En passant par l'Italie par Jacques Lannaud
Faire des voyages me semble un exercice profitable. L’esprit y a une activité continuelle pour remarquer les choses inconnues et nouvelles et je ne connais pas de meilleure école pour former la vie que de mettre sans cesse devant nos yeux, la diversité de tant d’autres vies, opinions et usages. » (Montaigne - Les Essais)
Certes, le voyage n’était pas synonyme de vacances et limité sauf les échanges commerciaux ou déplacements militaires. Mais, le voyageur est un aventurier, avide de partir, de parcourir un bout de chemin. En chacun de nous, nos rêves, notre imagination nous emportent vers l’inconnu. C’est cela, sans doute, qui animait le grand explorateur Vasco de Gama, parti découvrir les Indes Orientales, le premier à franchir le cap de Bonne Espérance en 1498, comme Christophe Colomb, parti de Palos de la Frontera en 1492, découvre les Caraïbes.
Mais, notre philosophe-érudit périgourdin n’en est pas là ; il ne part pas pour un voyage en terre inconnue, pense aux bienfaits des eaux thermales sur sa santé, à l’Italie qui le fascine : Rome, la cité éternelle des premiers martyrs chrétiens qui firent basculer l’Empire, la Rome antique, sa civilisation, ses conquêtes, un empire comparable à celui d’Alexandre le Grand.
Le passage des Alpes par le col du Brenner à 1350 m d’altitude avait été aménagé dès l’époque romaine afin de maintenir l’accès à l’Europe du Nord où régnaient des peuplades dites « barbares « qu’il fallait surveiller et la nécessité de maintenir cette voie pour les échanges commerciaux Nord-Sud, gagner l’Italie par la ville de Bolzano dans les Alpes italiennes, capitale du Haut-Adige, puis descendre dans la plaine du Pô sans attendre les premières neiges qui avaient surpris l’armée d’Hannibal.
L’Italie, pays morcelé en cinq Etats très agités, comprenait : les Républiques de Venise et de Florence, le duché de Milan tenu par les Visconti puis les Sforza, les Etats Pontificaux centrés sur Rome, le Royaume de Naples aux mains des Aragonais.
A peine terminé le long épisode de la guerre de Cent ans, de 1494 à 1559, les rois de France Charles VIII, Louis XII et François Ier entreprennent de porter les armes en Italie pour faire valoir leurs droits héréditaires sur le duché de Milan tenu par les Sforza et le royaume de Naples qui avait eu pour souverain, le roi René d’Anjou ; campagnes militaires mal préparées, inopportunes, qui se terminent par une catastrophe, la défaite du roi de France à Pavie en 1525 où François Ier fut fait prisonnier par Charles-Quint.
Mais, auparavant, le roi avait remporté la victoire de Marignan en 1515 et, très sensible aux arts et à la beauté des œuvres d’art, se laissa séduire par l’essor sans précédent de la culture italienne de la Renaissance attirant avec lui le célèbre Léonard de Vinci et quelques artistes, une sorte de victoire culturelle pour les arts et la culture française.
Dans la Péninsule, la discorde, la mésentente règnent parmi les principautés, princes, ducs… puissantes familles, tous jaloux de leur territoire, se querellent dans un embrouillamini d’intrigues, trahisons, assassinats, guets-apens, coups de mains, empoisonnements, conflits, mus par la cupidité et le pouvoir de domination.
Après Venise, Ferrare, Bologne, siège d’une des plus anciennes universités européennes, Florence, Sienne, Rome, villes d’art s’il en est, l’auteur des Essais poursuit son périple, traversera les Apennins par le célèbre passage des Fourches-Caudines gagnant la côte Adriatique, fait un crochet par Tivoli, connue pour ses eaux thermales, villégiature préférée de l’empereur Auguste où Adrien fit construire une villa réputée, en travertin, matériau utilisé dans la construction de nombreux palais romains.
Théâtre de cette résurgence culturelle et artistique extraordinaire, l’Italie des princes, ducs, roitelets, doges, rongés par leurs rivalités, leurs ambitions, leur mythomanie, n’ont de cesse de se défier, voulant les plus beaux palais, les plus belles demeures, les plus beaux édifices… se métamorphosent en mécènes pour retenir les plus fameux artistes, architectes, peintres, sculpteurs…devenir le pôle d’attraction d’une nouvelle civilisation aussi prestigieuse que celle des Romains, curieux enjeux compétitifs en matière de beauté, de richesse et de luxe mais le ton avait déjà été donné par les Empereurs romains.
