Terre de l'homme

Terre de l'homme

Mois de juin 2021


Les artistes du Bercail vous attendent ce samedi à Carves.

 

CARVES

 

S'il existe, parmi beaucoup d'autres, dans notre limbe nauzérois -et tout particulièrement dans son corridor beuzien- un site qui appelle le respect, c'est bien le Bercail.

 

Nous connaissons, tous, cette vieille expression rentrer au bercail qui, dans un sens qui peut aller jusqu'au ressourcement, se dit d'une personne qui revient chez elle, après une longue absence, un militaire, ou un fonctionnaire, ou un formateur qui, après une carrière riche de péripéties, revient dans sa maison natale, pour y demeurer. 

 

Cette expression était, à l’origine, employée au Moyen Âge dans le monde agricole et plus particulièrement pastoral.  Ne sommes-nous pas, tous, de proches -ou plus anciens- descendants de ce monde paysan qui est le nôtre ! Le "bercail", jadis, désignait un troupeau de moutons. Ce terme provient en effet d’une contraction entre le mot "bercal", qui voulait dire brebis en ancien français, et "bétail".

 

Le bercail, dans le monde contemporain, a pris une dimension plus large. Il garde, cependant, pour tout un chacun, le sens de notre site de référence. Quand, à la fin du siècle dernier, des décideurs ont voulu imaginer un éconyme pour sceller la vie associative, qui prit pour pivot la demeure historique sainte-foyenne de la Barde, ils ne pouvaient mieux choisir que celui du Bercail.

 

 

Bercail

 

 

Madame, Monsieur,

 

Depuis plusieurs années maintenant, l'équipe artistique professionnelle de la Compagnie Les Z'Igolos intervient au sein du foyer APEI - Le Bercail de Sainte Foy de Belvès. 

Les projets et les créations se succèdent ; souvenez-vous de "Musée Interactif" proposé en janvier 2018. Puis de "Ah Fables !" en 2020.

Depuis un peu plus d’un an, cette troupe d’apprentis comédiens hors du commun, encadrée par les intervenants professionnels de notre Compagnie et soutenue par l’équipe éducative du foyer A.P.E.I. Le Bercail, a travaillé d’arrache-pied autour d’un conte détourné, afin de donner naissance à une performance théâtrale parodiant la comédie musicale.

La première partie sera assurée par le groupe de l’Eveil Musical encadré par Christina.

Entrée libre !

 

Ça se passera à Carves, dans "La P'tite Salle", et ce sera ce samedi 1er juillet à 15h.

 

Toute l'équipe encadrante vous serait très reconnaissante de bien vouloir nous aider à promouvoir cet évènement.

 

Bien théâtralement,

 

 

 
Richard Pigree

Pour "Les Z'Igolos",

Richard Pigree

 

 
 

 

​Compagnie  Les  Z'Igolos

 Compagnie de Théâtre & Ateliers d'Art Dramatique

Chorale & Cours de Chant individuel

24 170 CARVES

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Contribution partagée

 

La Compagnie Les Z'Igolos

Le collectif des artistes du Bercail

 

"Terre de l'homme" est toujours à la recherche de référent(e)s, désireux, désireuses, par leurs contributions rédactionnelles ou (et) photographiques à donner de l'allant à la vie citoyenne, associative, culturelle et sportive des hameaux, des villages et des cités de leur bassin de vie.

 

catherinemerlhiot@gmail.com

 

 


28/06/2023
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Des Hauts du Nord aux rives de la Seine ( Partie I )

 

Jacky L Délaissant provisoirement la lointaine Ethiopie de son enfance, Jacques Lannaud nous convie à effectuer un voyage dans le Nord de la France.

 

 

 

 

Sur le chemin, les vastes étendues de friches, pâturages, champs, bosquets, cours d’eau, canaux se succèdent, des horizons plats que le vent balaye sans merci une bonne partie de l’année, champs propices pour éoliennes, que de faibles ondulations collinaires ponctuent à intervalles obligeant le conducteur à ne pas rater les quelques virages afin de poursuivre tout droit vers cet horizon sans fin qui se perd dans une brume légère d’évaporation.

