Terre de l'homme

Terre de l'homme

Mois de septembre 2024


Reboostons Terre de l'Homme !

 

 

"Terre de l'homme", comme le fut en son temps "Terres de Nauze", se veut être un lien informatique en recherche de permanence, dans la collégialité la plus ouverte

 

"Terre de l'homme" qui, depuis 4 ans, tente de "paver" son chemin, sans être en "panne sèche", souffre terriblement de ne pas avoir trouvé le moindre nouveau billettiste pour exprimer son humeur sur les aléas de notre temps et, pas davantage, pour relater les réserves citoyennes et satisfactions... tout de même, il y en a. TDH aimerait bien formuler les attentes des gens ou les incompréhensions de systèmes de plus en plus déshumanisés. Le lien TDH serait comblé si des perles rares pouvaient animer des tribunes sur des sujets précis comme l'environnement.

Existe-t-il des thèmes jamais explorés qui, sous réserve de trouver des rédacteurs, pourraient séduire un lectorat encore virtuel. Pensons, au premier chef, au sport... et pas seulement au rugby.

 

Il faudrait donc booster ce blog et lui ouvrir une vigoureuse piste de reconquête.

 

 

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Pour affirmer ce désir de collégialité, tant dans sa forme rédactionnelle que dans sa recherche d'idées, voire d'une forme de modération, il faut établir un contact de terrain et d'échange direct. Pour ce faire, une rencontre de celles et de ceux qui voudraient que ce blog demeure et pour celles et ceux qui  souhaiteraient apporter leurs idées, osons un rendez-vous informel de blogueurs.  Cet échange, voulu courtois, ouvert et constructif, aura lieu le Samedi 2 novembre à 10h à Siorac-en-Périgord, en principe au Club House. 

 

Celles et ceux qui le le souhaiteront, pourront partager un convivial repas à la table de Cécilia. Écot participatif 20 € par convive.

 

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Le blog TDN tint sa dernière A.G. en 2020.

Photo © Bruno Marty

 

 

Les blogs, tous les blogs, par essence, sont fragiles.  "Terres de Nauze" a cessé d'émettre, fin août 2020. Sa reddition, après une douzaine d'années d'existence, plus de 420 000 visites sur une dizaine d'années de publications et environ 500 articles par an sur ses 5 dernières années, était annoncée pour boucler l'année 2020. 

Nous espérons que "Terre de l'homme" aura la même longévité et continuera à perpétuer ce lien essentiel.

 

 

 

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Mais, bigre, au juste, qu'est-ce qu'un blog ?

 

 

Si  vous recherchez la genèse d'un blog, vous pouvez retenir la définition de l'encyclopédie Wikipédia. Un blog, ou blogue, est un type de site web — ou une partie d'un site web — utilisé pour la publication périodique et régulière d'articles personnels, généralement succincts, rendant compte d'une actualité autour d'une thématique particulière. Le Robert, lui, définit cet anglicisme : Journal personnel, chronique d'humeur sur Internet.

C'est un site web, ou une partie, constitué par la publication périodique d'articles (aussi appelés posts ou billets) principalement succincts et classés, la plupart du temps, par ordre antéchronologique (les plus récents en premiers).

 

Un blog se doit, aussi, d'être à notre sens une publication participative, un lien entre les citoyens. Venez en discuter le 2 novembre !

 

 

Billet collégial de la coordination TDH

 

Demain : Claudine Le Barbier, en pérégrine de la vie caritative, résiste à l'avancée du désert médical. Elle a été reçue au Sénat.


28/09/2024
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Ciné-club. La rivière bleue, un documentaire écologiste

 

PAYS de BELVÈS

 

L'Association culturelle de Belvès vous invite ce samedi 28 septembre à 17 h, à suivre la Dordogne, notre fleuve,  dans sa salle, rue Paul Crampel.

 

Pierre Amendola est attendu, ce 28 septembre, à Belvès, pour présenter son documentaire.

