Mois d'avril 2022
Qu'est-ce-qu'un ru.
PAYS de BELVÈS
&
MONPLAISANT
Fontaine de Belvès.
Lors des dernières années de "Terres de Nauze", je suis allé plusieurs fois vers nos sources, nos fontaines et nos lavoirs.
https://terres-de-nauze.blog4ever.com/les-fontaines-ces-lieux-patrimoniaux-qu-il-faut-perenniser
https://terres-de-nauze.blog4ever.com/les-fontaines-de-belves-meriteraient-d-etre-mieux-connues
https://terres-de-nauze.blog4ever.com/les-surprises-automnales-de-nos-rivieres-ruisseaux-et-rus
En revenant sur ce patrimoine hydrologique, certainement, je vais être taxé de rabâcheur.
Les rabâcheurs ont pour synonymes gâteux et radoteurs. Ils filent, hélas, tout droit vers la Maladie d'Alzheimer, vieillissement naturel du cerveau, ou souffrent d'une maladie neuro-dégénérative.
Sans aller jusque là, par générosité, on s'épuise à dire que ces personnes rabâchent, c'est-à-dire qu'elle redisent sans cesse et de manière lassante, la même chose.
Tant pis pour les censeurs, repassons une couche.
Parler de nos sources qui tarissent, de nos cours d'eau qui deviennent de plus en plus irréguliers, ce n'est franchement pas gai. Alors, pour toutes celles et tous ceux que ce thème irrite, mieux vaut d'emblée les inviter à écarter ce billet franchement lassant.
L’hydrologie est l’étude scientifique de l’eau : elle s’intéresse donc à l’eau et tout ce qui s’y rapporte. Le nom vient du grec " hydro " (eau) et " logos " (étude, connaissance).
Qu'est-ce-qu'un ru.
De nos jours, cette terminologie, prisée chez les cruciverbistes et adeptes du scrabble, semble disparaître du vocabulaire courant. D'aucuns préfèrent dire un petit ruisseau pour éviter la confusion avec la rue qui, bien entendu, n'a rien à voir... quoi que ! La rue nous vient du ( XI e siècle), elle est issue du latin rūga (" ride ") puis " chemin " en latin tardif.
Un ru est un petit ruisseau, un ruisselet. Il s'agit d'un terme hydrologique vieilli pour désigner des courants d'eau faibles et de petite profondeur. Le ru vient du latin " rivus ", qui signifie " ruisseau, petit cours d'eau ".
Beaucoup de rus n'ont point de nom. Certains en ont eu un mais ils n'ont point figuré sur les cartes et documents cadastraux. Leurs riverains n'ont pas pris soin de les pérenniser dans les matrices mémorielles. Le ruisseau qui arrose le pied de Carlux a, hélas, perdu son hydronyme. Au Coux, Le Boule, 3 km, et l'Aurival, 4,250 Km, ont conservé le leur.
Manifestement, le Gué*, bien modeste cours d'eau de 1 250 m qui coule à Fanlac, peut être classé parmi les multiples rus qui constituent le maillage hydrographique de la planète. Le Colpruné, qui naît à Saint Germain-de-Belvès et conflue avec le Valech à Siorac, s'étire dans un talweg de 2 500 m. On peut dire, pour ces deux liens hydrographiques, qu'il s'agit de rus. Il y en a sur le continent, des milliers.
On notera que la Veules, 1 195 m, qui n'a aucun affluent, est considérée comme étant notre plus petit fleuve. Accordons-lui qu'il est une perle patrimoniale normande.
* Le Gué forme avec le Passadour, très joli hydronyme, le Ruisseau d'Auberoche. Celui-ci se déverse dans le Thonac, affluent de la Vézère. Du Gué à la Gironde, on constate donc 5 lits successifs.
Pour arriver dans ce bassin, il a fallu que nos ancêtres aient une excellente maîtrise de la gestion rationnelle de l'eau. Sur l'oppidum belvésois, elle ne coule pas à profusion et il faut l'utiliser à bon escient.