Voilà qu’apparaissent les traces indélébiles de cette civilisation industrielle des XIXème XXème  siècles, les marqueurs de l’histoire de ces milliers de gens, ces " gueules noires " qui travaillèrent sans relâche, jour et nuit, pour extraire ce charbon si profond sous terre, dans un air vicié par les poussières qu’ils respiraient à plein poumons. Travail, ô combien éprouvant, usant, facteur de cette horrible silicose qui raccourcissait inexorablement leur souffle et la durée de leur existence.

 

 

 

corons
terril

 

 

                                  Corons                                                      Terril     

 

Leur visage ponctué de poussière noire incrustée dans la peau, bon nombre d’entre eux se sont éteints dans ces petites maisons de brique juxtaposées, les corons, qui défilent le long de la route, dans les affres d’un souffle court, inefficace dont la thérapeutique médicale d’alors n’avait pas les moyens de relever les défis. A la vue de ces terrils au faîte conique, de couleur sombre, sur lesquels quelques arbustes courageux ou des herbes folles s’agitent, la magnifique chanson, obsédante de Pierre Bachelet, envahit mon esprit :

Au Nord, c’étaient les corons

La terre c’était le charbon, le ciel c’était l’horizon

Les hommes des mineurs de fond.

Et j’avais des terrils à défaut de montagnes,

D’en haut je voyais la campagne, Mon père était « gueule noire » comme l’étaient ses parents

Ma mère avait les cheveux blancs

Ils étaient de la fosse comme on est d’un pays

Y avait à la mairie le jour de kermesse une photo de Jean Jaurès

Chaque verre de vin était un diamant rose posé sur fond de silicose

Ils parlaient de 36 et de coups de grisou, des accidents du fond du trou

Ils aimaient leur métier comme on aime un pays, c’est avec eux que j’ai compris ;

Au Nord c’étaient les corons….

 

Mais, au fur et à mesure, nous quittons cet attachant pays de Flandres, nous nous enfonçons dans cette attrayante région qu’est le Bassin parisien fait de vastes plaines, collines et plateaux de faible altitude, un paysage sédimentaire. Nous venions de laisser derrière nous les collines de l’Artois le séparant de la plaine flamande, limité à l’ouest par le massif armoricain, il est séparé de notre Aquitaine par le seuil du Poitou et repose sur de la craie du Crétacé Supérieur. Et, cette craie très étendue posséde une forte porosité, de nombreuses fissures, c’est une craie karstique dans laquelle se situe un aquifère qui fournit 11à 12 milliards de m3 d’eau/an.

Maintenant se présente le pays de Caux délimité au Sud par la Seine, occupé au départ par la tribu des Calètes, conquis par Jules César en 56 av. J.C. et, ensuite occupé par les Francs où se développa le monachisme médieval au sein d’importantes abbayes et monastères.                                                 

En aval de Rouen, la Seine se prélasse, coule sans se presser, les marées se font, encore, sentir et le fleuve est d’une largeur impressionnante, s’étale dans des méandres gigantesques qui forment des boucles, lacif comme un immense serpent assoupi sous le chaud soleil de Juin. Fleuve majestueux ayant creusé son lit dans cette tendre craie à la suite de la fonte des glaces quaternaires dont les eaux furieuses et torrentielles ont créé la voie, se heurtant à la résistance de roches dures qu’elles ont contournées en inversant leur cours. Longues courbes sinueuses avant l’immense estuaire où se jette le fleuve. Là c’est quasiment une petite mer que l’on découvre depuis le haut tablier du magnifique pont de Normandie qui enjambe le fleuve. Sur la rive droite, au loin, se trouve le grand port du Havre, sur la rive gauche la délicieuse ville d’Honfleur où naquit le compositeur Eric Satie connu pour ses célèbres Gymnopédies…

Mais, le voyage se poursuit là où je voulais revoir sur cette rive droite, en aval de Rouen, cette boucle l’une des dernières. De là, débouchèrent le 24 Mai 841 ces fameuses embarcations, ces drakkars, toutes voiles déployées, remontant la Seine et dont les occupants, les vikings se livrèrent à un des premiers saccages de la basse Seine.

