Mois de novembre 2024
À Orliac, ce mercredi 6 novembre, l'heure n'était pas au dialogue.
ORLIAC
Quand on se promène à Orliac, on se plaît à entendre le pépiement des oiseaux ou, à la belle saison, le chant des cigales. Le possible concert de tronçonneuses s'en prenant aux derniers reliefs sylvestres de feuillus de la forêt primaire du Bois de Salles, ne fut pas du tout du goût du comité d'accueil qui, au coin du bois, attendait les porteurs du projet éolien d'Orliac et des communes périphériques.
Parmi les maires présents, on pouvait remarquer, ceints de leur écharpe ou non, les édiles de Castels, de Carves, de Sainte Foy-de-Belvès, de Prats-du-Périgord ainsi qu'une élue de Lêches, commune de la Forêt du Landais.
D'aucuns, venus là en observateurs d'entités externes au bassin de vie du Val de Beuze, pensaient entendre deux sons de cloche. Il n'y en eut qu'un.
Il y a 4 ans, une réunion de la même veine eut lieu à Mazeyrolles. Elle fut beaucoup moins abrupte. Voir sortir côté cour pour revenir côté jardin fut, peut-être, le fer de lance de cette vive fin de non- recevoir de ce mercredi 6 novembre ; mais, franchement, l'hospitalité forestière n'était pas au rendez-vous. Certains le regrettaient.
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Bruno Lallier, l'actuel maire de la commune voisine de Doissat, reçut à la mairie d'Orliac la presse pour esquisser les lignes du vigoureux rejet des forces vives venues là pour manifester une hostilité sans concession à l'arrivée d'un consistant parc éolien dans ces ultimes carrés de la forêt primaire. Autour du premier magistrat doissacois, on pouvait remarquer les maires de Marnac et de Campagnac.
Ils n'ont pas pu en placer une.
Le représentant d'Iberdrola tenta bien de proposer une partie de présentation, d'environ 45', qui aurait été suivie d'un échange avec les personnes présentes, favorables ou hostiles au projet. Spontanément, ce furent les chahuts et les mouvements d'humeur qui, à chaque parole prononcée, vinrent en écho. Au bout de quelques minutes, voyant qu'il n'aurait aucun moyen de s'exprimer, il déclara la réunion terminée.
Ils n'ont pas pu placer un seul mot.
Ces dames, non plus.
L'orateur de gauche n'a pas davantage pu s'exprimer.
Le vent du jour, franchement, n'allait pas dans le sens des éoliennes.
Le premier intervenant fit part de son courroux.
Hostiles au projet, aux profiteurs de cette source d'énergie, mais apôtres de la biodiversité.
Ce mercredi ne fut pas, loin s'en faut, une porte ouverte au dialogue entre les proposants des éoliennes et les forces vives qui n'en veulent pas.
Il paraît, peut-être, permis de penser qu'il aurait été préférable de s'écouter et d'échanger, même si l'hypothèse de saccager l'environnement de ce Val de Beuze n'est absolument pas négociable pour ses opposants.
Texte et photos © Pierre Fabre
"Terre en vert" vole au secours de nos amies les abeilles
SAMEDI 9 NOVEMBRE
SALLE DES FÊTES DE SAGELAT
DE 10H à 16H
RÉFLEXIONS SUR UNE APICULTURE POUR DEMAIN
par Valérie Saumade
Formatrice et présidente de l'association 1001 ABEILLES
Repas partagé à midi (casse-croûte amené par chacun)
Inscriptions à Terre en Vert : belvesnature@gmail.com
ou par sms au 06 76 13 02 77
L'été de la Saint Martin
L'été de la Saint Martin
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Ci-dessus les prévisions de la météo en novembre 2024
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Nous avons tous entendu l'expression " Il n'y a plus de saison ". Nous savons aussi que nos anciens tenaient pour redoutables les saints de glace. Heureusement, ils n'ont aucune assise scientifique sinon nous ne connaîtrions pas le goût des fruits. Nos anciens considéraient que l'été de la Saint Martin était le signal de clôture des beaux jours. Cet été, aussi appelé l'été indien, n'est pas plus scientifique que les saints de glace ; mais, comme il est parfaitement agréable et supportable, quand il se manifeste, il est fort bien accueilli. Saint Martin, lui, fut chassé de nos vénérables calendriers par le jour de l'Armistice de 1918.
