Terre de l'homme

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Mois de juillet 2022


Il aurait 100 ans cet automne. Qui va reconnaître ce personnage.

 

Roger Hourmières, jeunesse

 

 

Pour éclairer, un peu, le lectorat, disons qu'il vit le jour le 9 novembre 1922 à Tours. Sa famille était  de Saint Symphorien. Ce quartier fut, jusqu'au siècle dernier, une commune de la périphérie tourangelle..

 

Il nous quitta, fort subrepticement, le 15 mai 1975 à son domicile, promontoire d'une combe légèrement à l'écart des berges de la rive droite de la Dordogne.

 

Sa vie active, en Périgord, l'amena à découvrir les Hauts de Lémance, le sillon de la Nauze et la vallée de la Dordogne.

 

D'une qualité professionnelle irréprochable et exemplaire, affable et souriant dans ses contacts, il a laissé le souvenir d'un dynamique acteur de la vie sociétale et, pour ses jeunes collègues, celle d'un précieux éveilleur. 

 

Dans trois jours, si personne ne l'a reconnu, la réponse vous sera donnée, bien entendu, avec précisions et anecdotes. 

 

En priant la famille du personnage à reconnaître de ne rien dévoiler pour laisser le lectorat le découvrir. 

 

 

N'hésitez pas à vous exprimer dans la fenêtre commentaire mais, de manière à laisser un temps de réflexion aux lecteurs,  si vous pensez l'avoir reconnu, attendez au moins demain pour le nommer 

 

 

 

Ce lundi, ne manquez pas : "La guerre du blé", par Pierre Merlhiot, un des sujets majeurs, avec celui de l'eau, hautement  préoccupant de l'avenir de l'humanité.

 


31/07/2022
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Sur le chemin de l'école.

 

 

 

 

 

Avoir réponse à tout ? · Galilée.sp

 

 

Si, aujourd'hui,  tout au moins en Occident, "on" ne se pose plus de questions sur la nécessité impérative d'envoyer les enfants à l'école, il faut bien se dire qu'il n'y a pas si longtemps, cette obligation n'apparaissait pas d'une évidence absolue.

 

Personnellement, j'ai entendu dire que, dans ma famille paternelle, à la fin du XIXème siècle, mon aïeule "osa", lors de son mariage, apporter son patronyme sur l'acte d'état civil, tandis que grand-père en était parfaitement incapable. "On" pensait, dans cette famille nombreuse, qu'il fallait, prioritairement, envoyer à l'école les garçons parce que les servitudes militaires allaient les appeler à partir, je ne sais où. Pour aller à l'école, il fallait s'habiller, avoir des sabots en état acceptable, acheter quelques fournitures scolaires, parfois faire de longs chemins pour atteindre la maison d'école. Ces implants tout récents  souvent, très souvent, surgissaient en unique bâtiment patrimonial des plus petites communes rurales.

 

Le pire, peut-être, pour eux, était d'affronter les humiliations des écoliers les plus aisés, mieux habillés, qui parlaient français et avaient un regard empreint de supériorité. Quand on est "fils" de riches paysans, on a un tant soit peu de complexe de supériorité en considérant les enfants des journaliers, bordiers ou métayers.

 

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Michel Peyramaure — Wikipédia

Michel Peyramaure raconte combien étaient difficiles les débuts d'une jeune institutrice laïque, en 1913.

 

https://www.google.fr/search?q=michel+peyramaure+l%27orange+de+noel

 

 

À la fin de l'été de 1913, Cécile Brunie, toute jeune institutrice, arrive à Saint-Roch pour y prendre possession de son poste. Dans ce petit village de la basse Corrèze où le curé fait seul la loi et où prospère une école congréganiste, elle est accueillie comme le diable en personne.
Nul ne doute que, comme ses prédécesseurs, elle ne puisse tenir que quelques mois devant le redoutable abbé Brissaud qui, chaque dimanche, tonne contre l'école sans Dieu et ses suppôts.

Mais Cécile fait front, résiste aux injures, aux provocations, aux calomnies et, peu à peu, par la compétence, sa patience et son courage, gagne la confiance au village et voit se peupler son école au détriment de l'établissement religieux.

