Terre de l'homme

Terre de l'homme

Mois de novembre 2023


A.G. de l'A.B.C.

PAYS de BELVÈS

 

A

 

ABC n° 1

 

 


30/11/2023
5 Poster un commentaire

Flânerie par Jacques Lannaud

En flânant

 

 

tempête

 

 

Quoi faire quand le temps se fâche, revêt son visage des mauvais jours, prend un malin plaisir à vous faire grommeler derrière la vitre, pester contre le vent furieux, ses rafales qui vous déséquilibrent, vous font frissonner, baisser la tête, courber l’échine, quand les averses vous fouettent le visage : la fureur des éléments, les sifflements du vent, les arbres secoués en tous sens, le grondement du tonnerre et l’éclat des éclairs, quoi faire ?

 

 

hyper 2

 

Beaucoup ont pris cette habitude pour chasser la morosité, de se rendre dans ces grandes surfaces en périphérie de ville, désertant, ainsi, le centre-ville et ses rues, dans ces hauts lieux de l’hyperconsommation en tous genres qui caractérisent notre société d’aujourd’hui attirée par la profusion de produits de tous ordres, à tous prix : alimentation, outillage, sport, meubles, cuisines, vêtements, chaussures, mobilier, jardinage, optique, restauration rapide, etc..Tout y passe, exposition permanente et choix multiples...et la ronde des vendeurs qui vous vantent le dernier cri des ordinateurs, tablettes, smartphones, télévisions, appareils ménagers...

Conclusion : des achats bien trop souvent superflus, on fait chauffer les cartes de crédit ou on se laisse piéger par des emprunts attractifs qui résolvent tout, sur le moment.

 

espace culturel

 

                                                                  Un Espace culturel

 

 

L’envie de flâner vous prend tout d’un coup, aller perdre son temps ailleurs et pourquoi pas dans ces endroits très fréquentés et se retrouver dans une de ces vastes surfaces destinées à la culture aux multiples facettes, à l’électronique, l’informatique, appareils photographiques en tout genre, musique, instruments de musique, discothèque, de quoi vous occuper des journées entières : flâner parmi les rayons, se laisser vanter tel ou tel article au point d’en être lassé et l’envie très vive de fuir.

Je monte à l’étage, me voilà perdu parmi des rayons chargés de livres de toute sorte, de tout genre : culinaire, bricolage, menuiserie, peinture, jardinage, dessin, l’art de dessiner, de mélanger les couleurs, de repeindre un panneau, de cimenter sa terrasse et de refaire le carrelage, de consolider, murer, refaire le gazon, les parterres de fleurs, les fruitiers, au point d’en avoir le vertige.

Et, tout d’un coup, après avoir passé en revue romans, policiers, livres d’histoire, philosophie, les derniers prix littéraires et quelques magnifiques livres illustrés sur l’art roman, gothique, de célèbres peintres, je m’arrête devant un chevalet métallique banal avec de petites étagères sur lesquelles sont rangés, de haut en bas, de petits livrets de 12 cm/8 cm 1/2 traitant de thèmes divers. De la culture bon marché mais l’un d’eux attire mes regards : « La Petite Anthologie de la POESIE française ». Je le parcours, oubliant ma lassitude passagère, avec le sentiment que dans ce fourre-tout commercial, chacun peut y trouver un intérêt à condition de fouiller patiemment tandis que se meurent les rues des centres-villes à l’aspect désolé.

Me voilà, le feuilletant, relisant avec la même ferveur, au milieu de la cohue, cet art poétique qui traduit dans des vers sublimes, tous les contours et la profondeur des sentiments d’un cœur sensible, celui des poètes. Sublime langue raffinée, suprêmes envolées lyriques, le poète nous fait découvrir toute la subtilité et les nuances des sentiments, des émotions, des sensations, allant du désespoir à la mélancolie, aux plaisirs, à la beauté de la nature ; nos angoisses, nos pleurs sont là, entre mes mains, dans ce petit livret de poche, réunis depuis Marie de France (1154-1189) jusqu’à Cécile Coulon (née à Clermont-Ferrand en 1990).