Partons de la Fontaine de Belvès.
Dans ce castrum, on la désigne "Les fontaines", probablement parce que celle-ci est celle qui, intra-muros, a l'écoulement le plus significatif.
La fontaine de Belvès peut être considérée comme la source récupérée d'un jaillissement naturel recouvert par la maçonnerie et les voûtes du génie civil. Son épanchement de 800 mètres, pérenne après le jaillissement, au mieux tient 2 à 300 mètres. Il ne rejoint la Nauze que quelques jours par an, après de fortes et répétitives pluies.
Personne ne connaît le nom que les anciens ont pu lui donner, autrefois. Il paraît probable que ses riverains le désignaient en occitan avec le substantif "lo Rio", "Le ruisseau" ou, peu probable, "la regòla", la rigole, ou, plus vraisemblablement, "lo valat", prononcer "lou balat", soit le fossé.
On remarquera que le dérapage lexicographique, qui a précipité dans le "non-sens", le cours d'eau qui relie Saint Laurent à Siorac, est parti du Valat pour aller vers la Vallée.
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Qu'est-ce-qu'un cours d'eau.
Pour être retenu comme cours d'eau, les géographes estiment qu'il faut réunir trois conditions.
- Le cours d'eau doit avoir une, ou plusieurs, source(s).
- Il doit avoir un lit naturel.
- Il doit avoir un écoulement, au moins intermittent.
En s'inspirant de ces paramètres, on peut discuter sur la naissance de la Couze. Celle-ci part des collines fongalopoises ou du plateau campagnacois.
Remontons vers le point de départ du ru du vallon de la Brèche.
Une interdiction qui peut faire sourire et une autre qui invite à la prudence. Rares sont les sources, aujourd'hui, qui échappent à cette indication "eau non potable".
L'eau va filer vers le vallon de la Brèche.
Les sympathiques chèvres mises dans ces lieux par les municipaux entretiennent le terrain.
Le sillon se cache sous la végétation.
La pente est sévère. Le filet d'eau se devine plus qu'il ne se voit.
Le promeneur qui observe le flanc collinaire peut penser que cette arrivée d'eau, sous la végétation, est une source. C'est l'écoulement de la fontaine.
Dans les champs du vallon de la Brèche, le filet d'eau n'ira pas loin. Il est absorbé par la prairie. Un autre point de faiblesse le fragilise, sur plusieurs centaines de mètres, il n'y a pas de ripisylve. Sans ces haies, les cours d'eau ont bien du mal à s'affirmer.
Image automnale. L'écoulement du ru va de bout en bout. La R.D. 710 franchie en souterrain, il reste un petit dénivellement à passer, pour atteindre le champ en contrebas. La Nauze, là, est à deux pas.
Le ru de la Brèche se fond là dans le bief du Moulin du Cros.
Fossé ou "Valat", rigole ou ru, ces sillons constituent des rides tracées par notre souveraine... la Nature.
Photos © Pierre-Bernard Fabre
Balade ornithologique
SAINT PARDOUX & VIELVIC
à 3 km de BELVÈS
Balade ornithologique printanière en Bessède
Photo © Pierre-Bernard Fabre
Ce concert, naturellement gratuit, donnera l'occasion d'apprécier les divers sons émis par ces volatiles. Les oiseaux chantent beaucoup au printemps. Les connaisseurs savent percevoir toutes les subtilités de ce concert à même la nature. Ne doutons pas un seul instant du délice de ce genre de rencontre avec pour chantre un naturaliste qui rend accessible à tout un chacun, les subtilités de ces messages ornithologiques.
Notons que le printemps se révèle être la période de reproduction des oiseaux, ce qui, bien entendu, justifie une attention soutenue des amis de la nature.