Au terme d'une année terrible, sa victoire aura le visage heureux de la petite Malvina Delpeuch, que chacun considérait comme une demeurée et qu'elle aura réussi à conduire jusqu'au certificat d'études, suprême consécration en ces temps-là et en ces pays-là.
C'est Malvina, devenue elle-même institutrice, qui, bien plus tard, raconte cette histoire. Malvina n'a rien oublié de cette année de son enfance misérable et méprisée, ni de cette jeune femme fragile qui lui a ouvert les portes du savoir et de la dignité.
C'était en 1914 ; la guerre était là qui, avec les hommes de Saint-Roch, allait ensevelir le vieux monde rural sous les ruines...
Michel Peyramaure a écrit ici un roman où tout est vrai, où tout est juste. Une France toujours présente en nous resurgit dans ce récit qui illustre l'un des grands combats qui ont marqué son histoire. Et revit une époque, pas si lointaine, où l'orange de Noël était pour les enfants pauvres de Saint-Roch et d'ailleurs, le plus inespéré cadeau du monde.

 

L'Orange de Noël: Amazon.fr: Sophie Aubry, Jean-Yves Berteloot, Lys Caro,  Genevieve Rey Penchenat, Paul Le Person, Jean-Louis Lorenzi, Sophie Aubry,  Jean-Yves Berteloot: DVD et Blu-ray

 

L'Orange de Noël

 

En 1913, dans un petit village de basse Corrèze. Le combat d'une toute jeune institutrice honnête, énergique et obstinée pour rétablir l'école laïque, malgré la malveillance d'un curé autoritaire et les sarcasmes des paysans.

Date de sortie initiale : 1996

Réalisateur : Jean-Louis Lorenzi

 

 

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Grand-mère maternelle naquit en 1879, dans une modeste famille paysanne, certes, mais un tout petit peu plus aisée. De surcroit fille unique, elle eut la chance d'avoir un père qui admirait la République. Il fit le sacrifice de l'envoyer, en externe, au couvent, pour aller apprendre à lire, écrire et calculer, avec l'espérance, sait-on jamais, d'obtenir le certificat d'études et, ainsi, de  s'affirmer en nymphe paysanne dans le cercle rural  où ce diplôme en imposait. Mon bisaïeul avait dû taire son affinité avec la République pour envoyer son unique fille chez les sœurs, tout simplement parce que les fillettes devaient attendre que les autorités municipales aient créé des structures laïques pour les recevoir. Grand-mère, dans mon enfance, m'a dit bien des fois que chez les sœurs, les "demoiselles" avaient préséance sur les humbles paysannes. Grand-mère, par reconnaissance envers mon bisaïeul qui la quitta très tôt, quand elle avait seulement 12 ans, se fit appeler, sa vie durant, de son patronyme et non de son nom marital.

Dans les familles les plus modestes, si l'on réussissait à placer les enfants comme berger ou bergère ou autres petits métiers où l'on entrait dans la vie active dès le plus jeune âge, on estimait que, somme toute, ce n'était pas si mal. On imaginait certainement une "promotion sociale" eu égard à tous ces malheureux va-nu-pieds qui traînaient encore sur les chemins. Pensons aux petits ramoneurs qui devaient monter sur les toits alors qu'ils n'avaient pas 10 ans.

L'école, donc, n'était pas tout à fait le premier axe de réflexion des chefs de famille.

L'avancée républicaine de l'école laïque, gratuite et obligatoire fit donc son chemin surtout au XXème siècle quand les bâtiments communaux faisaient la fierté des édiles. Pour nos humbles structures rurales, ce fut au prix de sacrifices qui, certainement, n'étaient pas toujours compris et approuvés.

L'école est néanmoins devenue obligatoire.

 

Passons de la IIIème République aux  IVème  et  Vème Républiques.

 

L'interrogation portée sur cette année blanche des 13/14 ans de l'école primaire n'a obtenu aucune réponse des enseignants, si ce n'est des interjections, ah, ô, etc. Manifestement, ce détail ne les a pas du tout interpellés.

 

https://terre-de-l-homme.blog4ever.com/mais-ou-est-donc-passe-cette-annee

 

La réponse est donc venue de Renée dont Yves, son époux, né en 1931, brillant élève, quitta l'école en 1944 sous conditions impératives d'un engagement à prendre des cours d'agriculture par correspondance. Dominique, elle, obtint de sa maman, née en 1928, qui passa avec succès son certificat d'études avant d'avoir 13 ans, l'assurance qu'elle fut engagée, dès sa réussite au certificat d'études, comme ouvrière en 1941 à la filature de Lavergne. On fit l'impasse d'une déclaration aux assurances sociales qui,  probablement, n'aurait pas été recevable, sans que cela n'ait posé la moindre interrogation "sociale". Le régime du maréchal avait d'autres chats à fouetter.

