Mois d'avril 2025
La bulidre
CASTELNAUD-lez-VÉZAC
Le captivant rendez-vous du Collectif Transitions Périgord Noir. GROUPE EAU
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Ce 25 avril fut l'émerveillement de " L’eau dans tous ses états ". Un après-midi de découverte et de ravissement dans le théâtre naturel du Céou et de la Dordogne.
Non, le Gué de la Bulidre n'est pas un pas japonais. Le gué, passage ancestral et rustique, sait aussi être un lien bucolique préservant l'espace où il prend place.
Le 25 avril, le printemps voulut bien accorder une belle journée aux promeneurs. Isabelle Petitfils, chantresse de la biodiversité, accueillit au bord du Céou à Castelnaud, plus de 60 passionnés par la vie des cours d'eau pour une balade d'environ 4 km .
Pour entretenir et aimer le réseau aquatique, il faut le découvrir et le connaître. Pour ce faire, Isabelle qui donna le la, partagea sa mission d'éclaireuse de cet émerveillement du milieu aquatique en s'appuyant sur la maestria de Christophe Audivert, technicien du SMETAP (Syndicat Mixte d’Etudes et de Travaux pour l’Aménagement et la Protection Rivière Dordogne). Christophe, incollable, guida tout le long du trajet, en abordant plusieurs thématiques concernant l’eau dans ce secteur.
Lola Ferreira-Martinez, technicienne GEMAPI (Syndicat Mixte de Bassins Versants du Céou et de la Germaine) présenta le Céou, rivière singulière et son confluent avec la Dordogne.
Sébastien Durand, chargé de mission Domaine public pluvial à EPIDOR, lui, fut la voix d'EPIDOR et il présenta le travail réalisé sur la couasne du Luc.
Puissions-nous retrouver plus souvent dans nos vaux, ces pédagogues de la vie de nos sources, de nos rivières et de notre fleuve bordé de couasnes chargées de l'histoire naturelle de ces cours d'eau qui tendent à s'inviter au-delà de leurs rives pour donner cours à la riche vie plurielle et complexe qu'il faut, bien entendu, préserver.
Contribution photographique © Isabelle Petitfils
Retrouvailles au-dessus des remparts belvésois.
PAYS de BELVÈS
Les vieux murs qui, au-dessus des remparts, trouvent un superbe créneau découvrant les sillons de La Nauze et du Mamarel, scrutent les collines de Sagelat à Salles. Ils se révèlent être un sacré livre d'histoire éducative et culturelle.
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Photos, sur l'esplanade de l'Auditeur, © Bruno Marty.
Retrouvons l'historique du collège de Belvès
https://blogpeda.ac-bordeaux.fr/pierrefanlacbelves/?page_id=283
Vers le milieu du IXème siècle, le Prieuré des Bénédictins de Belvès fut le siège d’écoles où l’on enseignait la grammaire, la philosophie et la musique.
Au XVIème siècle, les écoles de Belvès entretenaient un grand mouvement intellectuel.
A la Révolution, le couvent des Frères Prêcheurs fut affecté à un établissement d’enseignement.
En 1850, des ecclésiastiques fondent une école à Belvès.
En 1884, l’école primaire supérieure et technique ouvre ses portes.
En 1945, le lycée remplace l’école.
En 1961, le lycée prend le nom de Paul Crampel.
En 1972, le lycée est fermé et remplacé par l’actuel collège.
En 1993, le collège prend le nom de Pierre Fanlac.
En octobre 2018, le collège entre dans la démarche du « 100% bio » en cuisine.
Le 13 septembre 2019, remise du label Ecocert niveau 3 « excellence » : le 100% bio est devenu une réalité !
Décembre 2019 : obtention du label E3D (Etablissement en Démarche de Développement Durable).
En 2020, « Aller Bien pour Mieux Apprendre » (ABMA) : amorce de réflexion sur la notion de bien-être dans la communauté scolaire. Le collège est pilote pour ce dispositif.
Septembre 2023 : ouverture de la section sportive scolaire équitation « pony games ».
2024 : labellisation Edusanté (niveau 2) et Erasmus+.