Car, le souvenir de la Rome antique, phare de ce vaste empire, faisait, encore, rêver ; vague nostalgie de cette soumission de tant de peuples, de tant de territoires européens, africains ou du Proche-Orient, d’autant que les témoins de cette glorieuse époque étaient là sous leurs yeux, vestiges architecturaux, palais, temples, sculptures…. Souvenir renforcé par la redécouverte de ces vieux parchemins en grec ancien et latin que des moines avaient plus ou moins bien déchiffrés, copiés, diffusés au sein des monastères qui révélaient l’ampleur de cet empire bâti par les légions romaines, l’important capital culturel philosophique, littéraire, scientifique, mathématique qui s’était assoupi pendant cette période moyenâgeuse après la chute de l’Empire.
De nouveaux érudits, les Humanistes, à l’orée du Quattrocento, à Florence en Toscane, s’étaient lancés à la « chasse aux parchemins » dispersés dans de multiples endroits pour les retraduire en une langue plus actuelle débarrassée de ses barbarismes ou phrases incompréhensibles. Une véritable révolution intellectuelle s’appuyant sur cette civilisation gréco-latine va bouleverser ce monde agité et aristocratique, mélange de dirigeants raffinés, vautrés dans la luxure, corrompus à l’exemple de la Rome décadente, devenus mécènes, ivres d’art et d’esthétique pour leur propre compte, pour leur ville, contribuant à cette remarquable transformation des arts .
L’œuvre littéraire parue dans les années 1300, La Divine Comédie de Dante Alighieri, est, sans doute, la première pierre de cette métamorphose de l’art italien comme le fût L’Iliade et L’Odyssée d’Homère dans la Grèce antique.
En 1333, Pétrarque, suivi de Gian Francesco Bracciolini dit Le Pogge, de Brunetti et autres entreprennent la refonte et la remise à jour de ce riche capital culturel à laquelle un foisonnement d’artistes peintres, sculpteurs, bâtisseurs, architectes, se joindront dans leurs disciplines respectives, bien décidés à innover et satisfaire leurs puissants mécènes.
Quand notre cavaliere débarque sur le sol italien, ce mouvement a pris une ampleur si importante qu’il diffuse dans toute l’Europe et va faire surgir de nouvelles écoles d’art, de peinture, de sculpture, d’architecture, qu’adopteront les souverains des autres pays, avides de ces avancées esthétiques dont le roi François Ier qui saura, ainsi, apporter un renouveau culturel et artistique à son royaume.
La Naissance de Vénus » de Botticelli, peinte vers 1485.
Florence et Sienne ne sont pas seulement des fleurons du Rinascimento italien mais des lieux qui vont inspirer tous les artistes européens. Prenons pour exemple les jardins des villas des Médicis créés entre le XVe et le XVIIe siècles par cette grande famille, équilibre parfait, art tourné vers la nature, bassins, statues antiques, agencement en terrasses, formes géométriques, perspectives. On ne compte pas moins de 36 villas et jardins dont 14 inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco dédiés aux loisirs, chasse, grandes réceptions. Sur les hauteurs de Florence, la villa Castello s’orne du premier jardin imaginé par Niccolo Tribolo en 1538, une collection de plus de 500 citronniers d’espèces différentes dont certains sont des arbres de plus de 6 mètres, alignés sur de grandes distances dans des pots de terre cuite de Toscane… Il serait trop long de recenser les réussites artistiques de ces peintres, sculpteurs, architectes. Les palais, les édifices publics, les belles demeures princières se recouvrent extérieurement de marbre de Carrare, de statues, et l’intérieur de joyaux en matière d’art pictural.
Joachim du Bellay
Le poète de La Pléiade, Joachim du Bellay, dans les années 1553-1557, suit son cousin, le cardinal Jean Du Bellay, nommé ambassadeur à Rome, espérant y faire une carrière diplomatique. Il est fasciné, lui aussi, par les ruines romaines, le Forum, le Colisée, tous ces vestiges de la grandeur de Rome et publiera ses 32 sonnets Les Antiquités de Rome.
Mais, il se morfond dans la tâche ingrate que lui a confiée le cardinal Du Bellay, l’intendance de l’ambassade qui lui prend beaucoup de temps. Gagné par la nostalgie des ruines, réalisant que la carrière diplomatique qu’il convoitait, s’éloigne, il est déçu par les mœurs romaines loin de la Rome vertueuse du célèbre Cincinnatus, héros de la République, modèle de vertu et d’humilité et notre poète plonge dans la nostalgie de la patrie et le mal du pays.
De son voyage raté dans cette Italie dont il rêvait, il nous offrira un des plus beaux poèmes de la langue française à laquelle il tenait tant :
Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage,
Ou comme celui-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d’usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !
Quand reverrai-je, hélas ! de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison
Qui m’est une province et beaucoup davantage ?
Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux
Que des palais romains le front audacieux ;
Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine
Plus mon Loire gaulois que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré que le mont Palatin,
Et plus que l’air marin la douceur angevine.
