Terre de l'homme

Terre de l'homme

Mois de février 2024


Quelques fragments d’os et c’est un bouleversement, par Jacques Lannaud

 

 

Rahan

 

 

Cette dynamique de l’homme toujours à la découverte de l’inconnu, à la recherche de lui-même, de ses origines et du sens que l’on peut donner à sa présence sur terre, est une caractéristique naturelle de notre esprit de curiosité et d’observation, l’Homme dont Pascal voulait qu’il fasse le pari de croire en Dieu plutôt que de se morfondre face aux forces de la nature qui nous dépassent et aux deux infinis qui restent un mystère.

L’ approfondissement de l’épaisseur du temps, cette dimension redoutable qui signe la temporalité humaine est, sans doute, à l’origine de cette exploration de l’univers qui, aujourd’hui, par ce fameux télescope James Webb, immobilisé dans l’espace à plus d’un million de kms de la terre, nous dit que, outre ses découvertes spatiales qui enrichissent la connaissance de notre univers, sa réussite est telle qu’avec ses puissantes capacités, on découvrira, peut-être, un jour, la signification de ce fameux BIG-BANG.

Toutes les sciences sont en train de bouleverser les acquis antérieurs et nos smartphones chéris, toujours à portée de main ou dans la poche ou dans le sac, dont on ne se sépare plus jamais et dont l’oubli ou la perte déclenche une panique épouvantable, est en train, à cause de l’IA, de se démoder pour être remplacé par son successeur, victime du progrès qu’on n’arrête pas.

Mais, revenons plutôt à ces bouts d’os, à cette ère du Paléolithique où l’histoire de l’homme va, peu à peu, s’étendre sur la terre à partir de la découverte de la petite Lucy, australopithèque dénichée sur les rives de l’Aouache en Éthiopie par le paléontologue français, Yves Coppens, dont le squelette remonte aux environs de – 3 000 000 d’années.

A l’ère Quaternaire, dans cette période dite du Paléolithique, où l’on distingue plusieurs étapes en allant du plus ancien, l’inférieur, au moyen, et au supérieur, ces périodes différenciées par les Paléonto-Archéologues résultent de l’industrie lithique (façonnage de la pierre pour en faire des outils), la sophistication des objets en pierre taillée, pierre polie, matériel de mouture.

 

ranis

 

ranis 2

 

 

On se retrouve, ainsi, aux alentours de -47 000 ans dans un « trou noir » non pas céleste mais, dans une caverne effondrée à 8m sous terre, dans ce gisement de Ranis en Allemagne, déjà fouillé dans les années 1930 et dont on avait extrait de nombreux outils préhistoriques. De nouvelles fouilles récentes ont mis à jour des restes humains provenant de groupes d’Homo Sapiens. Ces recherches ont été menées sous l’autorité du paléo-anthropologue Jean-Jacques Hublin, professeur au Collège de France, et nous éclairent sur l’histoire complexe, le puzzle de cette époque très particulière où deux types d’hominidés se sont croisés, se sont côtoyés, Néandertal et Sapiens, sachant que cette période si particulière et mystérieuse va s’étaler sur au moins 5000 ans avant la disparition totale du globe aux environs de 40 000 ans des Néandertaliens.

 

zone de rencontres

 

 

Des groupes d’hominidés ont été identifiés, se sont côtoyés en Europe car Néandertal est présent dans ce vaste territoire depuis plusieurs centaines de milliers d’années. En Asie, ce sont les Dénovisiens dont Homo luzonensis aux Philippines et Homo floresiensis en Indonésie ; mais, au Proche-Orient, depuis 170 000 ans, l’Homo Sapiens va peu à peu se répandre sur tout le territoire européen et même au-delà. Les moyens actuels permettent d’affirmer la réalité de cette rencontre grâce aux progrès et aux techniques les plus récentes qui permettent d’en amener la preuve avec ce marqueur, infiniment petit, l’ADN (acide désoxyribonucléique) qui signe l’identité de tout tissu humain et que l’on retrouve dans des fragments osseux ou dentaires qui nous viennent du fond des âges et qui sont la preuve génétique de l’appartenance à telle ou telle espèce humaine. Redoutable technique qui a permis à certaines énigmes criminelles d’être résolues bien des années après les faits.

