Terre de l'homme

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Concert 24 septembre : rappel

affiche 6

 

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22/09/2023
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Les remerciements de la famille Teyssandier

 

 

Francis Teyssandier

 

 

Nathalie Teyssandier, son épouse, Maurice Teyssandier, son papa, Dominique Lefrançois, sa belle-mère, Christiane Lassignardie, compagne de Maurice, ses enfants et petits-enfants, sont très affligés par le départ de leur cher Francis, décédé à Siorac-en-Périgord, le lundi 11 septembre. Ils ont été particulièrement sensibles à toutes les marques de sympathie qui ont suivi ce douloureux moment bien prématuré et, tout particulièrement, ce vendredi  15 septembre, lors de la cérémonie d'adieu, à Monplaisant, qui a rassemblé une nombreuse assistance recueillie. Ils tiennent à  remercier toutes les personnes qui ont partagé leur chagrin.

 

Francis Teyssandier, désormais, repose dans la sépulture familiale de Monplaisant.


21/09/2023
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D'une saison à l'autre

les 4 saisons

 

Les Quatre Saisons : série de tableaux peints par Giuseppe Arcimboldo en 1563, en 1569, en 1572 et en 1573.

 

Dès le début de la vie, la roue du temps tourne sans arrêt du printemps à l’été, de l’automne à l’hiver, étapes successives qui rythment la vie sujette à cette loi d’airain contre laquelle on bute inexorablement sans pouvoir s’en affranchir.

S’en insurger, s’en plaindre ? Rendons-nous compte plutôt que la fatalité nous rattrape sous la forme d’une démographie galopante, de sorte que le compteur s’emballe et que nous franchirons d’ici peu le chiffre de 10 milliards d’humains et que la courbe exponentielle va continuer de monter. Jusqu’où ? Sujet capital, sujet d’inquiétudes mais les moyens existent de maîtriser cette croissance continue dont on connaît le risque, celui d’une planète qui sature avec le cortège des perturbations climatiques, de pollutions de toutes sortes, le manque d’eau, les épidémies etc.…Nos sociétés de l’abondance, de l’hyperconsommation et du gaspillage sombreraient-elles dans la pénurie, le chacun pour soi, la loi de la jungle, après avoir connu ce degré de civilisation et ce niveau de vie sans précédent ?

Les épidémies de peste, de choléra, de charbon, les maladies infectieuses qui ravageaient les populations ne sont plus qu’un souvenir lointain quoique l’épidémie du Covid a révélé combien nous sommes fragiles et à la merci de virus qu’on aurait le plus grand mal à maîtriser ; bien qu’aujourd’hui, nous sommes plutôt exposés aux maladies engendrées par nos modes d’hyperconsommation : cancers, diabète, maladies cardio-vasculaires, obésité, sédentarité, manque d’activité...

Ne noircissons pas trop le tableau et constatons, malgré tout, que nous vieillissons de plus en plus vieux, de sorte que l’âge moyen de vie chez l’homme est autour de 79-80 ans et chez la femme, 88-89 ans, chiffres jamais atteints auparavant. D’ici une vingtaine d’années, la France pourrait compter plusieurs milliers de centenaires, réussite certaine de notre appareil médical, sanitaire et social et défi à relever en ce qui concerne la prise en charge par une société qui s’essouffle.

La vieillesse n’est-elle pas une étape naturelle que l’on devrait accepter comme telle plutôt que de s’en inquiéter ? Vieillir dans les conditions d’aujourd’hui, n’a plus rien à voir avec les conditions qui régnaient, autrefois, que ce soit sur le plan de la santé, du social ou des possibilités de maintien de l’état physique ou intellectuel. De nos jours, des conditions optimales permettent de se maintenir en bonne forme, sachant que notre corps comme notre esprit ont autant besoin l’un de l’autre : cultiver son jardin, pratiquer des activités physiques et intellectuelles sont de bon aloi.

Mais les facteurs de risques nous guettent, engendrés par de mauvaises habitudes de consommation qui confinent à des addictions et nous savons que la philosophie épicurienne de certains consiste à ne se priver de rien et de braver le risque. A ces questions, comme celle d’entendre dire qu’on est là pour profiter de la vie sans se soucier du reste, révèle le degré de désinvolture qui peut régner dans ces sociétés de l’abondance et de l’hyperconsommation.