 

 

Jumiège 1
jumiège 2

 

 

                                            La grande abbaye normande de Jumièges

 

A cet endroit, s’élèvent, encore, à une hauteur vertigineuse, le splendide squelette architectural de pierre blanche de la grande abbaye normande de Jumièges, d’inspiration romane, fondée en 654 par la volonté de Clovis II et de son épouse Bathilde, confiée au moine Saint Phillibert. Vers 700, c’est un lieu prospère où de nombreux moines et compagnons ont défriché les terres qu’ils ont transformé en jardins, vergers, cultures céréalières, vignobles, pâturages où l’on fabrique de l’huile à partir de cétacés où l’hotellerie permet d’accueillir les voyageurs ou des gens en errance. D’un côté, le corps dépouillé de l’église abbatiale, entourée de deux tours octogonales qui culminent à 46m, une nef de 25m le tout communique avec l’église St Pierre par un passage vouté dit  « passage Charles VII » venu visiter cette ruine imposante.

Nous quittons Jumièges le cœur gonflé par la beauté du site pour Rouen en longeant le fleuve, peut-être, ancien chemin de hallage, les vikings le remontèrent eux sur leurs redoutables embarcations, le ventre plein à craquer de leur butin.

 

 

giverny

 

 

                                                              Giverny

 

Car, le véritable objectif de notre randonnée se situait en amont, au- delà de la cité rouennaise. Les champs , les bordures de route sont remplis de coquelicots et de fleurs printanières, le soleil matinal enveloppe la végétation d’une lumière diffuse et vaporeuse, voilà qu’apparraît le village du grand peintre qui a révolutionné la peinture, Giverny. Ce village de 479 âmes s’étire le lond des rives droites de la Seine et de l’Epte et, là, dans l’enclos paroissial de l’églse Ste Radegonde, nous découvrons la tombe de Claude Monet enfouie dans la végétation et les fleurs.

 

 

Jacques Lannaud

 

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Demain. Mein Kampf [critique d'un ouvrage ô combien dévastateur et brûlant], par Pierre Merlhiot.

Jeudi. Retour sur Guy Ducoloné... avec son attachement affectif au Périgord.

 

À suivre.

Histoire de panneaux, P-B F  

Une critique citoyenne -mais pondérée- sur l'adressage,  en cours de mûrissement, P-B F 

 

 

À propos des personnages inconnus, si possible à associer à un lieu, ce blog est tout naturellement preneur de billets sur ces passeurs de mémoire avec une recherche plus particulière pour les profils féminins qui ont principalement œuvré pour l'intérêt général.

 

L'idéal étant de présenter des personnes qui se sont impliquées dans le bénévolat le plus désintéressé… mais cela peut être nuancé. Il n'est pas strictement nécessaire de pointer une recherche sur des personnages de la dimension de Joséphine Baker, elle serait trouvée au premier regard, mais des profils moins connus qui, dans la vie citoyenne, culturelle, sportive ou associative, font -ou ont fait- vivre une cause, le téléthon par exemple, un lieu de handicapés, la Résistance, une délicate mission environnementale, ou qui ont relancé des savoir-faire ancestraux, suscité la renaissance d'un hameau, remis en chantier des vieux métiers, etc, etc.

 

Adresser textes et photo(s) à :

 

catherinemerlhiot@gmail.com

 

 


30/06/2021
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Apéritif dinatoire ce 9 juillet à la Halle de Capelou.

 

PAYS de BELVÈS

 

 

J-Pierre Sinico

 

Le président J-Pierre Sinico toujours fer de lance du C.A.B

Photo © Pierre Fabre

 

La Covid 19 a, hélas, mis en jachère les manifestations sportives de l'an dernier ainsi que celles de cette année, cependant  la continuité athlétique ne doit point fléchir. Les forces vives qui ont permis ces magnifiques rencontres, doivent, pour concrétiser leur permanence, se retrouver pour  prendre date. D'autres temps forts vont revenir.

