Terre de l'homme

Terre de l'homme

Mois d'août 2021


Bon anniversaire Sandrine

 

Notre cercle "terrien" compte dans son périmètre, deux excellents amis sioracois qui, du haut de leur émergence collinaire de Rispe, s'attellent, chaque jour, à la vie locale qu'elle soit sportive ou citoyenne.

 

Sandrine Bruneteau

 

Photo Pierre-Bernard Fabre

 

 

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Sandrine que nous avons toujours beaucoup de plaisir à rencontrer que ce soit pour les manifestations athlétiques ou pour d'autres temps plus calmes qui font qu'il fait bon vivre à Siorac.

 

Toute la "confrérie" de ce blog souhaite à Sandrine, un excellent anniversaire et adresse un amical bonjour à Rémy, son heureux époux, ainsi qu'à leurs deux superbes enfants bien partis pour rester dans le sillage sportif parental.

 


31/08/2021
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La nature fluviale prise à témoin

 

 

CLIQUEZ SUR LES IMAGES

 

 

01 - Affiche EXPO

 

Affiche de l'exposition de Bruno Marty d'après "Immersion", tirage d'art de la galerie Pandem'Art

Réalisation et photo Bruno Marty

 

 

Le fil rouge de celle-ci est la Dordogne romantique et ses barques traditionnelles.

 

 

02 - Article SudOuest Texte

 

Photo © Bruno Marty

 

La pandémie l'a cloué en Europe. Bruno Marty a cependant besoin, non pas pour ses loisirs mais pour mener à bien ses activités, de s'échapper alternativement du Périgord, sa terre de cœur, à la Polynésie, son lieu d'observation et de travail. Qu'à cela ne tienne, Bruno ne manque pas de travail à effectuer dans ce "sanctuaire" naturel qu'est pour lui la Dordogne, qu'il ne cesse d'explorer jusque dans ses moindres détails. 

 

 

04 - Photo de la salle

 

 

"Ciel embarqué"  Tirage d'art de la galerie Pandem'Art

Photo © Bruno Marty

 

Bruno, cette année, a profité du niveau très haut du fleuve pour atteindre des recoins, normalement  hors d'atteinte de sa planche de stand-up paddle. Entre Souillac et Mauzac, le domaine fluvial, ponctué de cingles, de "couasnes" et d'émergences rocheuses, lui donne bien des joies mais aussi d'intenses moments émotionnels pour saisir des images inédites.

 

 

03 - Photo de la salle

 

Au cœur de la galerie

Photo © Bruno Marty

 

 

Bruno, reporter éclectique, se passionne tant pour les scènes vivantes que l'eau lui apporte. Ce spectacle permanent, il le scrute tant au long du fleuve que dans l'immensité océane de l'autre hémisphère.

Chaque année, sa galerie s'ouvre à de nouveaux panoramas, pour beaucoup largement insolites, et la thématique oscille de nos gariottes du Périgord aux ouvrages d'art, en passant par des observations des furies de la nature.

 

 

05 - Photo entrée de la galerie

 

Devant la galerie

Photo © Bruno Marty

 

 

Bruno, jusqu'au 5 octobre, reçoit de façon aléatoire et, sur rendez-vous, dans sa galerie au n° 10 de la rue du Fort à Belvès. Ensuite, l'exposition déménagera au Bugue, du 7 au 17 octobre. Il poursuivra ses rencontres avec le public à la Médiathèque Gérard Fayolle, porte de la Vézère. 

Enfin, elle réintègrera la galerie de Belvès jusqu'à son départ, pour la Polynésie, qu'il espère vivement avant la fin de l'année.

 

Contact 07 84 71 90 07   bruno.marty14@laposte.net    site web pandemart.com

 

 

 

Article de Sud Ouest du samedi 28 août 2021

 

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Demain : ce blog vous ramènera au milieu du siècle précédent. Nous vous demanderons qui est ce bien sympathique personnage qui, des hauteurs belvésoises à la Côte d'Argent, sans le savoir, a été un citoyen de notre espace Terre de l'homme.