 

Rivière bleue

 

 

 

 

Pierre Amen

 

 

La rivière bleue

 

Film de Pierre Amendola et Henri Brett

 

 

bande annonce : https://youtu.be/T_PEg0EvVik

 

 

Ce documentaire de 107 minutes sur la rivière Dordogne aborde tous les aspects de notre fleuve : historiques, touristiques, artistiques, scientifiques, agricoles et piscicoles, artisanaux et industriels, géologiques et écologiques et il est de plus, superbement, filmé et accompagné musicalement.

Le film de Pierre Amendola et Henri Brett,  "La rivière bleue", nous fait découvrir les moindres méandres de la Dordogne en descendant le cours d'eau au rythme de ses paysages et de ses habitants. Le Puy de Sancy, le barrage de Bort les Orgues, les quais d'Argentat, le bourg monastique de Carennac, l'abbatiale de Souillac, Sarlat, La Roque-Gageac, Bergerac, Saint-Emilion, Libourne, autant de sites qui tracent un chemin sinueux, mais mythique vers l'Atlantique. Tout en flânant le long de ses berges, nous découvrons la richesse de sa faune et de sa flore. Nous ouvrons quelques pages d'histoire avec la guerre de Cent Ans et le XVIIIème siècle marqué par l'arrivée du commerce fluvial puis son déclin avec le triomphe du chemin de fer.

 

 

Rivière 100 © Pixabay

 

« La Rivière Bleue » est, aussi, un film sur la pêche au lancer et au vif, la pêche de la civelle, la pêche à l’épervier, l’élevage des vaches de Salers et des Ferrandaises, l’élevage de l’agneau du Limousin et du Quercy et celui des oies du Périgord et du Quercy, la viticulture avec quelques crus célèbres comme Monbazillac, Bergerac et Saint-Emilion ; enfin, la culture de la truffe et de la noix du Périgord.

Conscients du patrimoine que représente la rivière Dordogne, les auteurs, Pierre Amendola et Henri Brett ont voulu montrer ses plus beaux aspects et rester positifs quant aux menaces pour l’écosystème que représentent l’activité hydroélectrique et la pollution aquatique.

 

Année de production: 2009-2014

Durée: 107 min

Réalisateurs: Pierre Amendola & Henri Brett, image en tête de l'article

Thèmes clés : la Vallée de la Dordogne et sa rivière ; son patrimoine naturel, religieux,

gastronomique et historique ; ses gens... le tout emballé dans un ruban musical.


27/09/2024
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André Deltreil incarnait l'occitanisme authentique et sans défaut

 

 

VAL de NAUZE

 

Sagelat - Sainte Foy - Le Got

 

À Sagelat, les occitanistes ont accompagné

l'un des derniers  locuteurs de leur idiome 

 

André Deltreil

 

André Deltreil s'est éteint le 19 septembre à Capdrot. Il vit le jour au Tau, dans la ferme familiale saint-laurentaise, le 21 décembre 1937. Dans son enfance, il prit le chemin de l'école communale de Saint Laurent.

Après une adolescence agricole laborieuse, il fut, à l'orée de 1958, appelé pour ses servitudes militaires qui l'ont amené sur l'autre rive de la Méditerranée quand l'Algérie s'enflamma. Là-bas, André fut blessé et il dut être rapatrié avant la fin de sa période de conscription.

 

De ces mois-là, André a gardé une blessure morale dont il ne parlait pas mais qui, manifestement, forgea sa rigueur de passeur de mémoire. 

  

 

 

 

Sa vie durant, il ne manqua jamais ces rendez-vous avec l'histoire douloureuse de ces conflits qui ont hypothéqué la vie de bien de paisibles citoyens. Son assiduité mémorielle a fait que, pendant plusieurs décennies, il a été porte-drapeau lors des cérémonies. 

 

Libéré de ses obligations militaires, il travailla pendant une première vingtaine d'années à La Barde et dans une seconde période vicennale, il se recycla à l'exploitation des carrières au Got.

Grand travailleur, il aimait le travail de la terre et avait fait de son patrimoine personnel de Bugou, un jardin écologique où il se révéla être un parfait arboriculteur.

Interpellé par l'envahissement des frelons asiatiques, il n'hésita pas à entrer en résistance avec ces indésirables pour limiter ce déferlement préjudiciable à l'équilibre naturel et catastrophique pour le monde apicole.

