Terre de l'homme

S'il est un saint du calendrier qui est connu de tous, c'est bien Sylvestre. Sylvestre 1^er ou Silvestre 1^er, né à Rome et mort dans la même ville, le 31 décembre 335, est un évêque de Rome qui, selon l'Église, accéda à l'épiscopat, le 31 janvier 314.

A priori, il est bien placé dans l'architecture calendaire car il n'a jamais bougé de sa place de clôture de l'année. Il est surtout bien connu pour les manifestations hivernales de la table. Elles se préoccupent fort peu du très lointain pontificat de Sylvestre.

La Saint Sylvestre à Sydney est une des premières nuits de l'été austral. Image France bleu

Qui était Saint Sylvestre ?

https://www.saintdujour.info/saint-sylvestre/

Le nom de Saint Sylvestre fait référence dans le calendrier, au dernier jour de l'année, le 33ème pape, mort en 335, joua cependant un rôle important dans l'histoire de l'Eglise. Le pape Sylvestre est un des premiers saints non martyrs. Il fut le premier pape de la paix constantinienne.

Un jour purement arbitraire.

Le calcul complexe du calendrier* dit grégorien a mis là, une semaine après le solstice d'hiver, ce jour arbitraire qui, en Occident, est déterminant pour changer d'année. La plume bicéphale  d'Erckmann-Chatrian, dans l'Ami Fritz, roman de 1864, cite la Saint Sylvestre comme un repère immuable. "Après midi, Kobus se rendit à la brasserie du Grand-Cerf, et retrouva là ses vieux camarades, Frédéric Schoultz, Hâan et les autres, en train de faire leur partie de youker, comme tous les jours, de une à deux heures, depuis le 1^er janvier jusqu’à la Saint-Sylvestre."

*  En concevant le calendrier républicain, les scientifiques n'ont pas trouvé de solution là où il est impossible d'en trouver. Les hasards de la "grande horlogerie" laissent mouvoir les astres avec leurs rythmes et ils échappent à la simplicité arithmétique. 

Ne dites pas que le calendrier est le résultat des travaux lyriques de Philippe-Nazaire Fabre, dit d'Églantine. Le poète dantonien ne fut que celui qui imagina  les noms que nous connaissons tous. L'œuvre du calendrier révolutionnaire est collégiale. Charles-Gilbert Romme, député du Puy de Dôme, et Claude-Joseph Ferry, député des Ardennes, en furent les initiateurs. Ils s'appuyèrent sur des hommes de sciences, Dupuy, Guyton-Morveau, Lagrange, Lalande et Pingré. Ils associèrent le peintre David. Ils ont porté là un calendrier dont la logique voulut qu'il épousa pour premier jour l'Équinoxe d'automne. Elle symbolise l'égalité entre le jour et la nuit.

Pierre Fabre

Lascaux IV Centre International de l'art pariétal

https://les-grands-sites-du-perigord.com/

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Quand, en Périgord, on dit art pariétal, spontanément nous pensons à Lascaux parce que ce site est notre fierté. Bien entendu, l'art pariétal, comme "Terre de l'homme", n'a pas de frontières.

Un contributeur qui tient à garder l'anonymat, qui se définit "le contributeur", a fait parvenir l'excellente contribution qui suit. Il nous dit s'écarter des commentaires lénifiants, répétitifs et convenus (sic)... ce qui peut, au passage, égratigner certaines plumes. Acceptons la règle du jeu sur "Terre de l'homme".

Son texte appelle à une rencontre pour la fin janvier. Espérons qu'il nous en dira un peu plus, surtout pour confirmer la date, l'heure et le lieu.

P.F

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Donner un sens à l’Art pariétal.