31/08/2021
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Une modeste auberge espagnole

FONGAUFFIER

 

 

Le Comité des fêtes de Sagelat n'a pas souhaité dans le contexte actuel, rétablir la fête votive annuelle. Pour apporter un embryon de vie associative, les bénévoles ont décidé de se limiter, le jour de la fête du village, à organiser en petit comité, une auberge espagnole.

 

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Qu'est-ce-qu'une auberge espagnole 

Dans le langage courant, c'est une situation où on ne trouve que ce qu'on y a apporté ; un endroit où on trouve de tout ; un lieu où on rencontre n'importe qui ; repas à la fortune du pot ; lieu où l'on doit amener ce dont on aura besoin ; potlach ; repas-partage

 

Quelle est l'origine de cette situation.

Le premier sens indiqué est l'original.
Il vient de la mauvaise réputation qui, dès le XVIIIe siècle, était faite par les voyageurs étrangers aux auberges espagnoles où il était conseillé aux visiteurs, s'ils voulaient manger à leur faim, d'amener eux-mêmes de quoi se sustenter et se désaltérer, soit parce que l'auberge offrait le gîte mais pas le couvert, soit parce que la qualité et la quantité de ce qui leur y était servi, étaient très critiquables.
Mais un nouveau sens de cette expression est apparu assez récemment, et on lui donne trois explications possibles, éventuellement complémentaires :
- une simple méconnaissance du véritable sens ;
- chacun amenant son repas, on trouvait dans l'auberge une grande variété de nourritures ;
- une faune très variée fréquentait les auberges placées sur le chemin du pélerinage à Saint-Jacques de Compostelle, puisqu'on était susceptible d'y croiser des gens venus de très nombreux pays différents.
Par extension, on désigne par auberge espagnole, toute idée ou situation où chacun trouve ce qui l'intéresse, ce qu'il comprend, en fonction de ses goûts, sa culture, ses convictions...

 

 

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Au pied du pont de la République, le décor "nauzérois" était idéal.

Cette petite manifestation a permis à deux néo-Sagelacois de rencontrer les personnes qui ont bien souhaité participer à cette petite renaissance de la vie associative dont deux élus : Joël, le premier maire-adjoint sagelacois et Guy, un conseiller municipal, que le cercle rugbystique connaît bien pour couvrir ses rendez-vous.

 

Photos © Pierre-Bernard Fabre

 


30/08/2021
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"14 juillet 2019 : une journée particulière" ou "Une crise peut en cacher une autre", par Pierre Merlhiot

 

France 3

 

 

                                                 France éparpillée par petits bouts façon puzzle

 

Cela fait deux ans que ça dure. Cette crise sanitaire, dont on ne mesurait ni l'ampleur ni la durée, se double d'une crise politique et sociale. L'une alimentant l'autre.

Nous n'en voyons pas le bout. Nous nous croyions à l'abri de toute catastrophe : les grandes pandémies du Moyen-Age, la grippe espagnole étaient  derrière nous. De toutes façons, les chercheurs et la pharmacopée allaient nous tirer de ce mauvais pas.

 

 

soignants

 

                Merci à nos héros : tous les soirs à 20H, les Français applaudissent les soignants

 

 

Dans un premier temps, la crise sanitaire a rapproché nos concitoyens : création spontanée d'ateliers de fabrication de masques, repas offerts, éloges marqués à l'adresse de nos chercheurs, médecins et aides-soignants. Nous étions embarqués sur le même bateau. La solidarité et la fraternité étaient de mise. On allait changer de mode de production et de consommation.

Voeux pieux pour une bonne part.

 

 

barrière

 

 

Petit à petit, les choses se délitent, on reproche à l'Etat de ne pas avoir anticipé ; les gestes barrière tiennent l'autre à distance ; les craintes de la  contamination entretiennent la suspicion. Dans la recherche d'un bouc-émissaire, les fake-news se multiplient.