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L'hagionyme de Saint Martin, en revenant 237 fois en France, est le premier. Il devance Saint Pierre et Saint Jean qui, l'un et l'autre, avec 175 localités, sont bien derrière.
P.F
Saint Martin-de-Vésubie, village maralpin au pied du Mercantour, a connu la fureur des éléments, l'an dernier et se remet de la catastrophe d'il y a un an.
À Saint Martin, la Vésubie reçoit le Boréon connu pour sa superbe cascade.
La photo © de Wikipédia, ci-dessus, opérateur Jean-Pierre Chevreau, nous montre un village montagnard qui est un passage sur la route de la Colmiane.
Jean-Pierre Chevreau, ci-contre, fut, pendant sa vie active, conducteur de trains à la R.A.T.P.
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P.F
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L’été de la Saint-Martin est une période de temps ensoleillé et radouci, après les premières gelées de l’automne et juste avant l’hiver. Elle se produit en octobre ou au début de novembre dans l’hémisphère nord. Elle est aléatoire et peut durer de quelques jours à plus d’une semaine, ou ne pas se produire du tout, certaines années. La fête de saint Martin, célébrée le 11 novembre, jour de sa mort, est à l'origine de cette dénomination.
Aux États-Unis et au Canada anglophone, cet épisode météorologique a pour nom Indian summer (« été indien » ou « été des Indiens »).
Wikipédia
La légende de Saint Martin. Martin de Tours était né dans l’actuelle Hongrie, au IVe siècle après Jésus-Christ. Avant d’être un évêque et être proclamé Saint par la suite, Martin était un soldat romain et prêtait service dans la garde impériale. La légende de Saint Martin raconte comment, un soir, lors d’une de ses rondes de surveillance qu’il était tenu d’effectuer, Martin rencontra un mendiant transi de froid, couvert seulement de quelques chiffons. La nuit était vraiment froide, le ciel ruisselait de pluie et le soldat eut pitié de ce misérable qui tremblait et qui serait sûrement mort avant l’aube. Ainsi, sans hésiter, il enleva son manteau blanc, symbolisant son appartenance à la garde impériale, et avec son épée, il le coupa en deux, en donnant une moitié au malheureux. À cet instant même, la pluie cessa, les nuages s’ouvrirent et une tiédeur "innaturelle" se propagea tout autour, comme si le ciel se réjouissait de la pitié et de la générosité de ce jeune soldat.
https://www.holyart.fr/blog/articles-religieux/la-legende-de-saint-martin-et-le-miracle-du-manteau/
Billets en instance dans les tuyaux de "Terre de l'homme" :
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Peut-on en rester là !
Bruno et Odette sur la gauche, Catherine en haut de table, et sur la doite Pierre et Claudine
Image © Crushpixel.
Quand on tente de rencontrer ses contacts et que, pratiquement, aucun ne vient au rendez-vous, on est en droit de se demander pourquoi. Ce fut le cas pour ce 2 novembre."Terre de l'homme" tenta une rencontre avec une “table ronde”, d'une part pour prendre contact en présentiel avec les abonnés et lecteurs ponctuels ou assidus et, d'autre part, pour faire le point sur les attentes et sur les remarques.
Force fut de constater que cette tentative n'eut pas d'écho.
Catherine, la coordinatrice, qui conduisit cette micro table ronde, cacha avec élégance sa déception et entendit prendre rang pour une autre date : par exemple, un des premiers jours de l'année à venir autour d'une galette des rois, dans une localité pour l'heure non choisie.