Tel est l’intitulé d’une contribution anonyme dont seule votre éthique décidera de la publication ou non dans « Terre de l’Homme »
Pourquoi l’anonymat ? il peut permettre des commentaires enrichissants et neutres qui nous changeront des commentaires lénifiants, répétitifs et convenus. Le « off the record » pardon, la communication anonyme a pris une très grande importance parce qu’elle permet un débat plus démocratique ( voir les deux pages que Le Monde consacre à ce sujet dans son numéro du 25/26 décembre).
Enfin, le choix du sujet "L’Art des Cavernes au paléolithique" semble parfaitement adapté à « Terre de l’Homme » et sans doute cette approche aurait pu séduire le créateur du blog. Il s’agit d’aborder un thème nouveau qui permet d’aérer la récurrence de certains autres, non dépourvus d’intérêt par ailleurs.
Les arts de la préhistoire exercent un magnétisme universel. Des objets gravés et sculptés de l'art mobilier jusqu'aux monumentales peintures rupestres, ces oeuvres suscitent autant d'émotions esthétiques que de questionnements scientifiques. Plusieurs ouvrages d’éminents spécialistes ont été édités en cette fin d’année et font le point sur les résultats de nouvelles recherches.

Il y a là une énigme, pourquoi cet homme préhistorique, qui ne vivait pas dans les cavernes, s’est-il enfoncé sous terre alors que c’était très facile de peindre ou graver à l’extérieur. Pour quelles raisons, braver autant de difficultés ? Progresser dans les grottes n’était pas sans danger pour lui. Il fallait prévoir de longue date les réalisations, apporter les pigments, prévoir des éclairages, Dans certaines fissures, il n’a jamais pu voir l’œuvre réalisée. Pour rester dans notre environnement riche en art pariétal, à Bernifal, deux mammouths ont été figurés à 6 mètres de hauteur et deux autres au sommet d’une cheminée d’accès. A Combarelle, un renne a été dessiné au bord d’une fissure et par temps humide, il semble s’abreuver dans une flaque. C’est souvent dans les zones les plus difficiles et les plus profondes d’accès que les peintures les plus fantasques ont été réalisées. Le Quellec a établi une base de données après l’étude de 452 cavités dont l'ornementation est attribuable au Paléolithique, et à l'issue d'un examen serré des analyses qui se sont succédé, depuis plus d'un siècle.
« Arts et Préhistoire » également au Musée de l’Homme à Paris où se tient, pour quelques semaines encore, une exposition événement. L’exposition présente plus de 90 pièces préhistoriques originales et des centaines d’images numériques de peintures et gravures, les célèbres Vénus, les incontournables fresques de Lascaux et de Chauvet, et bien plus encore... Ainsi une dizaine de préhistoriens donnent leur interprétation de la fameuse « scène du puits » de Lascaux, Contemplation des œuvres physiques et immersion audiovisuelle et numérique dans l'univers de l'art pariétal et rupestre, Arts et Préhistoire offre une occasion unique de voyager dans des temps immémoriaux. Bien loin de simples accidents figuratifs et isolés, l'exposition dévoile une diversité de formes d'art et d’expressions insoupçonnée .À l’aune des recherches les plus récentes, un livre  de Patrick Paillet et d’Éric Robert dresse un panorama mondial des arts de la préhistoire et de leurs représentations tantôt naturalistes, tantôt schématiques, où se côtoient humains, animaux et hybrides, proies et prédateurs, vie et mort, scènes quotidiennes et mondes oniriques. Leur puissance est telle que les plus grands représentants de l’art moderne et contemporain revendiquent l’héritage de formes et de gestes qui ont transcendé les millénaires.
Dernier ouvrage sorti en cette fin d’année, traitant du même sujet, celui de Pascal Picq, professeur au Collège de France. Dans le « Manifeste intemporel des arts de la préhistoire » Pascal Picq célèbre l'impérieuse nécessité de la création des humains, depuis la nuit des temps, et nous offre une démonstration éblouissante des richesses de l'évolution.