Chaque semaine, des manifestations ont lieu, leurs slogans traduisent l'hétérogénéité des manifestants : les uns s'opposent à la vaccination, d'autres au pass sanitaire, certains aux deux. Mais, à ces personnes qui exercent leur droit de manifester, se mêlent des gens dont les arrière-pensées politiques sont évidentes et les slogans injurieux, voire racistes.

Un dialogue de sourds s'est installé : on est loin de la fraternité du début, on en vient parfois aux mains, on dégrade le mobilier urbain, on s'attaque à des pharmacies.

Ce climat délétère ne devrait pas nous surprendre. Cela fait des années que l'individualisme est roi. Le discrédit de certains partis politiques, leur incapacité à faire des alliances, à rassembler nos concitoyens, le regain identitaire, l'absence de personnalités inspirant la confiance et indiquant la route à suivre  : autant de signaux qui auraient dû nous alerter sur la façon chaotique dont nous allions traverser la crise sanitaire.

Jérôme Fourquet, brillant analyste politique, nous ouvre les yeux dans la préface de son livre "L'Archipel Français - naissance d'une nation multiple et divisée" (septembre 2020).

Il choisit la date du 14 juillet 2019 pour expliquer l'éclatement, l'archipélisation de la société française. Ce même jour, trois événements successifs témoignent du bien-fondé de son analyse.

 

 

défilé militaire
gilets jaunes
supporters algériens

 

 

Dans la matinée, le défilé militaire, toujours solennel et maîtrisé, passe devant les Parisiens et les corps constitués, symbole de l'unité et de la grandeur de notre pays qui, chaque année, commémore la fête de la fédération de 1790.

Dans l'après-midi, des centaines de manifestants se revendiquent des gilets jaunes, investissent les Champs-Elysées, dégradent le mobilier urbain, érigent des barricades et affrontent les forces de l'ordre.

Dans la soirée, des dizaines de milliers de supporters français d'origine algérienne se massent sur les Champs-Elysées pour fêter la victoire de l'équipe de foot d'Algérie dans une mer de drapeaux algériens. Manifestation qui se termine par un affrontement avec la police.

Ces supporters, tout à leur joie, n'avaient pas compris que le souvenir de la guerre d'Algérie était encore présent dans toutes les mémoires et que leur comportement pouvait apparaître comme une provocation et un refus d'intégration. Rappelons-nous le 6 octobre 2001, lors du match France-Algérie, où la Marseillaise fut conspuée de bout en bout devant Lionel Jospin, Premier ministre, sermonné par Jacques Chirac pour ne pas avoir quitté le stade.

 

Ces trois séquences, dans la même journée, sont comme une allégorie des divisions de notre société.

 

Crise politique, crise sanitaire, crise économique : tout est lié.

Notre société est malade. J'ai connu comme militant et élu, des périodes où les désaccords s'exprimaient avec passion et âpreté : les élections mettant un terme momentané à ces tensions.

 

Tel n'est plus le cas. Le climat est malsain. Certains ne trouvent pas mieux que de saccager la permanence d'un élu ou un centre de vaccination. Il est vrai que partis politiques et syndicats n'arrivent plus à jouer leur rôle, que peu de personnalités paraissent capables d'assurer la cohésion de la nation. Avec la crise, les inégalités s'accroissent, les classes moyennes redoutent de perdre leur statut et le manque de maîtrise de l'informatique relègue une partie de la population au bas de l'échelle sociale. Pour autant, rien ne justifie la violence de certains comportements sur la voie publique.

Ces deux dernières années, rien ne nous a été épargné : crise sanitaire, explosion sociale, catastrophes climatiques, terrorisme qui, maintenu jusqu'ici à distance, est sur le point de frapper à nos portes.

Nous avons cependant des raisons d'espérer : la vaccination et l'avancée de la recherche nous laissent entrevoir le bout du tunnel, la croissance économique repart après une année très difficile, dans les collectivités locales et territoriales, dans le secteur associatif, élus et bénévoles ne se laissent pas abattre.

 

C'est sans doute  à ce niveau où les liens sociaux de proximité existent encore, qu'on trouvera en partie le remède à cette fragmentation sans précédent de notre société.