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Dans quelques jours, ces vieux murs seront un site de coworking
Les vieux remparts belvésois seront donc un site de coworking.
La génèse lexicographique de cet espace moderne s'inspire d'Héméra -ou Héméré- une divinité primordiale dans la mythologie grecque de l'Antiquité. Cette idole incarne la lumière terrestre et personnifie donc le Jour.
Même si nous avons effacé la totalité ou la quasi-totalité de nos acquis de la langue de Shakespeare, engrangés dans ces vénérables lieux scolaires, le verbe anglais to work, travailler, suivant l'appui du préfixe latin co signifiant avec, nous nous retrouvons dans cette notion de travail partagé.
Le néologisme de coworking, ou cotravail, est une méthode d'organisation du travail qui regroupe un espace de travail partagé et un réseau de travailleurs pratiquant l'échange et l'ouverture ; juridiquement, cela se traduit par une location d'espaces partagés de travail.
https://www.facebook.com/groups/1018384468540414/user/100083204000259
"L'entreprise Héméra s'implante à Belvès, au cœur du Périgord Noir ! L'ouverture du nouveau site de coworking et événementiel est imminente : nous avons pour ambition de créer un lieu unique dédié aux entrepreneurs.es du territoire.
Des bureaux privatifs de 1 à 6 postes, un open space, du nomade ou encore le forfait working-café : Héméra s’adapte à vos besoins et à la vie de votre activité, dans une ambiance conviviale et stimulante. Le lieu pourra également accueillir vos réunions, conférences ou encore cocktails en intérieur ou en extérieur avec une vue incroyable.
Le lieu sera ouvert à tous.tes et prévoit l’ouverture d’un restaurant avec toit-terrasse, courant 2025, pour vous accueillir et faire revivre ce lieu mythique de Belvès !
Si vous êtes http://xn--intress-dyae.es/, vous pouvez me contacter par mail : camille@hemera.camp ou par téléphone : 0766980195"
25 avril, 10h50, pendant l'allocution de Christian Léothier, maire de Pays de Belvès
Dans ces vieux murs, se sont construites de solides passerelles intergénérationnelles et, aussi, ont germé de solides et inébranlables amitiés.
À gauche, Michel Rafalovic et à droite, Guy Marty. Deux générations qui ont su, dans ces vieux murs, se saisir des clés de leur réussite sociale. Michel, dans ses servitudes militaires, devint officier supérieur. Guy boucla son cursus comme fonctionnaire supérieur de la poste. Bien d'autres brillants parcours comptent dans leur ascension sociale, un passage par Belvès avec, par ailleurs, des passés de résistants, Dr Michel Carcenac, ou de haut-fonctionnaire, Jean-François Roussely et bien d'autres qui gardent -ou ont gardé- de leur jeunesse, le précieux sésame acquis ou conforté dans ces vieux murs.
Photo © Bernard Malhache
Retrouvez les images de Bernard Malhache https://www.facebook.com/photo?fbid=668002285983232&set=pcb.2387705761608271
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Pierre Fabre
CHARLES-MAURICE de TALLEYRAND-PÉRIGORD par Françoise Maraval (partie II)
Deuxième partie :
Talleyrand et les femmes
Talleyrand
Le 18 décembre 1779, à l’âge de 25 ans, Talleyrand est ordonné prêtre par André Louis de Grimaldi, évêque de Noyon, suffragant du diocèse de Reims, dans la chapelle de l’archevêché. Le lendemain, il est nommé par son oncle, l’un des vicaires généraux du diocèse.
Nous sommes sous le règne de Louis XVI.
L’année suivante, au printemps 1780, il devient toujours grâce à son oncle, agent général du clergé de France, charge qui l’amène à défendre les biens de l’Église face aux besoins d’argent du roi.
Cependant, en 1782, Louis XVI obtient de Talleyrand, « un don gratuit » de plus de 15 millions de livres.