 

Tout au long de sa vie, il fut un sacré boute-en-train et il appuya bien des phases festives notamment à Sainte Foy et, aussi, à Sagelat où il fut un pilier de la renaissance du comité des fêtes.

Occitaniste infatigable, il aimait apporter les notes plaisantes de vieilles chansons qui, aujourd'hui, ne trouvent plus d'interprètes, parmi elles "Doman, lo prumier de mai ". 

 

Sur les planches, il fut aussi un brillant comédien de la longue pièce "Lo gal a cantat" de Pierre Boissel et, pour la félibrée de 2011, il fut l'ingénu, mais ô combien sympathique, Ricampleu de la Meitat de pòrc de Marcel Fournier.   

 

André, toujours sur le front du bénévolat, pendant plus de 15 ans,  apporta sa disponibilité à l'épreuve athlétique des 100 km de Belvès. Beaucoup de ses compagnons de cette audacieuse entreprise sportive, ce 25 septembre, sont venus l'accompagner à sa dernière demeure.

Au pied de sa sépulture, le colonel Jean-Paul Chaumel rendit un vibrant hommage à l'ardent passeur de mémoire qu'il ne cessa d'être.

 

André n'aurait pas voulu quitter les siens dans l'affliction. Colline, sa petite-fille, qui a impressionné son papy, en jeune et ravissante petite reine, lors de la félibrée de 2011, avec sa touchante homélie, a néanmoins ému toute l'assistance. Les siens ont tout autant pensé l'honorer en donnant à son adieu des accents entraînants et mélodieux. Bernard Ribeiro, en tête du cortège funèbre, joua des airs que le défunt aimait. En l'accompagnant à sa sépulture, le Pincou s'invita sur le chemin et, par deux fois, le "Se canto", repris par nombre des siens et ses amis, affirma la foi occitane de ce chantre du Périgord d'antan.

 

 

 

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André Deltreil sur scène

 

André sur les planches

 

 

Anes de Deltreil

 

Il y a une vingtaine d'années, André  avait constitué, à Bugou, un parc pour un micro-cheptel d'ânes qu'il aimait. André connaissait ces animaux et, certainement, savait que ces équidés ne méritent pas du tout les poncifs ridicules et inexacts que certains humains leur donnent.

 

Meitat de porc

 

2011, devant le pont des abbesses à Fongauffier, Péselo, le juge et Ricampleu avant une répétition de la Meitat de pòrc

 

Texte et photos Pierre Fabre

 


26/09/2024
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Foncaude, portail sioracois du Périgord noir

 

SIORAC-en-PÉRIGORD

 

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Depuis que les lave-linge ont pris place dans tous les foyers, y compris les plus modestes, les lavoirs de villages, a fortiori de hameaux, sont devenus obsolètes. Fallait-il, pour autant, les délaisser, voire les détruire, parce que leur présence n'est plus recherchée pour les travaux domestiques. En général, les élus n'aiment pas voir disparaître ces legs ancestraux qui, à l'époque où ils ont été créés, sont devenus des outils d'hygiène domestique. N'oublions pas que dans les hameaux les plus isolés, il fallait parfois parcourir des distances importantes pour les atteindre ; car, pour leurs implants, il était nécessaire et primordial d'avoir de l'eau vive pour les rendre utiles, utilisables, pratiques et salubres.

 

 

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La niche sourcière de Foncaude. Photo © Bruno Marty.

 

À Siorac, le lavoir de Foncaude, point de départ du ru de même nom, a perdu sa fonctionnalité vers la fin du siècle dernier. Son entretien minimum entaillait peu le budget municipal. Il a permis de le conserver en bon état.

 

Rémy Bruneteau, président du Petit patrimoine sioracois, avec ses "compères" et complices et amis de travaux de sauvegarde de ces liens de nos aïeux*, quand ils ont connu  la possibilité de préhension du budget participatif, initiative citoyenne mue par le conseil départemental, ont présenté un thème d'enrichissement patrimonial. Il fut hissé, par les citoyens, sur la plus haute marche. La valorisation du lavoir de Foncaude concrétisa alors la belle vitrine occidentale de Siorac. 