 

 

Pierre Merlhiot

 

 


29/08/2021
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De belles gens. Volet n° 3 de la chronique cypriote de Françoise Maraval

Francoise_Maraval_original

Les qualités de plume de Françoise-Marie Maraval  ont été largement appréciées avec l'histoire d'Emma. Ce chapitre émouvant et captivant de sa grand-mère paternelle a rassemblé les historiettes de cette aïeule attachante qui s'ouvrait  à la modernité de son siècle et faisait tomber sous son charme, Arthur, qui devint son adorable grand-père.

Françoise-Marie n'est plus en Périgord que par le truchement de Terre de l'homme. Elle a décidé de ne point couper le fil de ses souvenirs et, avec un billet par quinzaine, elle va nous faire  partager les sentes de ses aïeux. 

 

Bien plus qu'une fresque familiale, ses billets nous livrent l'historicité d'un village. Ce bourg aurait pu s'appeler Lanouaille, Villamblard ou Vergt ; mais, c'est à la confluence du Moulant et de la Dordogne que Françoise-Marie, dans son village natal, a tenu à s'accrocher à ses racines.

 

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                                                    Chapitre III

 

 

 

                                               La rue de la Mairie

 

et au fond, coule la rivière Espérance...

 

 

 

 

       

Mairie

 

 

 

En  1905, à l’opposé de « La Gravette », à l’endroit où le soleil se couche, les Maraval ont établi leur nid. Jean, le chef de famille, a installé sa tribu : rue de la Mairie.

 

 Maria, son épouse, s’occupe de la maison et de ses quatre enfants : Arthur, Alice, André et Alphonse. Jeantou est chef-cantonnier. Vous devez connaître la réputation des cantonniers : de grands fatigués appuyés sur leur pelle ou assis dans le fossé, le litre de «rouge» à portée de main. Maraval est comme les autres, il ne veut surtout pas faire plus que sa part. De retour à la maison, ses deux femmes, Maria et Alice, sa fille, l’entourent avec dévotion. Alice épie le jeu de ses yeux, le moindre de ses mouvements pour devancer ses désirs, ses attentes. Jean est un vrai pacha, il règne sur son monde en maître absolu. Le dévouement que lui porte sa fille est sans limites. C’est normal, il est son père, son maître, son dieu.

 

Les garçons respectent le père, mais ce sont des hommes et ils se conduisent en hommes. Heureusement, Maria apporte un peu de douceur et arrondit les angles. Pour que Jean soit gentil, il faut le flatter : c’est le travail de Maria, elle a toute la journée pour y penser. Elle est devenue experte dans ce domaine pour le plus grand bonheur de la famille. Maria sait tout ce qui se passe chez les voisins, le quartier n’a pas de secrets pour elle. Elle excelle dans l’art de « tirer les vers du nez », elle colporte les ragots avec beaucoup de grâce et de félonie. Tout le voisinage est sur la défensive, mais elle est tellement fine dans son art, qu’elle finit toujours par parvenir à ses fins. Jean est fier de sa femme, la maison est joliment tenue. Avec la paye de son mari et la contribution des enfants, la maîtresse de maison allonge chaque mois, son bas de laine. Personne ne manque de rien mais tout est calculé au plus juste. Le soir, au lit, Maria rend des comptes à son amour de mari. C’est formidable d’avoir une épouse pareille : Jean a de la chance.

 

André a 10 ans, il est encore à l’école mais il sait ce qu’il veut faire plus tard : serrurier. Il ira en apprentissage chez Fernand Marty… Il est un peu taciturne mais son tempérament  est ainsi. Comme les hommes du clan Maraval, il aime aller à la pêche. Mais, très jeune, le dimanche après-midi, il prend l’habitude de fréquenter les concours de rampeau sur la place de la mairie, à deux pas de chez lui. A quinze ans, il sera un excellent compétiteur. Le jeu de rampeau (lo rampèu) est un jeu très populaire dans le sud-ouest. Traditionnellement, dans le Sarladais, il se compose de 3 quilles en bois et d’une grosse boule en buis. Les concours entre quartiers et villages voisins sont très disputés et peuvent amener joueurs et spectateurs, tard dans la soirée, à la belle saison. Le lot à gagner est essentiellement un lot de vin.