Prenez la précaution élémentaire de vous inscrire, cette démarche est impérative. Le maximum pour la gestion de cette balade, est fixé à 15 personnes. Contacter l'Office de tourisme de Pays-de-Belvès au 05 53 30 36 09 ou au 05 53 29 98 37 abcbelves@gmail.com
Une mésange au printemps. Image France Bleu
Car, si le reste de l'année, les oiseaux se contentent de piailler, au printemps, ils chantent. Cela correspond, pour eux, au début de la saison des amours. Lors de cette période, les jours rallongent, ce qui active les glandes sexuelles des mâles, qui grossissent de 200 à 300 fois.
https://www.youtube.com/watch?v=Lo0WKT1puoI
Croisons les doigts pour les nuciculteurs*.
Nous sommes au coeur de Floréal, ce joli mois printanier où le vieux poncif "avril, ne te découvre pas d'un fil" nous rappelle que, par un seul matin glacial, tous les espoirs de récolte peuvent s'anéantir.
Trois aurores "germinales" ont détruit bien des fleurs. Tous les superbes cerisiers blancs ont arboré une belle blancheur, il y a 3 semaines. Hélas, beaucoup ne vireront pas au rouge pour Prairial.
Nos amis nuciculteurs ont essuyé deux mauvaises années. Ils se plaisent à croiser les doigts pour que leur récolte du prochain automne ne soit pas une nouvelle peau de chagrin.
P-B. F
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* Un nuciculteur est un producteur de noix. La production en France se concentre essentiellement en région Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine et Occitanie. Les variétés de noix cultivées en France sont nombreuses et leur qualité est protégée par deux AOP : la noix du Périgord et la noix de Grenoble. La France est le premier producteur européen de noix avec 34 946 tonnes en 2019 (source : Agreste). |
Tout le monde connaît les fruits du noyer, bien sûr, mais pour les fleurs, c’est une autre histoire. La floraison a lieu en avril-mai, au moment où les feuilles commencent à éclore. Le noyer, comme ses plus proches cousins, les chênes, les bouleaux, les charmes ou les noisetiers, produit deux types de fleurs séparées sur le même arbre : des fleurs produisant du pollen, dites fleurs mâles, et des fleurs contenant des ovules qui, une fois pollinisées, donneront les futures noix, dites fleurs femelles.
Image Gérard Guillot. Zoom-nature.
Aux mois maussades de Brumaire et de Frimaire nous reviendrons sur le travail des "énoiseurs" qui, s'il a bien perdu de son charme d'antan, continue dans les vieilles demeures du Périgord.
cassa cacaus
https://sites.google.com/view/coopoc/chansons-chancon/cassa-cacau
Un petit regard sur les chatons de noyer coustalétois, plan franc.
CLIQUEZ SUR L'IMAGE
Image © Pierre-Bernard Fabre
Y'a plus de saisons
Les 4 saisons de Giuseppe Arcimboldo
Nous sommes aujourd'hui inquiets mais il fut un temps où les saisons, à quelques anomalies près, étaient conformes à notre attente.
A sa façon, Vivaldi composait un hymne universel à cette nature dont les cycles immuables nous rassuraient.
Le 21 octobre 1793, un décret de la convention remplace le calendrier grégorien, trop lié aux yeux des révolutionnaires au christianisme et à la monarchie, par un calendrier républicain qui fait la part belle aux saisons : de Vendémiaire à Fructidor, chaque fin de mot forme une unité de saison et chaque mois correspond aux différents états de la nature. Ainsi, ce calendrier conçu par des gens qui avaient l'esprit de géométrie, faisait référence au cycle éternel des saisons et allait paisiblement rythmer notre vie.
Australie - après l'incendie
Les quatre saisons ? Leur succession, nous met-elle à l'abri de changements climatiques qui affectent non seulement notre humeur mais pourraient mettre en danger la survie de notre espèce ? A l'évidence, non. En 1939, un topographe américain donne un nom à la période qui va du début du XIVème siècle ( 1303) à la moitié du XIXème siècle (1860) : on ne compte plus les étés sans soleil, les hivers froids et humides, les récoltes détruites qui entraînent famines et surmortalité. Il l'appellera Le petit âge de glace (PAG).