"On" admettait que les lauréats du certificat d'études puissent, juste en aval de cette fin d'études primaires, commencer un apprentissage ouvrier en fermant les yeux sur l'obligation scolaire jusqu'à 14 ans.

 

Si les enseignants n'ont pas trouvé de réponse c'est, probablement, parce qu'il n'y en avait pas. On peut supposer que 80 ans après l'écriture de Germinal, le treizième roman de la série des Rougon-Macquart, le roman d'Émile Zola publié en 1885 imposait au législateur de s'opposer, par la loi, au travail prématuré des enfants. Le législateur a donc situé une amplitude impérative de présence scolaire pour les élèves du primaire qui n'accédaient pas au secondaire. Il n'a cependant pas lié cette amplitude au cursus des 7 niveaux.

Ce fut donc aux enseignants de combler ce vide. On ne parlait pas d'année sabbatique pour ce cas précis. Certains en ont profité pour préparer leurs élèves aux examens et concours qu'ils pouvaient tenter au cours de leur adolescence. Citons le concours d'élève de la SNCF, du niveau des classes de troisième d'antan. Il a hélas disparu dans les années 80.

 

 

P-B F

 

Ce lundi ne manquez pas : "La guerre du blé", par Pierre Merlhiot, un des sujets majeurs, avec celui de l'eau, hautement  préoccupant de l'avenir de l'humanité.

 


30/07/2022
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Photo de classe polynésienne.

Rebondissons sur le billet " Souriez ! Vous êtes photographiés " et filons loin des berges de la Dordogne et la Vézère, tout en restant authentiquement dans le "Pays de l'homme" puisque celui-ci, heureusement, n'a point de frontières. Jetons un regard sur cette école polynésienne. Elle fait honneur à son archipel, à son corps enseignant, au personnel de maintenance et naturellement, surtout, aux écoliers qui apportent un lumineux rayonnement porteur d'espoir. 

 

 

CLIQUEZ SUR L'IMAGE

 

Classe Terava

 

 

 

Revenons sur l'article du 26 juillet de Pierre Merlhiot. Il a fait réagir Bruno Marty sur les photos scolaires. Il se trouve que Bruno prend ces photos de classe des trois niveaux du primaire de l'École de la petite île polynésienne où il se rend chaque année.

Cette prise de vue réalisée, en juin 2022, tranche avec les photos de la métropole et apporte une note vivifiante, colorée et parfumée à l'éducation insulaire de cet archipel.

Notons que ce sont les mamans de ces écolières et écoliers qui ont confectionné, avec amour, le matin-même, les couronnes et colliers avec des fleurs fraîchement cueillies juste avant l'ouverture de la classe.

 

Bruno Marty - Pierre Fabre 

 

 


29/07/2022
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Un homme, un lieu

Garlaban

 

 

                                                                              Le Garlaban

 

A la suite de ce site mémorable ( lire l'article : Un lieu de mémoire ), nos pas nous conduisent à plus de sérénité : l’homme dont on mesure mal les limites de l’intelligence, peut s’élever à des hauteurs insoupçonnées telles que celles que vient de réussir le télescope James Webb dont j’ai eu l’occasion de souligner la fabuleuse aventure spatiale à l’occasion de son lancement, dans l’article « De l’avenir de l’homme et de son dépassement », et il est au rendez-vous en nous envoyant, à présent, des photos reconstituées de ces confins de l’univers, jamais explorés, tels qu’ils étaient peu de temps après le fameux « Big Bang. »

On ne peut que souhaiter, aussi, que ce génie humain trouvera les moyens de maîtriser cette climatologie qui s’emballe, annonciatrice de catastrophes car cette planète est notre seul refuge dans cet immense univers hostile jusqu’à maintenant.

Face à cela, que sont ces guerres d’un autre temps que déclenche un dictateur d’un autre âge, tout aussi maléfique que ses prédécesseurs, s’érigeant en commandeur du monde, piétinant sans vergogne ses engagements internationaux et méprisant envers ces démocraties qui lui ouvraient leurs portes assez innocemment.