En 1783, il gère la colère du bas clergé en maniant la carotte et le bâton. En effet, d’un côté, il obtient du roi deux décrets amenant à réprimer les contestataires, de l’autre, il obtient de l’assemblée du clergé, l’augmentation de la portion congrue.*
Pendant cette période, il s’est initié aux affaires financières, aux affaires immobilières et à la diplomatie ; il prend connaissance de l’étendue de la richesse du clergé et noue des relations parmi les hommes d’influence.
De 1785-1786, il est secrétaire de l’assemblée générale du clergé et à l’occasion de son rapport final, il est félicité par ses pairs.
Le 2 novembre 1788, à la suite d’une requête formulée par son père auprès du roi Louis XVI, l’abbé de Périgord est nommé évêque d’Autun. Les Talleyrand, père et fils, sont bien connus du roi. Charles-Daniel, son menin* quand il était dauphin, a été dans son entourage proche, il l’a servi le jour de son sacre. Le roi l’estime comme militaire et l’admet régulièrement à ses chasses de Compiègne et de Fontainebleau.
Charles-Maurice, quant à lui, a eu l’occasion d’approcher le roi à maintes reprises. Cette nomination sera confirmée par le pape, le 15 décembre 1788. C’est dans le tumulte qui précède la convocation des États généraux du royaume, que Charles-Maurice est consacré évêque, le 4 janvier 1789, des mains de Louis André de Grimaldi, évêque-comte de Noyon.
« Moi, Charles-Maurice, élu pour l’église d’Autun, serai, dès à présent et à jamais, fidèle et obéissant à l’apôtre saint-Pierre, à la sainte Église romaine, à notre père le pape Pie et à ses successeurs légitimes. »
Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, le 3 décembre, il avait aussi été nommé abbé commendataire de Celles, près de Poitiers, d’un revenu non négligeable bien que modeste de 9 500 livres. Avec ses deux abbayes de Saint-Denis-de-Reims et de Celles, son évêché d’Autun, Charles-Maurice est assuré d’un revenu ecclésiastique d’au moins de 56 000 livres.
Il s’initie aux affaires…
Mais son entrée dans la vie est conditionnée par les femmes :
Dans ses mémoires, Charles-Maurice évoque les salons parisiens de l’époque et il choisit de parler de celles qui deviendront, plus tard, ses « dévotes » et formeront le « sérail ».
« C’est du sacre de Louis XVI que datent mes liaisons avec plusieurs femmes que leurs avantages dans des genres différents rendaient remarquables et dont l’amitié n’a pas cessé un moment de jeter du charme sur ma vie. C’est de madame la duchesse de Luynes, de madame la duchesse de Fitz-James et de madame la vicomtesse de Laval que je veux parler. » dit-il dans ses Mémoires.
Ces trois femmes vont être ses intimes. On est sûr qu’au moins l’une d’entre elles, la vicomtesse de Laval, a été très tôt sa maîtresse avant de devenir la maîtresse de bien d’autres.
On croisera, dans quelques années, plusieurs autres maîtresses , la fille de madame de Genlis, madame de Valence, madame de Buffon, madame de la Châtre, madame de Flahaut, madame de Staël.
Madame de Staël, par Marie-Eléonore Godefroid
On fera connaissance avec quelques-unes de ses influentes amies, la comtesse de Boufflers, la comtesse de Brionne, la princesse de Vaudémont, la duchesse de Montmorency, la duchesse de Bauffremont.
On entendra longtemps parler de ses succès féminins de jeunesse. Tout cela ira grossir la légende de prêtre dépravé.
Ses aventures avec Mlle Luzy, à l’époque du séminaire, comptent peu en comparaison. Dorothée Luzy n’est qu’une actrice, une figurante dans l’histoire de sa vie. Avec les Montmorency, les Luynes, les Fitz-James, on entre de plain-pied dans un autre univers, celui de la cour et de la haute noblesse parisienne qui sera naturellement celui de Charles-Maurice, pendant toute sa vie.
Il fréquente le monde des salons, endroits où il faut être.
Sa prédilection est le salon de Louise de Rohan, veuve du grand écuyer de France, le comte de Brionne, qui appartient à la maison de Lorraine.