 

* Paulo Barret, Alain Uro, Alain Chevrier et Jean-Louis Darnige ont été les "jambes" de ces travaux. Rémy cumule les prérogatives de maître d'œuvre et de maître d'ouvrage. Monique Martinet, Sandrine Bruneteau et Jasmine Chevrier, élues municipales, en étaient "la tête". Bien entendu, elles ne restent pas inactives dans l'accompagnement de ces actions citoyennes. 

 

 

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La cérémonie va bientôt commencer.

 

 

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Germinal Peiro, président du Conseil départemental de la Dordogne, a souligné le rôle du budget participatif qui, pour l'heure, va marquer une pause.

 

 

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Rémy  a fait le point sur les avancées patrimoniales... dont celle de Foncaude.

 

 

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Didier Roques, maire de Siorac, a chaleureusement loué le bénévolat qui, à Siorac, n'est pas un vain mot et il a remercié Françoise et Jean-Pierre pour l'apport de la haie de lavande.

 

 

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Avec un point d'humour, Germinal, en occitan, parla de la température de l'eau. Didier précisa que celle-ci ne dépasse jamais 23°. 

 

 

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Cette eau limpide et transparente sourd de terre en bordure du lavoir. Elle se révèle être un micro bassin de vies plurielles, poissons, écrevisses. Elle est équilibrée d'une flore aquatique.

 

 

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Patricia Lafon-Gauthier, conseillère départementale, se prépare à rompre le ruban.

 

 

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Le ruban est coupé.

 

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La "vitrine" est dévoilée. Les artisans qui ont élaboré le panneau sont de part et d'autre du panneau.

 

 

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La plantation d'un arbre, geste écologique et libertaire, bien antérieure à notre grande Révolution, a toujours été symbolique. Contrairement aux Mais, tradition multi-séculaire qui sacrifie des arbres, car, hélas, dans trop peu de localités, on plante de jeunes arbres pour marquer ces moments festifs, la plantation est tout le contraire d'un sacrifice.

 

 

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Alain et Rémy ont bien travaillé.

 

Photos © Bruno Marty

Texte d'introduction et légendes Pierre Fabre

 

 


25/09/2024
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Le patrimoine minier de Merle a impressionné ses visiteurs.

CLADECH-lez-VEYRINES

Les mines de Merle

 

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Dans ces reliefs collinaires partagés entre les entités de Cladech et Veyrines-de-Domme,  toutes proches d'Allas-les-Mines et de Lachapelle-Péchaud, sous le Second Empire, les pioches et les pelles des mineurs ont creusé un labyrinthe de galeries, environ 4 500 mètres. Celui-ci, sous le goulet du départ du Neufond, au niveau du hameau de Merle et sous la Malvie cladéchoise, tissait un complexe gruyère sous les champs, les pâtures et bosquets. La vie rurale, pour 86 ans, devint une coexistence paisible entre les paysans et les mineurs. Certains de ces travailleurs passaient d'une activité à l'autre.

L'AROEVEN, association régionale des œuvres de vacances de l'Éducation nationale, bien après l'effacement de l'exploitation minière, reprit le site pivot de cette friche minière. Là, la pédagogie et les loisirs ont supplanté le labeur de ces travailleurs de l'antre de la terre.

Dans un récent billet, "Terre de l'homme" a rappelé que grâce au travail extraordinaire d'Alain Paulhiac, de Magdeleine Cocagnac, de Jean-Louis Monribot, suivis d'autres intervenants, Merle, qui a bien failli chuter dans le gouffre de l'oubli, s'est inscrit sur le chemin de la mémoire.

https://terre-de-l-homme.blog4ever.com/articles/mois-de-septembre-2024

 

L'AROEVEN, après s'être défait de ce lieu chargé d'histoire, a remis les clés à Hélène et Érick Mathis, ils venaient de l'urbaine Brie. Ils ont adopté le Périgord pour créer, là, une structure polyvalente qu'ils ont nommée le Domaine des Coquelicots

 

Hélène et Érick, pour les journées du patrimoine, ont largement et généreusement ouvert leurs portes au public. Ils ont accueilli plus de 100 personnes sur ce bouclage estival amorçant l'automne. 