Regrets XXXI
Rentrer au pays, telle était l’envie qui taraudait le poète alors que l’auteur des Essais aurait, quant à lui, prolongé son séjour si le roi de France ne l’avait pas sollicité pour la magistrature de Bordeaux.
Jacques Lannaud
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Musique (rappel)

Le retour après la chute
SAGELAT
Le retour après la chute
L'ambulancier bénévole tint à s'arrêter dans une pharmacie de proximité pour obtenir des médicaments post-opératoires. (Photo de Bruno Marty)
Cela fait une semaine, tenant pour un détail pédagogique, j'oubliai la leçon de physique que nous inculquait X. Gaillard, mettant en valeur l'équilibre et le polygone de sustentation, je me suis affranchi de cette règle fondamentale, acquise il y a 66 ans.
Mon condisciple Bernard Boissy se souvient, peut-être, de cet embryon d'appropriation de physique acquis au-dessus des Remparts
L'intense douleur ressentie, jeudi 6 mars, me rappela ce principe fondamental.
Il me faudra, quand mon accessibilité au clavier sera plus facile, remercier individuellement chacune et chacun d'entre vous.
En attendant, et sans classement, un grand merci file à Fanny, mon épouse, qui, en premier, m'a découvert quasi-inanimé, en grande souffrance, aux sapeurs-pompiers monpaziérois, à Maxime Vermersch, infirmier de terrain et de proximité, à mon ami Bruno, secouriste et photographe contributeur de TDH, un tendre moment de complicité avec Taïga la beauceronne , en vacances coustalétoises, qui se demandait ce qu'il pouvait bien se passer qui faisait que je l'écartais bruyamment de mon corps .
Les messages multiples venant par téléphone ou informatique du périmètre rugbystique, ou du voisinage s'additionnaient. Ils partaient de René, mon ami de toujours, des quatre Françoise, la pitchounette du moulin, de Françoise la billettiste de TDH, de Françoise ma cousine, Marie-Françoise Burlot, animatrice des Chemins de Capelou .
Mes voisins, dont les rameaux étayent depuis 1910, une amitié partagée scellant un solide lien séculaire paysan, ont été parmi les premiers à apporter leur réconfort.
D'autres messages tout aussi importants me sont allés droit au coeur, ceux de Catherine, la coordinatrice de TDH, Claude, mon ami depuis 1957, et de Christian qui sait si bien faire vivre les amitiés nauzéroises.
Je manquerais à tous mes devoirs si je ne parlais pas de Jacques Lannaud, notre médecin billettiste de TDH.
J'ai beaucoup apprécié les transports de sympathie de Patricia et de Claudine, qu'une fois encore, je trouve sur la sente de la tolérance surpassant nos sensibilités respectives.
Merci, aussi, à tous les autres, dont Claudine, billettiste de TDH, qui a bien voulu apporterl'éclairage rugbystique de son compagnon Alain. Que toutes celles et tous ceux qui, dans un premier temps, ne sont pas cités, veuillent bien m'en excuser ; dans un second billet, je les remercierai à leur tour.
Sylvie B. sous la dictée de Pierre Fabre
Un voisin pas comme les autres par Catherine Merlhiot

Chaloupe française évacuant les réfugiés arméniens (source wikipédia)
Et voilà pourquoi la villa Pax, achetée par Dartige du Fournet en 1925, fut rebaptisée la villa Paknam. Dartige du Fournet est enterré à Saint-Chamassy.
Des délégations arméniennes lui rendent régulièrement hommage.
Catherine Merlhiot
PS : La villa Paknam a ensuite été rachetée par l'éditeur Emmanuel Leymarie - les éditions du Périgord noir - qui a édité les ouvrages d'Eugène Le Roy. Mais, ceci est une autre histoire.
Marie Marvingt partie II par Françoise Maraval
Après l'hommage rendu, hier, par Claudine Courtel, à Olympe de Gouges - saluons d'ailleurs la première contribution de Claudine sur le blog - Françoise Maraval nous délivre la fin du récit de la vie d'une autre femme remarquable, Marie Marvingt, dont peu d'entre nous, je pense, avaient entendu parler. L'oubli est réparé.
Merci à Claudine et Françoise d'avoir permis à Terre de l'Homme de marquer cette Journée internationale des droits de la femme.
Petite pensée pour Pierre Fabre dont nous vous donnerons des nouvelles dès que possible.
Catherine Merlhiot
En 1910, quatre ans avant la déclaration de la Première Guerre mondiale, le Dr Duchaussoy, fondateur de l’Association des Dames françaises de la Croix-Rouge, propose un prix pour la réalisation d’un avion ambulance.
Marie Marvingt conçoit un prototype avec l’ingénieur Louis Béchereau et ils commandent deux modèles à Armand Deperdussin.
