle, récemment promu, sous-secrétaire d’État à la guerre et à la Défense nationale.

                                                                                                                                                      

Le 8 juin, le front français est rompu sur l’Aisne.

 

Le 10 juin, le gouvernement quitte Paris pour Tours.

 

Le 14 juin 1940, les Allemands rentrent dans Paris.

Ils attaquent la ligne Maginot. Le système de fortification est rompu le 16 ; le 22, près de 400 000 soldats  mettent bas les armes, mais les combats auront lieu jusqu’à la fin du mois.

 

A la surprise générale, l’armée française, réputée depuis 1918 la meilleure du monde, s’est effondrée en quelques semaines.

 

Le 14 juin, le gouvernement part à Bordeaux. Paul Reynaud adresse un message à Roosevelt demandant l’intervention militaire des États-Unis.

 

Le 16 juin, face au refus du Président des États-Unis, Paul Reynaud démissionne. Le président Lebrun fait alors appel au Maréchal Pétain qui forme un nouveau gouvernement.

Le général Weygand obtient la Défense Nationale, l’amiral Darlan le ministère de la Marine. Le ministre des Affaires étrangères, Paul Baudouin, est chargé de faire demander aux Allemands leurs conditions d’Armistice.

Depuis le 14 juin, le drapeau à croix gammée flotte sur les Champs-Élysées.

 

Le 17 juin, muni d’un ordre de mission signé par Paul Reynaud, le général de Gaulle part pour Londres.

Le même jour, on a pu entendre à la T.S.F.  l’allocution radiodiffusée du maréchal Pétain.

« […] sûr de la confiance du peuple tout entier, je fais à la France le don de ma personne pour atténuer son malheur […] C’est le cœur serré que je vous dis qu’il faut cesser les combats. »

L’armée française est humiliée.

Le 18 juin 1940, le général de Gaulle lance son premier appel à la BBC. Refusant la défaite de la France, il affirme :

« Cette guerre n’est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est mondiale […], la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et elle ne s’éteindra pas. »

Chez Maraval, Emma, de retour à la maison après son opération, est seule à avoir entendu le message.

Le 19 juin, l’armée allemande s’empare de Cherbourg et de Brest. Le lendemain, Nantes, Vichy, Lyon sont occupées. Les villes de plus de 20 000 habitants sont déclarées villes ouvertes.

Le même jour, le général de Gaulle lance un second message à la BBC :

[…] devant l’impossibilité de faire jouer nos institutions, moi, général de Gaulle, soldat et chef français, j’ai conscience de parler au nom de la France. »

Le 21 juin, au Verdon près de Bordeaux, 26 députés et un sénateur hostiles à Pétain, embarquent à bord du Massilia à destination de Casablanca, afin de poursuivre la guerre. Parmi eux : Édouard Daladier, Georges Mandel, Yvon Delbos, Pierre Mendès-France, et Jean Zay.

Le 22 juin, a lieu la signature de la convention d’armistice de Rethondes. Elle prévoit la division de la France en une zone occupée et en une zone non occupée séparées par une ligne de démarcation, la démobilisation des troupes, le désarmement des navires  qui seront rassemblés dans leurs ports d’attache et le paiement de frais d’occupation à l’Allemagne.

Le lendemain, Pierre Laval est nommé vice-président du Conseil.

Hitler effectue une rapide visite de Paris, parcourant les lieux symboliques de la capitale.

 

 

 

 

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Hitler à Paris

 

 

L’ambassade britannique quitte la France avec ses collaborateurs. Londres rompt avec le gouvernement français de France.

 

Trois cents hommes valides de l’île de Sein gagnent la Grande-Bretagne pour s’engager dans les Forces Françaises libres.

 

Le 28 juin, le gouvernement britannique reconnaît le général de Gaulle comme chef de tous les Français libres.

 

Le 1er juillet, le gouvernement français s’installe à Vichy.

 

Le 5 juillet, le général de Gaulle est condamné à 4 ans de prison par le tribunal militaire  de la 17ème région militaire pour refus d’obéissance et insubordination.

 

Le 10 juillet 40, par 569 voix contre 80 et 20 abstentions, le Parlement réuni à Vichy donne « tous pouvoirs au gouvernement de la République, sous l’autorité et la signature du maréchal Pétain .» Parmi ses pouvoirs, des actes seront promulgués pour donner une nouvelle constitution à l’État français.

Après la promulgation des actes n°I, II, III, le maréchal Pétain, désormais chef d’État, détient l’ensemble des pouvoirs exécutif, législatif, réglementaire.                                                                 

Les ministres seront responsables devant lui seul. Le Parlement est renvoyé sine die.

 

Le 12 juillet, l’acte constitutionnel n°IV est promulgué : le chef de l’État a le droit de désigner son successeur. Pierre Laval est le dauphin officiellement choisi.

 

Le 24 juillet, la Lorraine est rattachée au gau* de Sarre-Palatine et l’Alsace au gau de Bade, pendant que le gouvernement de Vichy met en place « les chantiers de la jeunesse » et adopte une loi de « francisation de l’administration ».

Deux Nazis de la 1ère heure, Joseph Bürckel et Robert Wagner, sont nommés gauleiters de Lorraine et d’Alsace.

 

Le 2 août 1940, l’ex-général de Gaulle est condamné à mort par contumace pour trahison, désertion et atteinte à la sûreté de l’État, par le tribunal militaire de Clermont-Ferrand.

 

Le régime de Vichy est né, autoritaire et collaborationniste.

 

 

Françoise Maraval

 

 

 

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Bordure enlevée

 

  

 

 

 

 



01/02/2023
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