La comtesse de Brionne est beaucoup plus âgée que Charles-Maurice ? Les vingt ans qui la séparent du jeune abbé de Périgord en font, sans doute, une initiatrice et une confidente plus qu’une maîtresse.
« Elle était la plus belle femme de son temps » dira Beugnot qui l’a bien connue.
Charles-Maurice racontera qu’elle était si belle que, peu après son mariage, elle provoqua par sa seule présence un tumulte à L’Opéra. Par elle, il fréquente les salons de sa cousine, la princesse de Rohan Rochefort, dans son hôtel de la rue de Varenne, ceux de son amie intime la comtesse Kinsky.
La comtesse de Brionne
Charles-Maurice inaugure, là, une pratique qu’il renouvellera plus tard avec les Courlande.
Après avoir, peut-être, été l’amant de la mère, il devient celui de ses filles. D’abord la cadette Anne Charlotte, dite la princesse Charlotte, d’un an plus jeune que Charles-Maurice.
Sa liaison avec l’abbé du Périgord sera si tendre qu’elle aura beaucoup de mal à quitter Paris pour l’abbaye royale de Remiremont où elle sera appelée à prendre la suite de l’ancienne abbesse Marie-Christine de Saxe ; elle mourra à Paris, quelques années plus tard, de phtisie, dans les bras de Charles-Maurice.
La princesse Charlotte
Ensuite, l’aînée, la princesse de Lorraine, veuve du prince de Carignan, qui, très éprise et un peu folle, se mettra en tête de l’épouser et d’obtenir à Rome, les dispenses nécessaires. Dans les tout premiers jours de la Révolution, elle le suppliera de venir la rejoindre à Turin, ce à quoi Charles-Maurice répondra dans ses Mémoires : « J’eus besoin de toute la force de ma raison… pour résister. » Il ne la reverra jamais.
Joséphine de Lorraine, princesse de Cardigan
Et comme si cela ne suffisait pas, il se lie d’amitié tendre avec l’une des belles-filles de la comtesse de Brionne, Louise de Montmorency, mariée à l’âge de 15 ans, à son deuxième fils, le prince de Vaudémont. Très vite séparée de son mari, cultivée, originale, ouverte aux idées nouvelles, franc-maçonne, mauvaise tête mais bon cœur, Louise de Vaudémont a l’avantage d’être presque de dix ans plus jeune que Talleyrand et elle lui restera fidèle jusqu’à sa mort sous la Monarchie de Juillet.
D’après Montrond, il pleurera pour la première fois en apprenant sa mort.
Mais au royaume de France, le ciel s’assombrit :
Face au déficit abyssal des finances publiques, le roi se résout à convoquer les États généraux afin de voter de nouveaux impôts.
Leur ouverture est annoncée pour le 1er mai 1789.
Françoise Maraval
Sources : « Talleyrand, le prince immobile » par Emmanuel De Waresquiel
* La portion congrue est la partie des revenus des dîmes reversée aux curés et aux vicaires par les évêques et les abbés.
* Le menin est le titre attribué aux gentilshommes affectés à la personne du dauphin.
La crue subite de la Vézère
REGARDS SUR LE BASSIN INFÉRIEUR
DE LA VÉZÈRE EN CRUE
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Durant les deux jours du weekend pascal, j’ai suivi la crue subite et la montée des eaux de la Vézère depuis la confluence avec la Dordogne à Limeuil en remontant jusqu’à Montignac-Lascaux. Dans ce village, la crue est montée de 2,80 en deux heures : du jamais vu d’après le maire du village.
Le lundi de Pâques, le niveau a atteint son pic à 5,80 m. Loin du record du 4 octobre 1960 qui était de 8,90 m.
Routes submergées, caves inondées et évacuations ont été les faits marquants pour les habitants situés au bord de la rivière.
Voici un résumé en images de cette crue de la Vézère.
La confluence des cours d’eau Vézère et Dordogne à Limeuil. On distingue bien la ligne de démarcation : en haut, la Vézère et en bas la Dordogne.
Le Bugue. Vue sur la mairie et le centre village.
Le Bugue : samedi 20 avril.