Je me laisse bercer par les vers de Ronsard, Du Bellay, Racine, Molière, Louise labé, Baudelaire, Verlaine et tant d’autres, au point de ne plus rien entendre autour de moi, jusqu’à me faire bousculer, réalisant, subitement, que je gêne là, immobile au milieu d’une foule fébrile venue fouiller, plutôt impatiente d’en avoir terminé avec ses emplettes.

 

librairie-filet_mignon

 

La librairie Filet Mignon à Belvès, librairie indépendante ouverte en août dernier, 18 rue Jacques Manchotte, par une passionnée de littérature.

 

Il est vrai que nous ne sommes pas dans une de ces librairies au silence feutré dont beaucoup ont disparu, où l’on entrait avec l’envie de feuilleter, de fouiner, de découvrir un titre, un auteur et de s’y plonger, un ouvrage vanté mis en lumière sur quelques étagères ou chevalets que le libraire viendra vous recommander ou vous guider selon vos goûts littéraires. Un monde en voie de disparition ?

Dans un coin, plongé dans la lecture d’un de ces poèmes épiques dont le tragique m’emporte à une autre époque, dans une terrible réalité, la publicité du dernier film de Ridley Scott « Napoléon » me saute aux yeux.

Le dramatique épisode relaté dans ces vers exceptionnels d’un désastre et d’une défaite humiliante, d’une armée décimée, tranche avec l’ambiance bruyante quasi festive de l’endroit. Peu importe.

Le poème me fait mesurer à quel point l’orgueil incommensurable et le sentiment d’invincibilité habitent l’esprit d’autocrates voulant devenir maîtres du monde, les entraînent dans ce qu’ils n’avaient point imaginé au départ : tout perdre.

 

 

retraite de Moscou

 

                                         La retraite de Russie par Adolph Northen

 

 

Berezina

 

                                                                           source Wikipédia

 

Novembre 1812, la Grande Armée se traîne dans cette étendue blanche, immense, sans horizon, dans un froid glacial. Que reste-t-il de ces glorieux grognards qui se sont sacrifiés pour leur chef charismatique, après l’Italie, l’Allemagne, l’Autriche, croyant mettre à genoux rois et princes. A présent, au moment de la défaite, il les abandonne à leur sort tragique dans cette immensité glaciale où souffle le blizzard, où le véritable vainqueur est le général Hiver, empressé de gagner Paris au plus vite.

Poursuivis par les cosaques et les régiments de Koutouzov qui les a stoppés et laminés dans la bataille de la Moskova, la longue file de soldats glorieux se traîne désemparée, fractionnée, blessée à mort, s’effondre peu à peu sur le sol gelé. Pétrifiés, immobiles, tenant encore leur fusil, enveloppé d’une gangue de glace, ils sont là, statufiés par le froid et au passage de la Berezina, l’arrière-garde du maréchal Ney tentera d’en sauver ce qu’il en reste.

 

Jacques Lannaud

 

Relisons le grandiose poème de Victor Hugo (Les Châtiments-1853)

 