Seul, Le Quellec développe une nouvelle théorie faisant appel à la mythologie . Parcourant des voies peu empruntées par les préhistoriens et utilisant des méthodes ignorées des " pariétalistes ", l'auteur démontre qu'un grand mythe de création nourrissait l'ontologie(1) des artistes paléolithiques : celui de l'Émergence primordiale, qui s'est répandu sur tout le globe à mesure que les Sapiens découvraient de nouveaux territoires hors d'Afrique. Un jour, dit ce mythe, des êtres « chthoniens « se redressèrent pour sortir de la grotte originelle, et cet acte fut rappelé et renouvelé, pendant quelques dizaines de milliers d'années, par des images rituellement tracées en d'innombrables cavernes... comme elles continuent de l'être aujourd'hui en bien des lieux du monde.

(1) Partie de la philosophie qui a pour objet l'étude des propriétés les plus générales de l'être, telles que l'existence, la possibilité, la durée, le devenir.
INFORMATION SE RAPPORTANT AU SUJET
RENCONTRES DES GESTES DE LA PRÉHISTOIRE - Colloque interdisciplinaire / Projections
Un événement inédit, à destination des professionnels de la culture et du grand public
Informations et réservations au 05 53 06 06 97 ou par mail :

contact@pole-prehistoire.com

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Une " Origine du monde " préhistorique à Fontainebleau 

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PROJECTIONS - Tout public
Mardi 31 janvier 2023 ?- 20h30 ?

L’objectif de cette soirée de lancement ouverte au grand public et aux professionnels est de présenter la genèse de cette encyclopédie audiovisuelle, à travers la diffusion d'une sélection de films parmi les 99 qui constituent l’encyclopédie. Les temps d’échanges et les séances de visionnage permettront aux invités de mesurer la richesse et la diversité de cette encyclopédie et de consulter le catalogue de la collection dans son intégralité.
Ni fictions, ni documentaires : Les Gestes de la Préhistoire en quelques mots.
Unique par sa forme, son ambition et son étendue, la collection audiovisuelle des Gestes de la Préhistoire retrace à travers plus de 8 heures de programme, l’état de la connaissance scientifique et des travaux de l’archéologie expérimentale, le process de fabrication des objets emblématiques et leurs usages. On pourrait ainsi parler de fictions parfaitement rigoureuses d’un point de vue scientifique ou de documentaires scientifiques pleinement ouverts sur l’imaginaire.
Entourés de spécialistes dans leur domaine respectif, les auteurs ont su restituer avec maestria, précision, rigueur scientifique et de manière intimiste, l’étendue des savoir-faire techniques qui caractérisent les cultures du Paléolithique. Chaque film constitue ainsi un excellent outil de médiation pour mieux les appréhender. La collection est disponible à ce jour, en versions françaises et anglaises.
Déroulement de la soirée :
- Introduction par le Pôle d’interprétation de la Préhistoire (Germinal Peiro, Président ou Christophe Vigne, Directeur)
- Historique du projet et de ses développements sous ses différents aspects (scientifique, technique, expérimental, …) par les trois auteurs ? : Pascal Magontier, Jean-Michel Geneste, Serge Maury
- Présentation d’une sélection de films proposée par les auteurs et échange avec le public.

Mardi 31 janvier 2023 ?- 20h30 ?

Photos de l’auteur de la contribution, la scène du puits de Lascaux interprétée au Musée de l Homme

La scène du puits de la grotte de Lascaux (Dordogne) - © Norbert Aujoulat - Centre National de préhistoire - MC

Le Pubis de Fontainebleau, gravure dans un boyau de grès, qui n’est pas sans rappeler l’origine du Monde de Courbet  : photo crédit Sciences et Vie

Comparaison entre figurines préhistoriques et illustrations dans le « Playboy » allemand, crédit photo Nouvel observateur

Qu'est-ce qu'une théocratie ?

Bien que ce substantif soit compris par tout un chacun, Le Petit Robert estime que ce nom féminin est didactique.

Il lui donne deux sens très proches. En premier, "Gouvernement par un souverain considéré comme le représentant de Dieu" et, secondement, "Régime où l'Église et les prêtres jouent un rôle politique important".

La théocratie est, au sens premier, "gouvernement par Dieu". En ouvrant le champ, on considèrera les régimes politiques dont l'autorité est exercée par les leaders d'une religion ou par un souverain considéré comme le représentant de Dieu.  Le Dalaï-Lama, au Tibet, aussi sympathique qu'il puisse paraître, est, néanmoins, un théocrate.