 

os ranis

 

 

Dans le gisement allemand, outre les fragments osseux, l’industrie lithique est représentée par « un ensemble d’objets en pierre taillée, pierre polie et matériel de mouture » baptisé « Lincombien-Ranisien-Jerzmanowicien » en référence aux trois sites de Lincombe Hill en Angleterre, Ranis en Allemagne et Jerzmanowicien du nom d’une grotte en Pologne.

Dans le gisement de Ranis, on a récolté de très grandes pointes taillées sur les deux faces qui ressemblent étrangement aux « feuilles de laurier » de Solutré et l’on sait qu’à La Ferrassie, Sapiens et Néandertaliens ont cohabité plus de 5 000 ans. Le paléoanthropologue déclare : « Non seulement, cela a duré mais, en plus, cette installation (des Sapiens) a eu lieu alors que les conditions étaient particulièrement difficiles. » et, peut-être, à cause de cela. Epoque hostile et glaciaire : la calotte glaciaire descend jusqu’en Grande-Bretagne, la Manche n’existe pas, les mers ont un niveau bas. « Une douzaine de restes osseux ont été identifiés avec un niveau de conservation excellent qui permet d’en tirer beaucoup d’informations. »

Ces hommes se nourrissaient de renne, de rhinocéros laineux, de cheval. Outre cela, dans les périodes de pénurie, cela pouvait tourner au cannibalisme. Mais, tentons d’imaginer comment pouvait s’organiser la vie de ces groupes d’hominidés, dans de telles conditions climatiques hostiles. Certes, une anfractuosité rocheuse, une cavité protégée par un auvent rocheux ou plus profond comme les grottes, offraient une certaine protection ; on ne peut s’empêcher, toutefois, de penser que la proximité de deux groupes différents se soit déroulée de façon pacifique et n’ait pas généré comme toujours, une compétition tournant à l’affrontement.

Les premières analyses tirées de l’ADN mitochondrial (transmis par la lignée maternelle) identifient Homo Sapiens ; mais, d’autres analyses sont en faveur d’une hybridation locale avec des Néandertaliens, ce que l’on retrouve aussi dans différents sites préhistoriques en Europe et en France : Saint-Césaire en Charente-Maritime, grotte du renne à Arcy-sur-Cure, Yonne. Sur cette longue « cohabitation » entre deux espèces d’hominidés, les hypothèses vont bon train. « Quand on a découvert qu’il y avait eu des échanges génétiques entre Sapiens et Neandertal, on a eu tendance à les romancer. Ce que l’on sait, c’est que ces échanges étaient rares. En revanche, l’histoire de notre espèce nous montre que la compétition avec Homo Sapiens n’est pas facile pour personne. Et elle ne l’a sûrement pas été pour Neandertal. »

A Bacho Kiro en Bulgarie, par exemple, les prélèvements ADN montrent une hybridation locale avec des Néandertaliens.

Un préhistorien du CNRS à l’université de Bordeaux, déclare quant à lui : « Ce qu’on voit dans une région de l’Europe, ne s’applique pas nécessairement ailleurs. Nous avons besoin de regarder les données, objectivement, sans faire de suppositions. Plusieurs zones en Europe doivent être requestionnées, notamment au Châtelperronien en France. Le Châtelperronien est, peut-être, la manifestation de populations mixtes avec des hybrides néandertaliens et sapiens aux confins des deux mondes. »

En Sibérie, dans la grotte de Denisova, ce sont des hybrides entre dénisoviens et néandertaliens qui ont été découverts.

De quelle nature, finalement, étaient ces échanges : rapts, conquêtes, esclavages à la suite d’affrontements ou, alors, cohabitation plus ou moins réussie ? Difficile de l’imaginer. Ce dont on est sûr, c’est de la disparition inexorable des Néandertaliens après cette période où deux groupes humains se sont rencontrés ou affrontés, l’existence dans notre génome de gênes identifiés comme résultat de cette hybridation.

 

 

Jacques Lannaud

 

 


29/02/2024
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Bon anniversaire Didier

 

 

 

 

 

Did Roques vignette

 

Didier Roques,

photo © T.D.H

 

Que se passait-il le 28 février 1967 ? La presse ne révèle pas d'évènement extraordinaire pour cette journée encore hivernale. La France, néanmoins, essuie plusieurs fortes tempêtes qui sont en droit de préciser que le 28 février 1967 est le Nonidi du mois de Ventôse de l'an 175 suivant notre grande Révolution.