Bon nombre de nos concitoyens âgés consacrent leur temps libre au service de la collectivité. Notre société tient en place parce qu’elle a une histoire, un passé et ceux qui détiennent cette expérience de la vie, un vécu, la réflexion, une vision des hommes et de leurs comportements, ce sont les anciens qui, par l’apport de leurs connaissances, de leur sagesse et leur maturité, contribuent à maintenir l’équilibre sociétal.

Ce n’est pas, non plus, faire outrage aux personnes âgées que de dire que la société a besoin de sa jeunesse, de sa vivacité, de ses initiatives, de sa créativité, de son entreprise.

Souvenons-nous de cette vieille image d’un vieillard impétueux, coléreux, gémissant sur son sort, Don Diègue dans le Cid de Corneille, s’exclamant :

Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie !

N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie

Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers

Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?

Mon bras trahit donc ma querelle et ne fait rien pour moi ?

 

C’est du théâtre, de la grande tragédie qui va révolutionner cette aristocratie engoncée dans ses coutumes du XVIIe siècle : image bien révolue d’un vieillard qui veut venger son honneur, n’hésitant pas à demander le secours de son fils Rodrigue pourtant promis à l’hyménée avec Chimène, la fille de son ennemi le comte Don Gomes, aussi âgé que lui, entraînant ces jeunes gens dans un imbroglio qu’il aurait dû assumer. Ce coup de tonnerre dans les lettres françaises de l’époque a gardé son prestige grâce à des vers splendides et ces envolées lyriques.

La révolution d’aujourd’hui, c’est celle du bien vieillir dans sa peau et dans son esprit, celle de participer aux activités physiques et intellectuelles, à la vie associative ; mais, je nuancerai cela en rappelant un autre rôle tout naturel et spécifique, ô combien apprécié, celui des grands-parents avec leurs petits-enfants, leur lien de complicité unique et d’affection mutuelle. L’art d’être grand-père ou grand-mère est un moment unique que la vie nous offre et il faut s’en saisir.

 

Relisons ce poème délicieux de Victor Hugo :

Jeanne était au pain sec dans le cabinet noir

Pour un crime quelconque et, manquant au devoir,

J’allai voir la proscrite en pleine forfaiture,

Et lui glissai dans l’ombre un pot de confiture

Contraire aux lois. Tous ceux sur qui, dans ma cité,

Repose le salut de la société,

S’indignèrent, et Jeanne a dit d’une voix douce :

Je ne toucherai plus mon nez avec mon pouce ;

Je ne me ferai plus griffer par le minet.

Mais, on s’est récrié : -Cette enfant vous connaît ;

Elle sait à quel point vous êtes faible et lâche.

Elle vous voit toujours rire quand on se fâche.

Pas de gouvernement possible. A chaque instant

L’ordre est troublé par vous ; le pouvoir se détend ;

Plus de règle. L’enfant n’a plus rien qui l’arrête.

Vous démolissez tout. - Et j’ai baissé la tête,

Et j’ai dit : Je n’ai rien à répondre à cela,

J’ai tort. Oui, c’est avec ces indulgences-là

Qu’on a conduit toujours les peuples à leur perte.

Qu’on me mette au pain sec. Vous le méritez certes,

On vous y mettra. Jeanne alors, dans son coin noir,

M’a dit tout bas, levant ses yeux si beaux à voir,

Pleins de l’autorité des douces créatures :

Eh bien, moi, je t’irai porter des confitures.

 

L’art d’être grand-père

 

Jacques Lannaud

 

 

 

 


20/09/2023
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Aéromodélisme sur la plateforme de Sarlat-Domme

Aéromodélisme. Le billet de Maxime Carbonnier

 

 

Maxime Carbonnier

Photo © T.D.N

Maxime Carbonnier saint-pomponnais, passionné d'aéromodélisme, est chez lui autant sur la plateforme de Sarlat-Domme qu'à l'Aéroclub belvésois où ses explorateurs du ciel saint-parducien émerveillent les spectateurs des meetings aériens... mais pas seulement.

 

Son billet consacré à l'interclub, son interclub, adressé à la coordination de "Terre de l'homme", va certainement intéresser les passionnés de ces miniatures qui s'invitent dans le ciel du Périgord Noir.  

 

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L’interclub départemental d'aéromodélisme a eu lieu le samedi 9 septembre 2023 ; cette année, sur la plateforme de Sarlat-Domme, il a rassemblé une trentaine de membres de 6 clubs de la Dordogne.