Il neigeait. On était vaincu par sa conquête.
Pour la première fois l’aigle baissait la tête.
Sombres jours ! l’empereur revenait lentement,
Laissant derrière lui brûler Moscou fumant.
Il neigeait. L’âpre hiver fondait en avalanche.
Après la plaine blanche une autre plaine blanche.
On ne connaissait plus les chefs ni le drapeau.
Hier la grande armée, et maintenant troupeau.
On ne distinguait plus les ailes ni le centre :
Il neigeait. Les blessés s’abritaient dans le ventre
Des chevaux morts ; au seuil des bivouacs désolés
On voyait des clairons à leur poste gelés,
Restés debout, en selle et muets, blancs de givre,
Collant leur bouche en pierre aux trompettes de cuivre.
Boulets, mitraille, obus, mêlés aux flocons blancs,
Pleuvaient ; les grenadiers, surpris d’être tremblants,
Marchaient pensifs, la glace à leur moustache grise.
Il neigeait, il neigeait toujours ! la froide bise
Sifflait ; sur le verglas, dans des lieux inconnus,
On n’avait pas de pain et l’on allait pieds nus.
Ce n’étaient plus des cœurs vivants, des gens de guerre ;
C’était un rêve errant dans la brume, un mystère,
Une procession d’ombres sur le ciel noir.
La solitude, vaste, épouvantable à voir,
Partout apparaissait, muette vengeresse.
Le ciel faisait sans bruit avec la neige épaisse
Pour cette immense armée un immense linceul ;
Et, chacun se sentant mourir, on était seul.
– Sortira-t-on jamais de ce funèbre empire ?
Deux ennemis ! le Czar, le Nord. Le Nord est pire.
On jetait les canons pour brûler les affûts.
Qui se couchait, mourait. Groupe morne et confus,
Ils fuyaient ; le désert dévorait le cortège.
On pouvait, à des plis qui soulevaient la neige,
Voir que des régiments s’étaient endormis là.
Ô chutes d’Annibal ! Lendemains d’Attila !
Fuyards, blessés, mourants, caissons, brancards, civières,
On s’écrasait aux ponts pour passer les rivières.
On s’endormait dix mille, on se réveillait cent.
Ney, que suivait naguère une armée, à présent
S’évadait, disputant sa montre à trois cosaques.
Toutes les nuits, qui vive ! alerte ! assauts ! attaques !
Ces fantômes prenaient leurs fusils, et sur eux
Ils voyaient se ruer, effrayants, ténébreux,
Avec des cris pareils aux voix des vautours chauves,
D’horribles escadrons, tourbillons d’hommes fauves.
Toute une armée ainsi dans la nuit se perdait.
L’empereur était là, debout, qui regardait.
Il était comme un arbre en proie à la cognée.
Sur ce géant, grandeur jusqu’alors épargnée,
Le malheur, bûcheron sinistre, était monté ;
Et lui, chêne vivant, par la hache insulté,
Tressaillant sous le spectre aux lugubres revanches,
Il regardait tomber autour de lui ses branches.
Chefs, soldats, tous mouraient. Chacun avait son tour.
Tandis qu’environnant sa tente avec amour,
Voyant son ombre aller et venir sur la toile,
Ceux qui restaient, croyant toujours à son étoile,
Accusaient le destin de lèse-majesté,
Lui se sentit soudain dans l’âme épouvanté.
Stupéfait du désastre et ne sachant que croire,
L’empereur se tourna vers Dieu ; l’homme de gloire
Trembla ; Napoléon comprit qu’il expiait
Quelque chose peut-être, et, livide, inquiet,
Devant ses légions sur la neige semées :
– Est-ce le châtiment ? dit-il, Dieu des armées ? –
Alors il s’entendit appeler par son nom
Et quelqu’un qui parlait dans l’ombre lui dit : Non.

 

Victor Hugo, Les Châtiments, 1853.

 

 

aigle

 

Dessin de Daumier paru dans Le Charivari en novembre 1870, Page d’histoire, où l’on voit l’aigle impérial écrasé par un volume des Châtiments .



 

 


29/11/2023
38 Poster un commentaire

Si je reviens plus fort que ma maladie, ce sera grâce à vous.

SAGELAT

 

Comme chaque année, c'est à Sagelat, sur les berges de la Nauze, que s'est ouverte, pour le bassin de vie de la Vallée de la Dordogne, la campagne du Téléthon. Il fallait surtout faire face au fléchissement constaté par les années Covid. Sans préjuger des actions à venir, cette journée du 26 novembre fut une réussite.

 

CLIQUEZ SUR LES IMAGES

 

IMG_4338

 

Chaque année, les organisateurs du Téléthon imaginent une nouvelle phrase pour donner de l'allant à leur campagne. Cette année, avec " Si je reviens plus fort que ma maladie, ce sera grâce à vous ", le message est clair et porteur d'une immense espérance. Lors de sa prise de parole, Serge Righi, à gauche de l'image, avec vigueur, " a fait parler " ce message.