Comment réussir une galette des rois à la frangipane.
https://www.royalchill.com/2024/01/03/galette-des-rois-a-la-frangipane/
Autour de l'embryon de la table de participants, on a essayé de voir ce qu'il faudrait faire et quelles décisions il faudrait prendre pour préserver l'essentiel.
En attendant la prochaine table ronde, quelques décisions provisoires ont été prises.
Primo : avancer avec prudence pour aborder les sujets sensibles. Il ne faut absolument pas que "Terre de l'homme" donne l'impression de privilégier un côté ou un autre lorsqu'il y a divers sons qui se dégagent d'une “symphonie” bien plurielle. L'exemple concret des éoliennes à Orliac incite à observer avec la plus grande prudence les dossiers délicats.
Secundo : on a beaucoup parlé des rédactrices ou rédacteurs qui font leurs commentaires en utilisant un pseudo. Nous continuerons à les publier à condition que l'anonymat ne soit pas pour eux un moyen commode de se cacher pour s'autoriser à dire n'importe quoi et déverser leur agressivité.
Tertio : Laissons la voix aux commentateurs, quel que soit leur point de vue mais la modération perdurera car les commentaires agressifs, contenant des attaques personnelles, qui ont pour but principal de blesser, de dénigrer, ne peuvent être tolérés.
Quarto : sans parler de désaccord, on s'est interrogé sur la fréquence des billets. Les avis sont partagés. Catherine, néanmoins, pencherait plutôt pour le lien journalier parce qu'il soutient la permanence du lectorat.
Quinto : l'abandon du feuilleton de Françoise a peiné cette table ronde. Françoise annonça, le 30 octobre, qu'elle tirait un trait ferme sur sa série. Sans doute a-t-elle été répétitivement froissée par certains commentaires sarcastiques et volontairement blessants. Si Françoise revenait sur sa décision, ses lectrices et lecteurs, qui trouvent un grand plaisir à la lire, lui en sauraient gré.
Sexto : Faut-il poursuivre ou abandonner les interviews ? Abandonner, manifestement non. Claudine a en vue quelques profils méritoires dans la vie de bénévoles et, peut-être, aussi de personnalités du monde culturel.
Oui, même avec une table ronde réduite au minimum du minimum, on a, tout de même, parlé.
Nous vous invitons à nous faire part de vos réactions à ce compte-rendu et aux directions envisagées pour l'avenir du blog.
Enfin, nous tenons à remercier Jasmine, qui, malgré ses nombreuses occupations en qualité de maire-adjointe de Siorac, prise par un rendez-vous incontournable, a néanmoins tenu à venir nous ouvrir les portes du Club House et Sandrine, autre maire-adjointe, qui, elle aussi, a fait l'effort de venir saluer cette rencontre. Nos deux amies échevines représentaient Didier Roques, le maire de Siorac, que l'on retrouva l'après-midi, pour un exposé débat sur la toponymie et la patronymie animé par le majoral Jean-Claude Dugros.
Billet écrit à quatre mains et validé par Catherine, la coordinatrice de TDH
Billets en instance dans le sas de "Terre de l'homme".
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Faut-il s'opposer à l'implant d'éoliennes à Orliac ?
ORLIAC
Orliac, après la Grande Révolution, fut un bien modeste -et très éphémère- chef-lieu de canton. Aujourd'hui, cette paisible commune rurale qui ne compte pas 50 âmes, est interpellée par un projet d'implants d'éoliennes.
Le bourg d'Orliac.
Image © Jacques Mossot
La société IBERDROLA, qui passe pour être une société phare du secteur des éoliennes, a programmé une réunion publique qui va se dérouler sous la halle de la commune d’Orliac, le mercredi 6 novembre à 18h00.
Notons que les précédents projets d'implantations d'éoliennes en Dordogne, pour l'heure, n'ont pas abouti. Les fortes résistances rencontrées, pour le moment, ont mis en léthargie ces plans.
Ne préjugeons pas de la suite, a fortiori encore moins du résultat ; mais, selon toute vraisemblance, il y a encore beaucoup de chemin à faire pour son éventuelle concrétisation.
Pierre Fabre