Mozambique - cyclone Kenneth
En 1572, un moine d'Amsterdam écrit :"Dieu nous a abandonnés".
Il avait suffi d'une baisse de 1 degré Celsius de la température moyenne pour provoquer cette série de catastrophes.
On découvrira plus tard que Dieu n'était pas en cause mais qu'une activité volcanique soutenue avait projeté dans l'atmosphère, une grande quantité de dioxyde de soufre créant un voile réduisant le rayonnement solaire.
Le peintre Brueghel l'ancien (1525-1569) exprimera dans ses tableaux, les rigueurs du climat de l'époque.
Mais cet épisode qui a duré 6 siècles n'est rien au regard des 4 grandes glaciations que la terre a connues. On retiendra la dernière, dite de Wurm, qui commence, il y a 115 000 ans et se termine, il y a 11 700 ans. la température moyenne sera de 7 degrés.
La végétation est peu dense : au nord la Toundra, au sud la Taïga, deux royaumes des herbivores et un animal emblématique : le renne qui abonde au maximum glaciaire, il y a 20 00 ans.
Guatemala
La fin de cette glaciation verra l'expansion de l'homme moderne et l'explosion de l'art préhistorique. A cet égard, notre département est exemplaire pour cette période qu'on appelle le paléolithique supérieur.
Ces changements climatiques sont dûs à des facteurs externes : activité du soleil, volcanisme qui intercepte une partie du rayonnement solaire, variation de l'orbite de la terre et de son axe de rotation.
A cette variabilité naturelle, s'ajoutent maintenant des causes humaines : depuis plus de 250 ans, le développement technologique et économique est un facteur prépondérant du changement. Chacun connaît les effets néfastes des gaz à effet de serre.
Dans sa réunion du 24 avril 2022, le GIEC (groupement d'experts sur l'évolution du climat) rappelle, comme il avait été convenu dans les accords de Paris, l'obligation de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré dans un délai de 3 ans.
"Y'a plus de saisons" : voilà une sorte de maxime populaire qui grossit délibérément par jeu, un petit aléa climatique ; c'est souvent dit sur un ton bon enfant, ce n'est pas inquiétant.
Ethiopie
En 2019, un chanteur, Gauvain Sers en fait une chanson. Il le fait à dessein en prenant le titre au pied de la lettre, dans un texte où l'ironie, l'humour et le persiflage sont au service d'une alerte sur l'état climatique de la planète.
C'est vrai qu'il fait un temps superbe
pour un dimanche de février
Y'a ceux qui bronzent déjà sur l'herbe
et ceux qui s'inquiètent des degrés
Pour écouter la chanson "Y'a plus de saisons", cliquez ICI
pour lire les paroles, cliquez ICI
Chacun d'entre nous est sollicité dans cette lutte contre le réchauffement. L'enjeu est la survie de la planète.
Contrairement à ce que dit Beaumarchais dans "Le mariage de Figaro" (1784), tout ne finit pas nécessairement par des chansons.
Pierre Merlhiot
Qui se souvient de Quasimodo, dernier jour des vacances de Pâques.
Anthony Quinn, Imago-images.com |
Aujourd'hui, nous sommes le jour de la Quasimodo. Quasimodo, sonneur de Notre-Dame, personnage immortalisé par Victor Hugo, se voit amené à confronter son extrême laideur, son intelligence et sa grande sensibilité à la beauté d'Esméralda.
Difforme depuis sa naissance au niveau du visage et du dos, cela lui a valu le surnom de Bossu. En raison de son apparence épouvantable, le gentil sonneur de cloches de Notre-Dame fut condamné à demeurer pendant 20 ans, dans la plus haute tour de la cathédrale par son cruel tuteur, le juge Claude Frollo. |
Depuis longtemps, le dimanche qui suit celui de Pâques, sur les calendriers dits grégoriens, n'est plus attribué à Quasimodo.