 

 

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Sur la photo du haut, le décor saisissant des fours à chaux. La photo du bas, juste à côté des vestiges de ces fours, présente le théâtre en plein air qui a été érigé là par l'AROEVEN.

 

 

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Les visiteurs de l'après-midi du samedi ont eu la chance d'avoir une météo favorable. Dans les jardins des Coquelicots, Isabelle Petitfils et François Muñoz ont préparé leurs hôtes à la visite des extérieurs.

 

 

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L'image du haut est l'entrée de la mine haute avec son énigmatique "parvis". L'AROEVEN a su reconstituer un embryon de voie minière où trône un bien ancien wagonnet. L'ancre de marine est une allégorie.

 

 

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François Muñoz, pendant des années, a été un bénévole de l'AROEVEN. Il  a longuement  expliqué les "mystères" de cet accès. Il dévoila le sens de MDLC qui, néanmoins, sans ouvrir de polémique, a deux interprétations. MDLC, pour certains, veut dire mine de lignite de Cladech. Le regretté Gorges Fongauffier, qui fut mineur et résistant dans ce lieu, qui fut un foyer de partisans, opta en son temps pour mine de La Chapelle. Notons que la  mine avait une concession qui incluait le sous-sol de l'ancienne commune de La Chapelle-Péchaud. Elle comptait même une partie de Saint-Laurent.

 

 

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Là, Isabelle présente une autre entrée de la mine haute. Celle-ci est privative et les propriétaires ont bien voulu permettre aux visiteurs de parcourir cette galerie maçonnée sur une cinquantaine de mètres. Au-delà, elle continue mais, non-sécurisée, elle est fort dangereuse. 

 

  

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Isabelle guide les visiteurs dans l'antre de la terre.

 

 

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Là, Isabelle, sur le trottoir d'accès au principal bâtiment, introduit ses découvreurs dans le musée circonstanciel de Merle.

 

 

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Une vingtaine de magnifiques tableaux restitue les 9 décennies de la vie de Merle.

 

 

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François, Érick et Isabelle abordent avec Jean-Jacques Jarrige, géologue, la rencontre avec les découvreurs de Merle.

 

 

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L'exposé de Jean-Jacques Jarrige fut plus qu'intéressant. Il conta l'histoire géologique de ce lieu qui est sur une faille souterraine. Il pointa la double avancée de l'océan jusqu'à Merle puis, naturellement, son double recul. Lors des questions réponses, il regretta de s'éloigner du lignite mais en répondant à une interrogation, il estima que l’extraction du gaz de schiste* est complexe. Elle nécessiterait beaucoup de rigueur technique pour se soustraire des polémiques. Il rappela la pauvreté du lignite. Son exploitation fut en grande partie liée au contexte historique. Le produit des houillères du Nord et du Pas de Calais filait, prélevé par les Allemands après les vicissitudes de l'histoire. 

 

* La question controversée de l’extraction du gaz de schiste est passée depuis quelques années, de l’Amérique du Nord au reste du monde et nourrit un débat public intense dans chaque pays qui envisage son exploitation ou expérimentation. Le procédé d’extraction de ce gaz naturel, la fracturation hydraulique ou plus communément  fracking , et les impacts de cette pratique sur l’environnement sont au cœur d’une controverse techno-scientifique qui mobilise un large éventail d’acteurs. 

https://www.sciencespo.fr/ceri/en/content/la-controverse-sur-le-gaz-de-schiste-what-frack-going

 

 

 

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À gauche, Isabelle et Érick devant une table d'outils dont une lampe de mineurs.  À droite, Hélène et Érick, les sympathiques maîtres de céans.

 

Photos © Bruno Marty

Introduction et commentaires Pierre Fabre

 

 

Demain, "Terre de l'Homme" revient, avec son premier regard automnal, sur le cheminement patrimonial porté par l'Association du Petit Patrimoine. Une réussite concrétisée par le budget participatif du département. Siorac a su soigner, au Lavoir de Foncaude, sa porte du Périgord noir.

24/09/2024
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