Mais, pour le moment, réjouissons-nous plutôt de cet endroit de la campagne aixoise qui attire les foules, pour communier ensemble autour de spectacles et artistes dont la virtuosité nous emporte dans des compositions musicales pianistiques qui résonnent dans l’air crépusculaire d’une journée incandescente sous les frondaisons des immenses platanes de la Roque-d’Anthéron et de l’abbaye de Silvacane. Et pendant que la foule, debout, ne cesse d’applaudir, on aperçoit, pas très loin, l’Isère et au-delà, cette montagne sombre du Lubéron qui s’impose aux regards et barre l’horizon de sa haute crête qui se détache sur un ciel clair-obscur.

A présent, voici ce chemin sans ombre, poudreux, poussiéreux, blanc, que je monte et dont la longue ascension régulière sous le soleil contracte mes muscles jambiers qui, au fur et à mesure, s’assouplissent sans forcer le pas mais en mesurant l’effort.

 

la garrigue

 

 

                                                                               La garrigue

 

Quelque peu perdu dans l’univers de ce maquis méditerranéen qui sent les herbes sauvages, petites plantes qui luttent contre la sècheresse, réduisant leur transpiration au minimum et n’offrant au soleil que des excroissances rabougries, des épines, voire une végétation vernissée qui sécrète des essences aromatiques ralentissant, ainsi, l’évaporation, je les distingue tout en me gardant bien de les cueillir, mémorisant, autant que faire se peut, leurs senteurs subtiles :

- La rue, à fleurs jaunes, odeur forte, vermifuge, mais les femmes désireuses d’avorter l’utilisaient sous forme de tisane pour avorter

- L’aspic, lavande sauvage qui pousse entre 500 et 800 m, qui sert dans la parfumerie

- Le thym ou farigoule

- Le serpolet ou farigoulette en digestif, tisane ou liqueur

-Le romarin, utilisé en cuisine mais aussi en parfumerie, eau de Cologne

- La sarriette ou « pèbre d’ail », poivre des ânes pour les exciter et comme assaisonnement

- Le fenouil, pour le poisson

- La marjolaine ou origan, aux fleurs roses

Les grives gourmandes préfèrent, paraît-il, les grains de genévrier de Phénicie plutôt que celles du cade, arbrisseau fréquent dans cette garrigue et ce maquis. Autre végétation, les pétélins, famille des térébinthes, les mussugues, cistes à fleurs éphémères, mauves ou blanches, la baouco, herbe sauvage. Ici, point d’humidité mais, dans de rares endroits, la mousse où se cachent les sanguins et les safranés, champignons lactaires provençaux.

Le chemin poursuit sa montée, plus haut, ce chapeau rocailleux posé sur la haute colline, abrupt, entouré de parois rocheuses verticales dominant la vallée en contrebas. Voici, maintenant, des genêts à fleurs ou épineux dans cette garrigue broussailleuse de petits chênes réduits à des touffes plaquées au sol d’où leur nom local de garrus ou agarrus. Des chênes blancs, des pins d’Alep sur ces pentes arides et desséchées, complètent le paysage.

 

 

Marcel et Paul

 

 

Et, sur ces pentes magnifiques d’où on aperçoit, au loin, la Méditerranée, l’on croisait, autrefois, des troupeaux de chèvres gardés par des chevriers dont un des plus connus, Paul, le dernier chevrier de Virgile dont parle son frère, Marcel Pagnol, avec émotion, dans la préface de sa traduction en vers français des Bucoliques du poète latin Virgile et ajoute : « Sur les collines de Provence, dans les ravins de Baume Sourne, au fond des gorges de Passetemps, j’ai suivi, bien souvent, mon frère Paul qui fut le dernier chevrier de l’Etoile. Il était grand, avec un collier de barbe dorée et des yeux bleus dans un beau sourire. Sorti d’une école d’agriculture, il avait choisi la vie pastorale...il dormait sur le gravier de la garrigue, roulé dans son manteau de laine et la corde de bouc attachée à son pied. Il portait la grande houlette en bois de cade formusus paribus modis atque aere (belle avec ses nœuds égaux et sa monture de bronze) savait jouer de la flûte de Pan que j’avais achetée pour lui dans un bazar d’Aubagne

Mais, j’avais atteint la dernière épreuve : la pente raide donnant accès au sommet. Il fallait la gravir au milieu d’une broussaille qui griffe le bas des jambes et dans laquelle se perdent de petits sentiers étroits à peine visibles dans cette garrigue où les chaussures se prennent dans de véritables lacets de branches et heurtent des pierres et même des rochers cachés.