 

   

IMG_4342

 

Marie-Noëlle Faure, depuis une douzaine d'années, ne baisse pas la garde. Son ardent militantisme  soutenu se passe de commentaires ; cette figure infatigable de la vie citoyenne, une fois encore, a su féliciter et remercier le réseau de bénévoles qui  donne  au Téléthon, une des plus belles images de la vie caritative.

 

IMG_4346

 

 

C'est une belle tablée de 90 personnes, servie par les bénévoles du Comité des fêtes qui, après la tonique marche automnale, effectuée par une quinzaine de participants arpentant les sentes des bois de la Braude et du Village,  a apprécié ce partage convivial dans la salle des fêtes.  

 

Photos © Terre de l'homme


28/11/2023
5 Poster un commentaire

St Cyprien. Retour sur le salon du livre de culture occitane

SENT CIBRAN

Saint Cyprien

 

"Aquel lendeman de Senta Catarina, Dordonha se tirava a pro pena dels fums de bruma d'una jornada de davalada plan fresqueta qu'anava venir solelhosa. Òm repotegava pas suls moissals. Lo Daniel Chavaroche escapèt "aqueste matin fasiá - 6° dins la val de Beuna".

Tots los occitanistas del salon del libre occitan de Sent Cíbran se riscavan a dire : "fai freg"."

 

Joan-Claudi.

 

Majoral Jean-Claude Dugros, *

 

 

Essayons de traduire. Ce lendemain de Sainte Catherine, la Dordogne peinait à se dégager des bancs de brouillard d'une journée d'automne bien frisquette qui allait devenir radieuse. On ne pestait pas sur les moustiques. Daniel Chavaroche échappa "Ce matin il faisait – 6 ° dans la vallée de la Beune".

 

Tous les occitanistes du salon du livre occitan de Saint Cyprien formulaient "il fait froid".

 

 

CLIQUEZ SUR LES IMAGES

 

01

 

Bruno Marty, reporter-photographe indépendant, a conçu la présentation photographique du premier ouvrage de Françoise Maraval qui, avec beaucoup d'émotion, renoua avec son village natal. C'est, tout naturellement, un regard empreint de tendresse vers la Dordogne. La romancière, Cypriote de  cœur, à maintes reprises, donne à celle-ci,  un rôle majeur.

 

 

02

 

Françoise a reçu  de nombreuses visites. Elle a expliqué, à chacunes et chacuns, combien elle a pris plaisir à raconter l'histoire -et la toute petite histoire- des lignages Maraval et autres, tant à Saint Cyprien que bien au-delà.

 

 

03

 

Parmi les visiteurs de ce salon, on rencontrait diverses personnalités de plume mais aussi des édiles. Sébastien Peytavie, député de la circonscription, tint à être là pour affirmer que nos racines, par les œuvres des auteurs, doivent être passeuses de mémoire. Isabelle Petitfils, enthousiaste s'il en est de l'action de l'élu du Périgord Noir, s'est réjouie de sa présence  à cette manifestation culturelle. 

 

 

04

 

Daniel Chavaroche, à gauche sur l'image, est un conteur extraordinaire et pathétique de l'histoire de ce Périgord. Il sait faire revivre les croyances d'antan, comme ses histoires mythiques avec "lo chouchau vielho", incident frappant les esprits des convives d'un repas copieusement bien arrosé, ou les lébérous, ou la cérémonie romanesque des Gens de Canteloube accompagnant Zéphirin, leur résistant, à sa dernière demeure. Daniel accueille à sa "niche littéraire", le populaire maire de Castels, Henri Bouchard .

 

 

05

 

Patrick Salinié incarne l'amour du terroir, au premier chef de ses pechs andrésiens qu'il représente dans la vie citoyenne. La plume de  ce poète, conteur, musicien et ami de ce Périgord authentique, sait raconter, émouvoir et  passionner.  On reconnaît, derrière Patrick, Estelle Audivert, la jeune fine plume du terroir, figure pleine de vie, des Éditions de Perce-Oreille. Elle donne aux Couxois toute la place qu'ils méritent dans ce sillon dordognais.