 

Les Français se préparent à se rendre aux urnes ; et, l'agitation qui va secouer la vie historique du pays, pour le moment, n'a pas encore grandement  ébranlé les universités et les pôles d'activité de notre Hexagone.

 

 

Ce 28 février, celui qui deviendra le premier magistrat de Siorac pousse son premier cri. Ce ne fut pas au bord de la Dordogne mais, pratiquement, à portée de voix de la Tour de Vésone, au cœur de ce Périgord qu'il va apprendre à aimer et à servir.

 

Tout le lectorat de "Terre de l'homme" se plaira, certainement, à souhaiter un bon anniversaire au maire de Siorac. Il apporte à la vie citoyenne, une présence soutenue et il ne ménage pas ses efforts pour que sa plaine, ses vaux et ses collines aient une vie paisible, vivifiante et agréable.  


28/02/2024
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Siorac a eu la primeur des conférences-diaporama sur les "Ouvrages d'Art et Paysages périgordins" de Bruno Marty.

SIORAC-en-PÉRIGORD

 

 

CLIQUEZ SUR LES IMAGES

 

02 - Titre

 

Pour suivre les pistes de cet ouvrage, les animateurs de ce moment ont apporté quelques précisions et détails. 

Photo © Sandrine Lorenzo-Bruneteau

 

Ce samedi 24 février, les giboulées pré-printanières ont bien voulu signer une pause ; mais, l'activité associative, culturelle et sportive, elle, ne marqua point le pas avec la journée festive carnavalesque au Coux et, à Belvès, la soirée rugbystique des bénévoles. Contre vents et marées, Bruno Marty, il s'inscrit parfaitement en Périgord dans le cercle des reporters indépendants quand il n'est pas en Polynésie,  a choisi Siorac pour présenter sur grand écran et, en exclusivité, lors d'une conférence-diaporama, les thèmes imagés de son livre " Ouvrages d'Art et Paysages périgordins ".

Cette animation où l'on pouvait croiser Didier Roques, maire, Jasmine Chevrier, Sandrine Bruneteau et Daniel Braud, maires-adjoints, Patricia Lafon-Gauthier, conseillère départementale, Benjamin Delrieux, conseiller régional, Claudine Le Barbier, ancienne conseillère générale et régionale ainsi que Jean-Marie Brunat, ingénieur honoraire, ancien chef d'établissement, chef de la section équipement Dordogne, et Didier Rousset, ancien chef de gare de Siorac, fut une superbe occasion de renouer avec  l'environnement ferroviaire des sillons Ménaurie, Nauze, Dordogne, Vézère, Manaurie, Saint Geyrac, Manoire et Isle. Jean-Marc Xuereb, ancien manager des lignes de la région, était attendu. À à la dernière minute, pris par ses prérogatives de maire de Mauroux, il n'a pu se dégager.

 

Les images à couper le souffle de Bruno ont permis de découvrir le savoir-faire des bâtisseurs qui nous ont légué le plus long tunnel de l'ancienne compagnie dite du P.O. La Compagnie des chemins de fer de Paris à Orléans allait bien au-delà de la Beauce. Elle filait jusqu'à la Garonne. Entre le Quai d'Orsay et les Pyrénées, elle fouilla les antres de la terre mazeyrollaise, elle fit ériger le viaduc en courbe de Larzac  et une kyrielle d'ouvrages d'art. Nos cours d'eau, naturellement, ne sont pas oubliés ; qu'ils soient au pied de forteresses médiévales ou tout simplement les éclaireurs de la nature.

 

L'auteur de ce livre, qu'il sera bon de conserver pour être un passeur d'images sensationnelles pour les générations futures, a dédicacé son ouvrage après la projection.

 

La salle

 

Un auditoire acquis à cette préhension d'images.

Photo © Bruno Marty

 

 

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Ce n'est pas tous les jours que dans notre ruralité, on s'immerge, par l'image, dans ces décors heureusement préservés.

Photo © Bruno Marty

 

 

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Benjamin Delrieux, au conseil régional d'Aquitaine, est le porte-parole de nos vallées qui tiennent tant à la vie de leur chemin de fer qu'à celle de leurs cours d'eau. Il partagea ce moment patrimonial du 24 février avec Patricia Lafon-Gauthier, conseillère départementale de la Vallée de la Dordogne.

Photo © Bruno Marty

 

 

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Il se dit souvent qu'en France, tout se termine par des chansons. À Siorac, ce samedi 24 février, l'équipe municipale, mue par Didier Roques, délégua Jasmine et Sandrine, ses charmantes maires-adjointes, pour offrir et servir le pot de l'amitié.