 

Jean-Pierre Sinico, l'infatigable président du C.A.B, évitons de dire l'inamovible ou irremplaçable, toutes les têtes sont amovibles et remplaçables, appelle les bénévoles et partenaires des péripéties athlétiques belvésoises à venir à l'apéritif dinatoire de ce 9 juillet à 19 heures, à la Halle de Capelou.

 

Pour l'intendance, il est demandé aux bénévoles de bien vouloir s'inscrire dès maintenant. 

 

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Demain. Des Hauts du Nord aux rives de la seine, volet n° 1, par Jacques Lannaud.

Après-demain. Mein Kampf [critique d'un ouvrage ô combien dévastateur et brûlant], par Pierre Merlhiot.

En fin de semaine. Retour sur Guy Ducoloné... avec son attachement affectif au Périgord. 

 


29/06/2021
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La contribution photograhique de Jean Bonnefon, sur le Pont du Garit dans la tourmente de 1944 et la liesse de la délivrance de 1945.

 

Qui est Jean Bonnefon.

 

Présenter Jean Bonnefon, autour du Pont du Garit, serait aussi insolite qu'être l'introducteur d'Yves Duteil à Précy-sur-Marne ou de Francis Cabrel à Astaffort.

Jean n'est pas un quelconque pilier de l'ouvrage berbiguiéro-cypriote. Il est le conservateur de son âme. Le 173ème maillon de Terre de l'homme, en rejoignant ce lien, tant inter-vallées qu'inter-collinaire, saura, nous n'en doutons pas, apporter à ce  bassin de vie, la fougue d'occinatiste et de poète qui, à bien des occasions, a fait vibrer ses admirateurs.

 Jean Bonnefon

 

S'il fallait le définir, retenons l'aphorisme qui se dégagea de son brillant discours félibréen, en 2000, aux Eyzies, "Per saubre ont vas te cal saubre d'ont venes", c'est à dire dans la langue toute récente  qui se parle, aujourd'hui, sur les berges de la Dordogne, "Pour savoir où tu vas il te faut savoir d'où tu viens".

 

P-B F

 

 

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Jean Bonnefon a été supris par l'image publiée, avant-hier, où Lucien Bonnefon, son père, aurait été reconnu par une amie de Thérèse Tabanou. La réaction de Jean à ce témoignage, il mérite une confirmation ou une invalidation, a, au moins, écarté l'hypothèse de 1944, car Lucien Bonnefon n'était, à cette date-là, pas rentré de captivité. Espérons qu'une mémoire cypriote pourra dénouer l'écheveau.

L'instituteur, ou présumé instituteur, n'est pas nommé. Là, aussi, il faudra faire appel à de lointains souvenirs pour cerner l'exactitude. Rien n'est joué !

Les images de 1944 étaient fort rarement en couleurs, cela ne permet pas, pour autant, d'affirmer une quelconque date. Cette photographie traduit néanmoins une belle scène d'apaisement et d'engouement populaire. Manifestement, elle "colle" à l'intense soulagement des  personnes de cette image.

 

Le malheur est que souvent, bien souvent, trop souvent, ces précieux souvenirs ne sont ni légendés ni datés.

 

 

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BERBIGUIÈRES & SAINT CYPRIEN

 

 

Pont du garrit dynamité 24 juin 1944

 

Berbiguières et St Cyprien. Le Pont du Garit dynamité par une opération de la Résistance. Les partisans voulaient-ils contrarier les évolutions des hommes du Führer... cela paraît probable mais on situe, assez mal, la stratégie. 

 

 

Repas de quartier la Couture à st Cyprien le 8 mai 1945

 

Saint Cyprien. Repas de quartier La Couture le 8 mai 1945. À l'exclusion des enfants, et encore, il paraît fort peu probable de trouver des personnes qui ont participé à ce moment libertaire.

 

 

Lucien Bonnefon 27 mai 1945 retour de captivité

 

St Cyprien. Le retour de captivité de Lucien Bonnefon, le 27 mai 1945. Les étendards de la Libération arborent les couleurs du souffle victorieux.

 

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Demain lundi 28 juin. Qui était ce personnage d'exception ?

 

 


26/06/2021
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Une toute petite fille, 77 ans après, qui ne sait oublier son inextinguible blessure.