 

 

Les jeux

 

 

                                                           Une partie de rampeau, variante à 9 quilles

 

 

Alphonse, rebaptisé Fonfon, a 3 ans. Il est celui que l’on n'attendait plus. Il resplendit de santé et de jovialité. Il traîne beaucoup dans les jupes de sa mère et de sa sœur et se fait discret au retour du père.  

 

Enfin, voici Alice, la noble fille. Elle peut se caractériser par une vaillance sans limite. Grande et maigre, le visage ingrat, elle trouve sa raison d’être dans le travail. Le propriétaire de l’hôtel de la Poste ne s’est pas trompé en l’embauchant. Elle soigne sa toilette et ses bottines, confectionnées pour elle par le cordonnier du village, font sensation alors que presque tout le monde est encore en sabots. Pour qu’elles soient vues, Alice a légèrement raccourci jupes et jupons, seule ombre au tableau, ses pieds trop grands pour une femme. Elle sert le petit déjeuner, soit en chambre, soit en salle à manger, puis elle aide en cuisine. A la buanderie, elle lave, repasse, amidonne et, éventuellement, fait un peu de couture.  

 

 

Hôtel de la Poste

 

 

                                      

L’hôtel de la Poste. L. Janot Propriétaire.

 

 

Alice sait tout faire et comme sa mère, elle entend tout et surtout ce qu’elle ne devrait pas entendre. Elle ramène à la maison des histoires croustillantes. Son frère Arthur n’est pas d’accord : l’acharnement au travail n’excuse pas les indiscrétions. Maria et Jean prennent la défense de la brave fille.

                           « mais cela reste entre nous. »

                           Mon œil!!!

 

 Alice n’a pas d’amoureux, mais qui s’en plaint ? Vous avez remarqué les prénoms des enfants, ils commencent tous par un A, A comme Amour, A comme les trois a de Maraval.

 

C’est dans cette maisonnée que vit Arthur. Vous imaginez son retour de « la gravette ». Même à potron-minet, il a été pressé de mille questions : les indiscrétions seront pour plus tard. Arthur a eu des aventures amoureuses, il a du succès car beau garçon. Sans être jovial, il plaît.  Élancé et élégant , les belles le regardent et chuchotent sur son passage. La grande Léonie du Bugue a fait, plusieurs fois, le trajet à bicyclette, juste pour l’apercevoir. Un soir, alors qu’elle était toujours là après la foire, Arthur l’a entraînée vers les écuries de l’hôtel de la Poste, juste pour savoir ce qu’elle allait faire. La chose a eu lieu, il y a pris du plaisir mais il n’y avait pas d’amour. Léonie est une coquine, elle a des tas d’idées et quand elle aime, elle aime...Elle aime tellement ça, qu’elle multiplie les amoureux au Bugue et dans les environs.

 

Arthur pense beaucoup à Madeleine, une très belle jeune fille, à l’épaisse crinière noire et ondulée, qui vous jette des regards de velours grâce à ses yeux de jais. Elle est toujours impeccablement habillée et sait mettre en valeur ses formes harmonieuses. Arthur et Madeleine aiment être ensemble et quand on entend le rire cristallin de la belle, on sait qu’Arthur n’est pas loin. Seule ombre au tableau, Madeleine est la fille du propriétaire de l’hôtel de la Poste. Cependant, rien n’arrête Maria qui échafaude des projets pour son fils…

 

Mais, ce matin, dans son lit, Arthur pense à Emma. En une seule soirée, elle a balayé  les rêves du jeune homme, il ne sait pas où va l’emmener la dernière valse. Emma rayonnait de bonheur. Elle a un charme fou. Arthur voudrait avoir un mois de plus pour une prochaine rencontre.

 

...


28/08/2021
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