 

C'est une météo ensoleillée et parfois venteuse qui règne sur la plaine de Bord. Anticipation, communication et autorisation temporaire ont permis à de grands modèles réduits d'avion d'évoluer en toute sécurité sur la piste des avions grandeur nature de l'aérodrome de Sarlat-Domme,

 

Parmi ces modèles, des jets, semblables aux réels par leur motorisation à turbine à kérosène. Des reproductions d'avions plus conventionnels ont pu voler avec, parfois, des créations qui ont enfin été dévoilées à cette occasion, des warbirds (chasseurs de combat de la Seconde Guerre Mondiale) ou des appareils de voltige à hélice voire à turbine vectorielle (orientable).

Des appareils d'entraînement ont également pris leur place dans un entonnoir de piste.

 

La manifestation était ouverte à tout porteur de la licence fédérale d'aéromodélisme, obtenue en adhérant aux différents clubs. Ainsi, des jeunes pratiquants ont pu décoller en présence de nombreux observateurs, ces derniers pariant déjà sur la continuité de transmission de ce loisir technique, créatif et combien passionnant !

 

Maxime Carbonnier

0683092525

 

 

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MC

 

 

 
Assemblage © Maxime Carbonnier

19/09/2023
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"Le passé retrouvé des mines de lignite de Cladech, la Chapelle-Péchaud, le Dantou et Veyrines de Domme "

mineurs

 

 

               Mineurs des mines basses (photo Archives départementales de la Dordogne)

 

 

Les journées du patrimoine sont à chaque rentrée, l'occasion de s'aventurer à la recherche du temps perdu.

Ce week-end,  les Périgourdins se sont pressés, nombreux, pour retrouver ce passé industriel des anciennes mines de lignite de Cladech et des alentours dont l'exploitation dura de 1867 à 1950.

 

Le vendredi soir, dans le magnifique cadre de l'amphithéâtre de verdure du domaine des coquelicots et des anciens fours à chaux, le conteur Daniel Chavaroche a enthousiasmé et ému l'auditoire par des récits inspirés de témoignages d'anciens travailleurs des mines.

 

 

 

 

 

DC Devant les fours à chaux

 

                                Daniel Chavaroche devant les fours à chaux (photo Pierre Fabre)

 

 

Daniel Chavaroche et Erick Mathis

 

Daniel Chavaroche et Erick Mathis, propriétaire avec sa femme Hélène du domaine des coquelicots (photo Pierre Fabre)

 

 

L\\\'amphithéâtre

 

 

                             L'auditoire dans l'amphithéâtre de verdure (photo Pierre Fabre)

 

amphithéâtre site

 

                                   Amphithéâtre de verdure (photo site Domaine des coquelicots)

 

four à chaux cm

                                     

                                                 Fours à chaux (photo C Merlhiot)

 

Le samedi, était présentée l'exposition "Une aventure minière en Périgord noir" et l'on pouvait également suivre des visites guidées du site grâce à François Munoz et Isabelle Petitfils.

 

panneau

 

 

                                  panneau introductif de l'exposition présentée au public 

 

 

expo

 

 

                            Isabelle Petitfils et François Munoz, défenseurs de la mémoire des mines, Erick et  Hélène Mathis, propriétaires du domaine des coquelicots et très attachés à la préservation et à la diffusion de cette mémoire.(photo S Merlhiot)

 

 

entrée de mine

 

                                                        Une entrée de mine (photo C Merlhiot)

 

entrée 2

 

                                Autre entrée de mine à proximité de la première (photo C Merlhiot)

 

 

entrée 2 bis

 

 

                                 Quelques téméraires s' y sont aventurés !! (photo C Merlhiot)

 

 

Pour les lecteurs du blog intéressés, un excellent article vient de paraître dans la revue Patrimoine industriel, sous la plume d'Isabelle Petitfils et François Munoz. 

Pour plus d'informations, cliquez ICI

 

Souhaitons que ces journées du patrimoine donnent un coup de pouce à l'action de tous les défenseurs du site qui ont oeuvré jusqu'à aujourd'hui, pour que cette mémoire et ces lieux soient préservés et mieux connus.

Si vous possédez des archives personnelles, notamment photographiques, vous pouvez le signaler à Terre de l'Homme.

 

Catherine Merlhiot 


18/09/2023
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