Malgré les recommandations du maire, trois voitures en stationnement sur les berges se sont retrouvées piégées. Il a fallu l’intervention des pompiers-plongeurs pour amarrer les véhicules afin qu’ils ne soient pas emportés par le flot.
Photo de gauche : Le Bugue : samedi 20 avril. Autre vue sur les trois voitures.
Photo de droite : Le Bugue : dimanche 21 avril. La troisième voiture, à l’arrière de l’image, semble avoir disparu.
La Vézère filant sous le pont du Bugue.
Le Bugue. La route des berges qui sert de stationnement pour les véhicules est sous les eaux.
Les Eyzies. Les berges du centre du village sont recouvertes.
Saint-Léon-sur-Vézère. La Vézère est sortie de son lit.
Saint-Léon-sur-Vézère. Les berges sont envahies par les eaux.
Montignac-Lascaux. La rivière a envahi les berges et le bas du village.
Montignac-Lascaux. La Vézère en aval du pont de Montignac. La rivière qui file, charrie des branchages.
Montignac-Lascaux. Autre vue en plan rapproché sur la rivière qui envahit les berges et le bas du village.
Montignac-Lascaux. Vue en amont de la rivière
Montignac-Lascaux. Les terrasses riveraines en souffrance.
Montignac-Lascaux. Les petites ruelles piétonnières sont envahies par la montée des eaux.
Montignac-Lascaux. Cette petite place est aussi sous les eaux.
Montignac-Lascaux. Les petites ruelles piétonnières sont envahies par la montée des eaux.
Montignac-Lascaux. Les petites ruelles piétonnières sont envahies par la montée des eaux.
Montignac-Lascaux.
Photo de gauche : ce chien à la fenêtre semble dubitatif face à la situation présente.
Montignac-Lascaux. Ce jeune couple a trouvé une solution pour pouvoir se déplacer dans les ruelles.
Montignac-Lascaux.
Photo du bas : devant son pas de porte, cette brave dame m’a proposé un café.
Limeuil. Les remous artistiques de la Vézère vus du pont
Limeuil. Montage graphique sur les remous artistiques de la Vézère vus du pont.
Montage graphique sur les panneaux de signalisation (1)
Montage graphique sur les panneaux de signalisation (2)
Reportage et Photographies : Bruno MARTY
Châteaux en Fête 2025
La cinquième édition de l’opération Châteaux en fête se déroulera du 19 avril au 4 mai. Durant 16 jours, 94 châteaux et demeures ouvrent leurs portes à la visite, dont 17 nouveaux châteaux. L'occasion pour les visiteurs de découvrir le riche patrimoine architectural du Périgord, pays des mille et un châteaux, si la pluie veut bien faire une pause !
Pour connaître le programme, cliquez ICI
Parmi les châteaux à découvrir ou redécouvrir, notons :
Le château musée des Eyzies
Le 30 septembre 1923, est officiellement inauguré le « Musée de Préhistoire des Eyzies », dont les premières salles ont été conçues dès 1918, au cœur du Château des Eyzies et ce, grâce au travail et la volonté du préhistorien Denis Peyrony.
Le château de Belvès :
Construit au début du XIVe siècle à l’entrée de la cité médiévale et doté de boutiques, le bâtiment primitif assure successivement les fonctions défensive, économique et résidentielle. Mis au goût du jour et pourvu d’une tour d’escalier, l’ensemble prend des allures de maison noble au lendemain de la Guerre de Cent Ans.
La récente découverte de peintures murales exceptionnelles, datées des XVe et XVIe siècles, confirme l’importance de ce lieu et la qualité des commanditaires. Outre une scène historique encore énigmatique, l’édifice conserve un des rares exemples peints illustrant les « Neuf Preux » à cheval. L’union savante du Gothique international et de la Renaissance italienne en fait un décor remarquable.
L’ajout d’une seconde tour et de terrasses surplombant la vallée de la Nauze, au XIXe siècle, conduit alors à la nouvelle appellation de « Château de Belvès ».
...... et le château de Maraval :
Françoise, est-ce le château de vos ancêtres ?
Bonnes visites à tous !