Quelles sont les théocraties dans le monde ?

On remarque naturellement deux théocraties majeures dans le monde. La première, l'Iran est une dictature phallocratique assassine, la seconde, le Vatican, dont l'autorité suprême impose la masculinité,  aujourd'hui paisible, s'est heureusement dégagé de ce contexte terrifiant qui était la règle sous le pontificat d'Innocent III.

Il y a d'autres pays dans le monde où la liberté de conscience reste à conquérir. Le régime franquiste, bien qu'allié naturel de la religion catholique romaine, n'était pas vraiment une théocratie pure et dure. Les héritiers de Franco, l'assassin de la Deuxième République d'Espagne, qui ne cachent pas leur affinité avec le monde catholique, qu'il s'agisse du chasseur d'éléphant ou de son fils, n'ont pas osé, pu ou su imposer à leurs sujets, une obligation impérative d'épouser leur religion.

Le Royaume-Uni est-il une théocratie ?

À mon sens, oui. J'entends cependant les hurlements des adeptes de la monarchie d'Outre-Manche s'indignant d'être taxés de la sorte. Charles III, premier personnage de la religion anglicane, Outre-Manche, comme Mohammed VI, commandeur des croyants, au Maroc, se réclament chefs de leur théisme. Que les Britanniques n'aient pas pu ou n'aient pas su se dégager de cet archaïsme de la transmission par la naissance du premier pilier de l'État, manifestement, est une évidence. Quand la monarchie vacilla terriblement quand l'Angleterre perdit dans un horrible accident sa séduisante princesse, la presse ne manqua pas de faire remarquer que Tony Blair, le premier-ministre, qui sans trembler se déclarait travailliste, vola au secours d'une monarchie théocratique qui se transmet par la naissance.

Il existe, Outre-Manche, de nombreuses personnes qui pensent que la monarchie, viol permanent du premier article de la Déclaration universelle des Droits de l'homme et du citoyen, est archaïque et contraire à la démocratie.    Un jour viendra, peut-être au cours de ce siècle, où les Britanniques en auront marre d'être des sujets. Ils  aspireront alors à devenir des citoyens à part entière en obtenant que le premier personnage de l'État soit issu non d'un magnifique arbre généalogique mais du secret des isoloirs.

https://www.france-pittoresque.com

Cela s'est passé le 29 décembre 1170.

Meurtre dans la cathédrale de Cantorbéry.

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Image Spain.Info

Il s'agit de l'une des traditions les plus populaires des fêtes de fin d'année en Espagne. Tout au long de la journée du 28 décembre, les blagues sont autorisées. Il est même habituel d'acheter des articles de farces et attrapes sur des marchés de Noël très connus tels que celui de la Plaza Mayor de Madrid.

Cette coutume commémorerait un épisode de la Bible en rapport avec le roi Hérode ; mais, au fil des siècles, cet événement se serait peu à peu transformé en jour de fête. Les journalistes eux-mêmes ont pris l'habitude de diffuser une information insensée, qui se révèle finalement fausse. L'une des blagues les plus courantes, ce jour-ci, consiste à accrocher dans le dos de quelqu'un (sans qu'il s'en rende compte) un bonhomme en papier blanc. Ces " inocentadas " en réalité comme des " poissons d'avril ". Sur de nombreux marchés de Noël (normalement situés sur les places principales des villes), il est aussi possible de trouver tous types d'articles de farces et attrapes (perruques, poil à gratter, encre invisible…).