 

 

06

 

Georges Labrousse, un autre ancien de l'École normale d'Instituteurs de la Dordognepour sa génération d'élèves de Marquay, a peu connu l'ère des plumes Sergent-Major. La plume de son stylographe vagabonde, de vieux souvenirs du 108ème R.I. de son grand-père, interpellé par la Guerre de 14, au sillon de la Manaurie, modeste vassale de la Vézère. Elle s'écoule au piédroit de Savignac-de-Miremont.

Un auteur à connaître, à découvrir ou redécouvrir.

 

 

Photos © Terre de l'homme

 

 

Jean-Claude Dugros

* Le majoral Jean-Claude Dugros, qui a fait l'honneur à "Terre de l'homme", d'ouvrir ce billet de regard littéraire, aime partager sa passion pour notre langue, naturellement celle-ci est l'occitan, la langue de Mistral, de Roumanille, plus loin encore dans l'histoire, celle de Bertran de Born ou de Jasmin. Jean-Claude a traduit Eugène Le Roy avec, tout d'abord, "Le moulin du Frau" puis "L'ennemi de la mort", roman qui est une forme s'approchant de l'autobiographie du chantre du Périgord. Actuellement, Jean-Claude traduit "Nicette et Milou", deux histoires parallèles où se racontent les aventures de deux enfants, trouvés devant l'hospice d'Hautefort, en 1822. Nicette est confiée à une mère nourrice, la Guillone. Entourée des soins de celle-ci, elle devient une fillette ravissante mais la pauvreté l'oblige à travailler chez les Boucatiers, dont elle devient le souffre-douleur. Émile Malvenu, recueilli également le même jour que Nicette, fut adopté par la famille Barbots, dans la misère la plus noire. Surnommé Milou, il est réduit à braconner et à mendier. Eugène Le Roy (1836-1907) propose dans ce roman, une plaidoirie pour la cause sociale des enfants abandonnés et des bâtards : le tort de la société, c'est de ne pas prévoir les cas d'abandon, et de ne rien faire pour alléger le sort de ces pauvres orphelins.

 

 

 

https://www.librairie-gallimard.com/livre/9782842654283-nicette-et-milou-eugene-le-roy/

 

Les médias, aujourd'hui, enfin, tentent de sensibiliser les citoyens, avec des images pathétiques, sur les drames inhérents à l'enfance. Eugène Le Roy, lui aussi, a eu un regard plein de tendresse sur l'enfance.

 

Une autre manière de suivre l'oeuvre littéraire d'Eugène Le Roy qui n'est pas seulement Jacquou le Croquant, son chef d'oeuvre majeur.

 

Oui, "Terre de l'homme", avant Noël, reviendra sur les travaux littéraires de Jean-Claude Dugros .

 


27/11/2023
4 Poster un commentaire

Quelques involontaires clics incompris

 

 

 

 

 

Source fontaine de Raunel

 

Monplaisant, au bord de la R.D. 710, la source-fontaine de Raunel -et non celle du Raunel- photo © Bruno Marty

Un lecteur anonyme qui, semble-t-il, a surpris, à plusieurs reprises, l'esquisse d'un billet collégial sur Raunel, hameau sioraco-monplaisanais et cours d'eau adjacent, de la rive gauche de la Nauze, tempête de ne point le voir en ligne. Après plusieurs clics maladroits et involontaires, il a figuré sans avoir été validé mais, heureusement, n'a point été diffusé aux  abonnés de "Terre de l'homme".

Sans avoir l'intention de susciter, prématurément, un intérêt au lectorat, cette élaboration collective, pour l'heure, n'est pas close. D'ardentes personnes contributrices, amies du Raunel et de Raunel, fouillent leurs archives pour enrichir cet assemblage.

 

Puissions-nous, avant Noël, avoir réuni toutes les pièces, dont les plus émouvantes, pour attendre la mise en page définitive ! 

 

 

 


25/11/2023
0 Poster un commentaire