 

 

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IMG_2149

 

C'est toujours un moment émouvant, pour Claudine, de fleurir le nom de son père. Il donna sa vie avec trois autres malheureux pris dans les griffes de l'occupant, pour libérer la société d'un affreuse hystérie. Alain, le compagnon de Claudine, hospitalisé ne pouvait être de ce moment de recueillement.

Photo © Pierre Fabre

 

Claudine chaque année, le 27 mai, a participé à la Journée de la Résistance au Mémorial du rond-point de Fongauffier. L'an dernier et cette année ce pèlerinage mémoriel, à cause de la Covid 19, fut remplacé par un simple dépôt de gerbe. Pour respecter les prescriptions édictées par les autorités les familles n'ont pas été associées à ce fleurissement.

Qu'à cela ne tienne Claudine, cette année comme l'an dernier, a élaboré une superbe croix de Saint Jean pour l'amener à la stèle érigée en souvenir de l'assassinat perpétré par les hommes du führer.

 

 

  

Plaque

 

La plaque sur le mémorial abandonné à la nature entre les R.D 53 et 710. Cette plaque fut changée il y a une vingtaine d'années. Soyons gré à Jean-Pierre Lavialle, alors maire de Belvès, d'avoir pris en compte le souhait de voir gravé dans le marbre l'attribution de cet acte barbare aux nazis plutôt qu'aux Allemands. 

 

Il ne s'agit pas d'oublier que de l'autre côté du Rhin de nombreux, hélas beaucoup trop nombreux, Allemands, ont approuvé leur dictateur mais ce serait faire injure à nos voisins germaniques qui ont souffert du nazisme. N'oublions pas la Rose blanche.   Pascali — Wikipédia

 

La Rose blanche (en allemand : Die Weiße Rose) est le nom d'un groupe de résistants allemands fondé en juin 1942 , pendant la Seconde Guerre mondiale, composé de quelques étudiants et de leurs proches. ... Traven, La Rose blanche (1929). Le groupe est arrêté en février 1943 par la Gestapo et ses membres sont exécutés.

 

 

av de la Résistance

 

Photo © Pierre Fabre

 

La commune de Belvès, ce n'était pas encore Le Pays de Belvès, a tenu à s'impliquer dans le devoir de mémoire. Après la Libération ce sont les patronymes de Michel Giffault et de Jacques Manchotte qui se sont imposés, pour une section de la route de Monpazier et pour la rue commerçante, dite grand rue, en hommage à deux des siens tombés au barrage de Tuilières le 9 août 1944. Plus tard une rampe dans le prolongement du Bout du Monde* a été nommée rue Flandres-Dunkerque et, enfin, à la fin du siècle dernier Jacques Ribette fit adopter l'odonyme d'avenue de la Résistance avec la greffe d'une niche souvenir.

 

* Bataille historique de mai 1940.

Ce nom a été donné en souvenir de la grande bataille à laquelle participèrent de très nombreux combattants français et en particulier bretons. Leur sacrifice permit le rembarquement pour l'Angleterre d'environ 350 000 soldats alliés qui devaient y poursuivre le combat et préparer la Libération.

Pendant 6 semaines une bataille en Flandres et à Dunkerque a fait 86 000 morts. Des combattants qui se sont retrouvés coincés entre les troupes allemandes et la mer où ils ont attendu des bateaux pour évacuer.

 

Retenons de cette petite promenade mémorielle son côté intime... manifestement trop intime. Elle n'a pas franchement motivé et c'est fort dommage. La nuit, certes, fut orageuse et la campagne humide n'incitèrent guère à l'emprunt des sentes pour le souvenir de malheureux qui ont perdu leurs jeunes vies pour notre liberté. C'est bien dommage. Nous essayerons de tenter, pour les journées du Patrimoine, un autre regard sur ce passé qui devrait ne point vaciller dans le champ de l'oubli. 

 

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Demain dimanche 27 juin. Qui était ce personnage d'exception ?

Lundi 28 juin. La contribution de Jean Bonnefon sur le Pont du Garit dans la tourmente de 1944.

 


25/06/2021
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