En 1912, Marie soumet son projet à la Direction de l’Aéronautique militaire et obtient son approbation. Les plans de l’avion-ambulance sont publiés et exposés au Salon de l’aviation.
Le ministre de la guerre, Eugène Étienne, s’intéresse à ce projet.
Le poète Émile Hinzelin y consacre un poème :
« Pour le suprême effort des combats nécessaires,
Aux avions français, il a poussé des serres.
Une exquise Lorraine au vaillant cœur voulut
Que l’oiseau de combat fût l’oiseau de salut
Et que, portant secours au blessé qui succombe
L’aigle miraculeux se changea en colombe. »
Marie Marvingt n’arrivera pas à mener à bien ce projet avant le début de la Première Guerre mondiale.
Au cours de la Première Guerre mondiale, Marie Marvingt tient à s’engager dans l’aviation française. Malgré le refus de l’Administration, elle participe à deux bombardements, ce qui lui vaudra la Croix de guerre 1914-1918. Cependant, elle n’a participé que pour remplacer un pilote blessé et n’intègre finalement pas les Corps aériens de l’armée.
Ses études en médecine lui permettent de devenir infirmière-major et assiste les chirurgiens. Pour aller sur le front, elle se déguise en homme et intègre alors le 42e Bataillon de chasseurs à pied sous le nom de Beaulieu.
Marie Marvingt dans les tranchées lors de la Première Guerre mondiale
Après 47 jours cumulés en première ligne, son identité est démasquée. Le maréchal Foch, l’invite personnellement à rejoindre une unité en tant qu’infirmière et correspondante de guerre, aux Dolomites, sur le front italien. Elle évacue, alors, régulièrement, les blessés en skis.
Après la Première Guerre mondiale, Marie poursuit son travail de journaliste et devient officier de santé au Maroc.
En avril 1920, Marie fixe un record de marche avec une randonnée de 57 km dans les Alpes-Maritimes.
Marie multiplie les conférences en Afrique car pleinement investie dans l’aviation sanitaire. Elle part à Tunis, en Algérie, au Maroc, à Dakar et en Afrique du Sud, devant les écoles et devant le grand public.
Elle étudie l’Afrique du Nord en vue de conférences à son retour en France.
En 1929, elle organise le premier Congrès international de l’aviation sanitaire. Au cours de sa vie, elle aura prononcé plus de 3 000 conférences sur l’aviation sanitaire.
En 1930, Marie Marvingt poursuit ses conférences dans le milieu scolaire.
En 1934, elle réalise un voyage d’études et de propagande aéronautique de 19 mois au Maroc. Elle reçoit la médaille de la Paix du Maroc.
Le 24 janvier 1935, elle est nommée Chevalier de la Légion d’honneur.
Après son voyage en Mauritanie, elle invente un ski métallique qui permet de skier sur les dunes du désert saharien. Les Forces françaises s’en inspireront pour les atterrissages d’avion sur la neige.
Elle écrit de nombreux articles destinés à plusieurs journaux.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Marie travaille comme infirmière de l’air. Elle invente un type de suture chirurgicale qui permet de recoudre les blessures plus rapidement sur le champ de bataille afin d’éviter les infections.
En 1939, elle vit temporairement à Sainte-Alvère en Dordogne où elle fonde un centre de convalescence pour les aviateurs blessés « le Repos des Ailes ».
Marie Marvingt n’a pas droit à une pension de retraite et connaît la pauvreté. Elle vit de ses conférences mais en fait de moins en moins : elle vit, aussi, de son métier d’infirmière grâce à quelques piqûres.
En 1949, elle devient Officier de la Légion d’honneur.
Le 30 janvier 1955, elle reçoit le grand prix Deutsch de la Meurthe, de la Fédération nationale d’aéronautique à la Sorbonne pour son œuvre dans l’aviation postale.
Le 20 février 1955, pour son 80e anniversaire, le gouvernement américain lui offre un vol au-dessus de Nancy à bord d’un chasseur supersonique, le McDonnell F-101 Voodoo, depuis la base aérienne Toul-Rosières.
Malgré son âge avancé, elle continue de se lancer des défis. En 1959, elle passe son brevet de pilote d’hélicoptère et pilote, l’année suivante, à l’âge de 85 ans, le premier hélicoptère à réaction du monde, le Djinn.
En 1961, elle effectue le trajet de Nancy à Paris, à vélo, pédalant 10 heures par jour.
Marie Marvingt meurt le 14 décembre 1963 dans un hospice à Laxou, dans un relatif anonymat, bien que « le Monde » et les journaux américains The New York Times et Chicago Tribune lui consacrent une rubrique nécrologique.
Elle est inhumée au cimetière de Préville à Nancy.
Peu de stades, d’écoles peuvent se prévaloir de porter un nom aussi prestigieux que celui de Marie Marvingt.
Françoise Maraval