Terre de l'homme

PAYS de BELVÈS

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Une nouvelle exposition photographique intitulée "Les bois flottés démoniaques de la Dordogne" est visible dans ma galerie de Belvès*.

Depuis 2010, hors saison touristique, je parcours la Dordogne en SUP (Stand Up Paddle) depuis son entrée dans le département,  aux environs de Saint-Julien-de-Lampon jusqu'au barrage de Mauzac, soit sur près de 100 km de rivière. J’explore en sessions solitaires, les couasnes, les cingles, et les bras formés par les îles qui sont inaccessibles en période d’étiage de la rivière.

En quatorze ans, j’ai réussi à collecter 17 prises de vues originales et naturelles que je présente en grand format.

En dehors de la découverte, j’espère que les visiteurs de l’exposition laisseront libre cours à leur part d’imagination, au vu de ces photos prises depuis ma planche de SUP.

Bruno MARTY

* Galerie Photo Marty, 10 rue du Fort à Belvès

Exposition photographique 2023/2024,

sur rendez-vous par mail à : marty.bruno24170@gmail.com

Voici un petit florilège des prises de vues présentées dans la galerie.

Photo de gauche :

Prise de vue réalisée au début du printemps, depuis ma planche de SUP, dans la "couasne" (bras de la Dordogne) du Coux.

Profitant des hautes eaux de la rivière, j’ai réussi à la parcourir entièrement en franchissant des embâcles naturels obstruant le bras qui se rétrécissait au fur et à mesure de mon avancée au fond de la couasne.

Photo de droite :

Prise de vue réalisée au printemps, depuis ma planche de SUP, sur la Dordogne entre Siorac-en-Périgord et le Buisson-de-Cadouin.

D’importants massifs de renoncules aquatiques en fleurs ont envahi le cours de la rivière. Ceux-ci ondulent avec grâce au gré du courant. Effet visuel magique garanti !

Photographies © Bruno MARTY

Arbre généalogique libre de droit

La généalogie, une recherche accessible à tous.

Vous aimeriez savoir si votre trisaïeul a pu être envoyé, par la mansuétude d'Adolphe Thiers, en Nouvelle Calédonie, en 1870, comme le disaient certains grands-parents, ou souhaiteriez-vous explorer le temps où votre quintaïeule a pu être lingère chez la bonne dame de Nohant ou si, plutôt, elle a pu suivre un maçon de la Creuse quand Haussmann recomposait Paris. Il vous faudra, au moins, savoir si l'hypothèse du lignage est possible ou avérée. Pour ce faire, vous aurez besoin  de bâtir votre arbre.

Si vous avez de la patience, de la méthode et du temps de libre, vous pouvez en parcourant les documents d'état civil accessibles dans les mairies, reconstituer les lignages de vos ancêtres. Attention, cela prend un temps considérable, surtout si vos ancêtres viennent de provinces lointaines et diverses.

Une première recherche d'adeptes de ce lien.

Une généalogiste passionnée se propose de permettre aux non-initiés, de découvrir la méthodologie d'appropriation de l'outil.

Plus tard, si un cercle minimum se constitue, elle rencontrera les intéressés.

Pour aller plus en avant, alors, il vous sera recommandé de venir avec votre P.C portable car, sans cela, vous ne pourrez rien faire de concret.

Faites-vous connaître auprès de la généalogiste garrigue.lydie@orange.fr

Elle verra, si un minimum de personnes en manifeste le désir, si elle peut constituer un atelier.

Prospect de l'animatrice culturelle du C.D.F de Sagelat.

Sur les pas de Guy de la Nauve.

Léon, Marc, J-Jacques, Paul Bonfils-Lascaminades naquit à Belvès, le 1er mai 1895. Il décéda à Paris 16ème, le 8 janvier 1971.

Par jugement du Tribunal de Sarlat, du 19 janvier 1923, son patronyme devint Bonfils de Lascaminades.

Le 5 septembre 1922, il épousa, à Sarlat, Jeanne-Aimée Sengence. À Paris 16ème, il épousa, en second mariage, le 10 août 1939, Suzanne-Élisabeth Vaudurce.

L'office notarial belvésois des Bonfils-Lescaminades s'est transmis de père en fils.  Léon, Marc, J-Jacques, Paul fut le dernier. Il n'exerça qu'une très courte période.  Ce dernier prit le pseudonyme de Guy de la Nauve. Il est devenu  l'homme de lettres qui a écrit Anaïs Monribot. A priori, il ne laisse pas de traces d'autres œuvres.

Il aurait pris son héroïne, transformée par licence romanesque en épicière "vipérine", mais selon la "conservatrice" de la mémoire de l'homme de lettres, elle aurait bel et bien existé dans cette campagne belvésoise mais, à ceci près, elle ne s'appelait pas Monribot et n'était pas épicière. Pour respecter ses concitoyens, l'auteur s'est plu à transformer bien des noms pour rédiger son roman et a pris plaisir à patoiser ou tout simplement à pointer les fautes du langage courant. Elles font litière des négations et, surtout, empruntent souvent à tort l'auxiliaire être en lieu et place d'avoir, pour la conjugaison. Anaïs disait "J'y suis étée." pour "j'y suis allée". Cette faute, jadis courante, venait de l'occitan car, dans cet idiome, la conjugaison est différente du français.

Une image de Guy de la Nauve retrouvée sur la toile par Francis Carcenac

Le blog "Terre de l'homme"  a publié le 19 décembre 2020, "Sur les pas d'Anaïs", un billet qui venait en greffe des travaux d'Annie Delpérier, une figure de proue de la poésie en Périgord, avec un regard plus intensif sur "sa" Double.

Ce qui paraissait dommage, c'était de ne point avoir une image de l'auteur d'Anaïs Monribot , vieille bigote, originale et détestable, qui ne vécut que dans l'imagination du narrateur.

https://terre-de-l-homme.blog4ever.com/sur-les-pas-d-anais

Francis Carcenac, le petit cousin de Michel, médecin honoraire et aussi homme de plume belvésois qui, dans sa jeunesse, a bien connu Bonfils de Lascaminades, soit alias Guy de la Nauve, trouvait surprenant que personne n'ait de photographie nette de ce personnage. Il partit en recherche sur le "net" et trouva celle ci-dessus. 

Pour garder notre rang, ma pauvre mère tenait à l’habillement. Elle faisait " Dame " le dimanche, pour monter à la paroisse, avec sa capote à brides nouées sous le menton, sa robe de soie noire et son ombrelle. La seule chose qui la distinguât de ces dames qui croient tenir le haut du pavé, c’est qu’elle ne portait pas la voilette.  (Guy de Lanauve)