Photo © Bruno Marty

 

 

Contribution largement partagée avec l'équipe municipale sioracoise.

 

 


27/02/2024
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Souvenirs de cancre

Lycée Papillon

 

Le Lycée Papillon. "Au Lycée Papillon" fut une chanson-sketch de 1936, paroles de Georgius et musique de Juel. L'orchestre était celui de Jo Bouillon. Jo Bouillon fut l'époux de Joséphine Baker. 

Georgius, nom de scène de Georges Auguste Charles Guibourg, est un chanteur françaischansonniercomédien et écrivain, né le  à Mantes-la-Ville (Seine-et-Oise), mort le  dans le 14ème  arrondissement de Paris. 

 

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Il n'est pas tout à fait sûr que certains d'entre nous n'aient oublié les moments redoutés et redoutables de lointains  moments vécus autour des pupitres lors de leur scolarité.

 

Imaginons Pagnol qui se délecta dans " Le temps des amours ". Il revint sur l'ablatif absolu.

 

L'ablatif absolu (en latin ablativus absolutus, c'est-à-dire « ablatif détaché du reste de la phrase » : voir plus bas) est une tournure propre à la langue latine. Il s'agit d'une proposition subordonnée sans mot subordonnant, appartenant à la catégorie des propositions participiales. Nos camarades qui cheminaient dans le classique, probablement, ont dû connaître des " problèmes  " de spontanéité.

 

Sans aller jusqu'à ce temps fort, si bien décrit par le chantre des collines phocéennes, qui amène, par prescription, à commencer par une traduction mot à mot en veillant bien à respecter le temps du participe. Une fois cette première traduction faite, on peut se permettre de traduire autrement. Exemple: Hostibus victis, populus romanus laetus est. Les ennemis ayant été vaincus, le peuple romain est content.

 

Revenons vers des bases plus prosaïques -et nettement plus accessibles- qui, aujourd'hui, semblent être bien loin de nos manipulations quotidiennes.

 

Personnellement, ayant eu le désavantage humiliant de siéger -et de ne jamais déserter le carré des irréductibles cancres- j'aurais pu accéder au Lycée Papillon, là où l'on chantait  "C'est en Normandie que coul' la Moselle, Capital' Béziers et chef-lieu Toulon. * On y fait l'caviar et la mortadelle… ". Je me souviens parfaitement de ces moments qui en ont troublé, voire " terrifié " tant et plus de cancres, au point de les rebuter d'emprunter l'itinéraire du savoir.

Je me souviens de ces horribles fractions auxquelles il fallait  trouver un dénominateur commun et pourquoi pas, tant que l'on était lancés, s'autoriser un exercice qui, a priori, jamais, ne fut utilisé dans la vie courante, sauf pour torturer les esprits, rechercher un numérateur commun.

 

Amusons-nous un peu avec les fractions.

 

À partir de 2/3ème,, 5/7ème et enfin de 11/13ème  trouvons le dénominateur commun.

Si un(e) écolier(ère) trouve   182/273ème, 195/273ème et 231/273ème est-ce la bonne réponse ?

Imaginons, hypothèse d'école, la justesse du calcul, en utilisant les diviseurs 2, 3 ou 5, peut-on simplifier le résultat avec des chiffres plus resserrés ? Si non, pourquoi ?

 

Attention à la place des chiffres sur une règle de 3.

Un abonnement coûte 54 € par trimestre. S'il était réglé par bimestre, sans changer son coût annuel, combien coûterait-il tous les 2 mois ?

 

Tout cela, ce n'est que de lointains souvenirs de cancre. Comme le commentateur critique, qui, lui ou elle, n'est pas, de loin s'en faut, un, ou une, cancre honoraire, qui fustigea la plume du rédacteur du volet n° 1 de "Le ru en péril", j'ignorais, jusqu'en février 2024, tout de l'orégenèse varisque, bien sûr sans connaître le dévonien ou le permien. Et je pense que mes tourments nocturnes ne cherchaient point leur datation. Certes, il est affligeant de voir que de fortes personnalités ont balayé le théorème de Pythagore, les noms des courants marins, des vents qui secouent nos côtes et nos forêts, la formule de l'acide chlorhydrique, les personnages de Molière etc. Cela ne les empêche pas de s'imposer en managers d'entreprise, voire en décideurs de structures importantes ; mais, tout de même, cela paraît surprenant et étrange de voir chuter de brillants impétrants à " Questions pour un champion " sur des points élémentaires de notre géographie hexagonale ou sur un repère fondamental de notre histoire.