Sur cette plateforme, une vue splendide à 360° : sur le côté sud-est, la vue plonge dans la vallée de l’Huveaune et la ville d’Aubagne, vers le sud, Marseille tout de son long s’étale sur la côte méditerranéenne avec la Bonne Mère, le vieux port, le Stade Vélodrome qui brille au soleil, les îles du Frioul et les Calanques ; plus loin vers l’ouest, l’Estaque et la grande torchère de Fos/Mer et une kyrielle de pétroliers au mouillage ; vers l’est, dans une légère brume, les Alpes altières se dressent avec des plaques de neige qui brillent.

 

 

le ferme d\\\'Angèle

 

 

Alors, je me retourne et la vaste étendue de la montagne du Garlaban s’étend couverte de cette végétation méditerranéenne typique : il est probable que les bâtisses que l’on distingue à peine, soient les restes de la ferme d’Angèle.

Mais, il est temps de redescendre, la descente est aussi périlleuse que la montée. C’est là que Pagnol a trouvé l’inspiration de son œuvre littéraire géniale, au contact de cette nature merveilleuse mais rude et accidentée.

Un ancien du pays, dans une vallée adjacente, chez qui j’étais allé acheter de l’huile d’olive et des fruits de son verger, me dit,  alors que je regardais la haute falaise qui nous dominait : « Vous voyez cette anfractuosité dans le rocher, de là naissait une source qui arrosait notre petit coin de vallée puis, un jour, un individu plein de fric décide d’acheter ce terrain. Dès lors, il s’approprie l’eau au grand dam des quelques propriétaires locaux. C’est l’époque où Marcel Pagnol commençait ses fameux films auxquels j’allais assister au tournage, enfant. A partir de là, et de cette dispute de l’eau, il a eu l’idée de s’en inspirer pour son histoire de Manon des Sources. »

Etant tout près de Marseille, fallait-il vraiment prendre cette anecdote au pied de la lettre ? Pourquoi pas.

 

Jacques Lannaud

 

 


28/07/2022
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Exposition photographique "Les sables roses de Tikehau"

 

PAYS de BELVÈS

 

 

CLIQUEZ SUR LES IMAGES

 

 

 

Affiche Expo 2022 - Les Sables Roses de Tikehau

 

 

Depuis quatre mois, Bruno Marty, notre reporter-photographe, nous manquait pour ses images. Il était néanmoins absolument nécessaire qu'il retourne dans son atoll pour régler ses affaires en suspens depuis que la COVID nous interpelle.

Le voici de retour. Il s'est attelé à son exposition estivale "Les Sables roses de Tikehau". Elle enchâsse une amplitude d'une vingtaine d'années. 

 

Pierre-Bernard Fabre

 

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De retour de l’île de Tikehau en Polynésie française où je réside annuellement en alternance avec ma résidence en Périgord, je présente, cette année, un florilège de photos sur les sables roses de l’atoll qui en font sa particularité. J’ai réuni un peu plus d’une vingtaine de vues tirées en grands formats prises aux cours de ces vingt dernières années, durant mes longues virées en solo sur la couronne corallienne circulaire, côté lagon.

L’atoll de Tikehau situé dans l’archipel des Tuamotu est reconnu pour sa faune, sa flore et son sable rose. Tikehau a la particularité d’avoir de longues plages de sable blanc et de sable rose situées sur les nombreux motu (petit îlot), 107 au total, qui longent le lagon.

Les sables roses doivent leur nom à leur aspect rosé dû à l’accumulation des coquilles Foraminifères, des organismes benthiques unicellulaires marins comme des fragments de récifs coralliens, de mollusques et même d’échinidés (épine d’oursin).

Au cours des millénaires, des millions de petites coquilles ont été érodées par des événements naturels et leurs fragments mélangés donnent des nuances roses aux langues de sable qui émergent des eaux turquoises cristallines et peu profondes du lagon.

 

Bruno MARTY

 

 

 

Voici quelques prises de vues extraites de l'exposition de la  galerie Georges Marty, 10 rue du Fort à Belvès

 

Blog - Photo 01

 

 

Blog - Photo 02

 

 

Blog - Photo 03

 

 

Blog - Photo 04

 

 

Blog - Photo 05

 

 

Blog - Photo 06

 

 

EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE "LES SABLES ROSES"  

Août 2022 / Juin 2023  -  Galerie Georges Marty, 10 rue de Fort à BELVÈS

Renseignements, horaires et visite sur rendez-vous :

marty.bruno24170@gmail.com

07 84 71 90 07

 


27/07/2022
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