Jadis, les vacances scolaires de printemps commençaient le dimanche des Rameaux pour se terminer par celui de la Quasimodo. Cette interruption printanière était dénommée Vacances de Pâques et les samedis étaient des jours de classe.
Puisque nous sommes en exploration du calendrier grégorien, il n'y a rien d'extraordinaire d'admettre que Quasimodo, substantif féminin, formé de deux mots latins, fut un terme de bréviaire. C’est le dimanche de l’octave de Pâques, ainsi marqué dans le bréviaire. Ce nom lui vient du premier mot de l’introït de la messe qu’on dit ce jour-là, quasimodo geniti infantes. Source Wikisource
Dans les oeuvres littéraires, les héros sont, en général, de fort séduisantes jeunes femmes et leurs partenaires sont d'attrayants Apollons. Il eut paru impensable d'imaginer Le Cid sous les traits d'un personnage disgracieux, tout comme Chimène ne pouvait être qu'une superbe jeune femme. Gérard Philipe devint donc Le Cid et Françoise Spira, Dona Chimène.
Le voici, ce Cid de vingt ans, beau comme Achille, fier comme Roland, plein de flamme, vif et gracieux, héroïque et amoureux, que Corneille a donné aux humains et que si peu de comédiens - aucun depuis que je suis au monde - ont incarné selon nos songes ! Car j'ai entendu Mounet-Sully, la dernière fois qu'il osa le jouer, et il y était, de voix, sublime. Mais sa tête de cinquante-cinq ans s'accordait mal à ses jambes d'adolescent. Le Monde 21 novembre 1951
Ce que peu de réalisateurs mettent en scène, ce sont les amours malheureuses, souvent tragiques, de personnages défavorisés par les grâces de la nature mais follement amoureux d'un être inaccessible.
Revenons à Quasimodo. Il a fallu aux génies du maquillage, donner au sonneur, incarné par Anthony Quinn, acteur au profil bien trempé, toute la laideur qu'il incarna pour supporter le tourment de la divine beauté d'Esméralda, la gitane qu'était Gina Lollobrigida.
Notre-Dame de Paris est un film franco-italien réalisé par Jean Delannoy, sorti le .
https://fr.wikipedia.org/wiki/Notre-Dame_de_Paris_(film,_1956)
Image Encyclopédie | Cinéma et histoire - Histoire et Cinéma
Mais au fait, Quasimodo a peut-être été un personnage bien réel.
C’est ce qu’on a découvert par hasard en 1999, dans les mémoires d’Henry Sibson, un sculpteur anglais qui a participé à la rénovation de Notre-Dame de Paris dans les années 1820. Ce Britannique avait été embauché sur le chantier de l’île de la Cité et il raconte qu’il y avait croisé un autre sculpteur qui n’aimait pas trop se mélanger aux autres tailleurs de pierre. Outre le fait qu’il était solitaire, il avait surtout une particularité physique qui lui avait valu le surnom de "Monsieur le Bossu".
Et comme Victor Hugo vivait alors à Saint-Germain des Prés et a fréquenté le chantier de la cathédrale, il est très probable qu’il y ait croisé celui qui a inspiré Quasimodo. On est vers 1820 et l'auteur a commencé à écrire son œuvre en 1828, pour le publier 3 ans plus tard.
Plus encore, Henry Sibson raconte dans ses mémoires, qu'il a travaillé, ce fameux Bossu, sur un chantier à Dreux, pile à l’époque où Victor Hugo s’y était rendu pour demander la main de sa première épouse, Adèle. Avec Henry Sibson et le Bossu, se trouvait un autre sculpteur, présent lui aussi lors de la rénovation de Notre-Dame de Paris. Son nom ? Trajan. Et il se trouve que le premier nom du héros des Misérables, ce n’était pas Jean Valjean, mais Jean Tréjean…Tréjean, Trajan, c’est trop proche pour être une coïncidence, non ?
Pierre-Bernard Fabre