 

 

Pour terminer, amusez-vous un peu avec 

 * https://www.youtube.com/watch?v=Oh-MZtw3dgc

 

De grâce, ne cherchez pas l'auteur de ce billet ponctuel. Il s'identifie facilement par son cursus de plus médiocre " passant  " des Remparts belvésois.

 

 

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Demain : première animation autour du livre "Ouvrages d'Art et Paysages périgordins" de Bruno Marty. Cet ouvrage a été salué par les forces vives sioracoises.


26/02/2024
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Projection et animation autour du livre de Bruno Marty, intitulé "Ouvrages d'art et Paysages périgordins"

SIORAC-en-PÉRIGORD

 

Samedi 24 février, de 17 h à 19 h, à la salle Amédée Boussat, salle des fêtes de Siorac, Bruno va présenter sur grand écran les temps forts de son aventure photographique, le long de la Dordogne, fleuve historique, un consistant aparté sur la Vézère, rivière préhistorique, et surtout sur les deux voies ferrées qui, depuis le siècle de Zola, ont tracé les liens ferroviaires qui viennent jusqu'à nous .

 

Affiche présentation conférence-diaporama à Siorac

 

 

 

Jean-Marie Brunat et Jean-Marc Xuereb sont attendus à Siorac.

 

 

J-Marie Brunat

 

 

Photo © T.D.N

À gauche, Jean-Marie Brunat, Ingénieur honoraire, ancien chef d'établissement de l'Équipement. Il sera, certainement, l'expert le plus qualifié pour parler de la petite étoile ferroviaire qui  pivote autour du tronc commun Siorac - Le Buisson.

 

Å droite, Jean-Marc Xuereb, divisionnaire honoraire,  fut le manager des lignes... dont la radiale Agen-Niversac.

 

 

J-Marc Xuereb

 

Photo © D.D.M

 

 

Jean-Marie et Jean-Marc ne sont pas seulement des personnages qui ont pris, à bras-le-corps, les missions qu'ils ont eu la charge de mener jusqu'au bout. Ils furent -et ils demeurent- des passionnés de cette entreprise qui, depuis les vénérables machines à vapeur jusqu'aux T.G.V. contemporains ont fasciné le monde.

Le décor de ce fond nous est légué par la Nature. Elle s'invite dans ces brèches où les falaises interpellées par l'érosion ont laissé une place pour que les ondes filent du Puy de Sancy au Bec d'Ambès. La lumière, les reflets et les ombres font le reste.

 

Å Siorac, samedi 24, celles et ceux qui s'immergeront dans ces décors bucoliques, majestueux, parfois surprenants ou insolites, vont pouvoir partager un long moment de symbiose où la nature et d'audacieux témoignages de créativité ont cheminé. 

 

Chacune et chacun pourra questionner et apporter des précisions. Les images projetées sur grand écran seront commentées pour la partie patrimoniale historique du rail et les ouvrages d'art, par Pierre Fabre, enrichies d'explications sur la réalisation des prises de vue techniques et logistiques, par le reporter photographe Bruno Marty.  Rappelons que Bruno a su mettre en relief les deux hémisphères de notre planète dont le déchaînement des océans ou des scènes réalistes de Polynésie, balayant les faciles poncifs, mais aussi les campagnes du Périgord avec ses chemins, ses châteaux, ses demeures chargées d'histoire et de savoir-faire architectural, ses églises passeuses de deux millénaires d'itinérance cultuelle, pas toujours placides, ses calvaires mais aussi ses scènes collinaires où l'enchanteur souverain est la nature. 

 

 

Après la projection et le moment d'échange avec le public, Bruno se tiendra à disposition des personnes qui voudront bien acquérir l'ouvrage et le dédicacera.

Bien entendu, il n'y aura, de ce côté-là, aucune obligation d'achat.

Bruno dédicacera, le 14 mars à partir de 17 h, à la librairie Filet mignon, rue Jacques Manchotte à Belvès.

 

 

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Bruno, le 18 février, en marge de l'A.G. du Pont du Garrit,  a dédicacé son ouvrage.

Photo © Terre de l'Homme.


22/02/2024
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