https://www.spain.info/fr/decouvrir-espagne/fete-saints-innocents/

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C'était un soir des années 90. Je venais de fermer la porte de mon bureau où j'avais dû recevoir un personnage âgé, je crois me souvenir qu'il s'était défini comme enseignant honoraire de la faculté. Il allait être 19 h et il attendait quelqu'un arrivant du TGV. Sur le quai, il revint à moi et reprit alors le fil de la conversation. Il embraya sur les toponymes qui, semble-t-il,  étaient un thème qui le passionnait. Je me rappelle que je profitai alors de son érudition pour lui dire que, dans ma commune natale, il y avait un lieudit, Talissat, qui m'interpellait fort et je lui précisai que les anciens, dont mon père qui s'exprimait en occitan avec autant, voire plus, d'aisance qu'en français, autrefois, avaient tendance à dire Talissac. Ce personnage qui ignorait tout du lieu, supposa que cela devait être un talus. Cette vue de l'esprit ne me conquit pas tout à fait mais, au moins, me semblait plausible. 

Je restai donc sur mon doute. Je pense n'avoir jamais vu Talissat écrit ailleurs que sur le plan cadastral.

Depuis, j'ai eu la curiosité de retrouver ce toponyme sur la carte de Cassini dont l'inscription, imparfaitement déchiffrable, laisse supposer que Talissac n'est pas à écarter.

Notre ami Jean Rigouste, dont l'expertise et l'érudition en onomastique ne sont pratiquement jamais discutées, est venu à Sagelat, il y a une quinzaine d'années, pour une soirée, parlant de nos patronymes et toponymes. Son exposé fut, comme d'habitude, brillantissime. Cela me fit vivement regretter que les forces vives sagelacoises soient venues en nombre plus que confidentiel alors que, quelques semaines avant, nous avions réuni presque tous les saint-amandins à la salle des fêtes de Saint Amand.

Jean revint sur les toponymes qui, pour certains, sont d'authentiques "faux-amis". Il cita tous les cante, cantelauzel, cantemerle, cantegrel, etc.... qui, au premier abord, indiquent un lieu où les oiseaux ou les insectes chantent. Jean insista sur ce détail. Pour lui, les oiseaux et les cigales, heureusement, chantent mais c'est un peu partout. Il faut donc aller plus loin pour trouver pourquoi les lieudits s'appuient sur ce préfixe. Cantelauzel, pour Jean, est une agglutination lexicographique de termes germaniques avec kant qui indique la pente et le radical désigne la roche.

Pour revenir à Talissat qui m'interpellait, il balaya le t et il revint au c. La terminaison ac désignant un lieu qui appartient à et le radical tali s'approcherait fort logiquement du taillis.

Ce magnifique hameau du Maillac fait rêver les promeneurs.

Prenons un peu de hauteur et gravissons la colline des Pets-Chaunat et de Pétrou. Le hameau majeur rencontré s'appelle Le Maillac. Peut-on assimiler le Maillac sagelacois aux Maillach rencontrés dans l'Aude et en Haute-Vienne. Le patronyme désigne celui qui est originaire d'une localité portant ce nom. On pensera notamment aux deux communes de Mailhac. Mailhac venant du domaine de Magilius ou de Mallius, noms de personnes latins.

Sa restauration a été menée avec goût.

Là, on prendrait le risque de se fourvoyer grandement si on ne se retournait pas en passant à cette bonne vieille carte de Cassini. Ce document nous apprend que le Maillac, sous l'ancien régime Nouaillac, privilégierait, sans doute, un lieu de noyers.

La clairière du Maillac, en lisière du bois du Village, hésite à envoyer ses eaux au Valech ou à la Nauze. 

Terminons, pour aujourd'hui, en revenant vers le sillon de la Beuze coiffé de Mespouls.

De ce lieu collinaire, part un ruisselet largement intermittent, ou plutôt un fossé vers la Beuze. Il reçoit les excès de pluviométrie.

Le Mespoul saint-amandin, comme tous les mespouls, est un toponyme occitan. Ces lieudits désignaient des lieux plantés de néfliers.

Dans un prochain billet, je parlerai d'un autre lieudit qui était le lieu de vie de mes ancêtres maternels. Il intrigue tout comme l'hydronyme de son ruisseau.

Pierre Fabre

Un grand merci à la contribution photographique de Bernard Brett pour le Maillac et à l'appui de Sylvain Vergnolle pour Le Mespoul.