Terre de l'homme

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Mois de janvier 2024


Ceux de Canteloube, par Daniel Chavaroche

SIORAC-en-PÉRIGORD

 

 

Echo des fontaines

 

En Périgord, on ne présente pas Daniel Chavaroche. Il arpente les vallées et les collines de cette terre où il prépara bien des écoliers à devenir de probes citoyens.

 

Avec " Ceux de Canteloube ", Daniel  glisse ses notes d'humour en saluant un résistant qui vient de quitter les siens. Non, la mort de Zéphirin n'est pas triste, il ne l'aurait pas voulu ainsi.

Ne cherchez pas ce village attachant de Canteloube. Il pourrait bien être sur les hauteurs de la Dordogne, le corridor du Turançon, les cimes de la Nauze ou le couloir du Vern, peu importe ! À Canteloube, les villageois sont pétris de valeurs ; ils veulent bien, sans manquer au respect de leur ami, faire un petit " graillou ", assorti du vin de pays du défunt, pour veiller leur dernier résistant. Ces gens de Canteloube ont des qualités et des défauts mais ils vivent dans la ruralité profonde avec leurs traditions.

 

Ce portrait des Canteloubiens plaira à celles et ceux qui iront écouter Daniel. Ce narrateur plaît tant que certains n'hésitent pas à revenir écouter son conte, parce qu'un conte n'est pas un récit historique. Celui qui le fait vivre, sans en modifier l'esprit, peut parfaitement, à chaque occasion, lui donner une nouvelle livrée.

 

À Siorac, à la salle Amédée Boussat, vous passerez un agréable moment de détente.

 

Cette soirée est diligentée par l'Association " L'écho des fontaines ". 


30/01/2024
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La dictée pédagogique de plein hiver.

SIORAC-en-PÉRIGORD

 

L'après-midi récréatif de ce mercredi 31 janvier.

 

Louis Meissonier, maître d\\\'école

 

Éric Dufay fut le maître d'école dans cette série.

 

La dictée, un rien pédagogique, de ce mercredi, s'inspirera de la saga télévisée qui émut bien des ruraux, il y a 50 ans. Ces épisodes furent un hommage aux valeureux hussards noirs de la République

 

La Dictée est une série française réalisée en 1984 par Jean-Pierre Marchand, d'après un scénario et des dialogues de Jean Cosmos et diffusée par TF1, en six épisodes, le jeudi soir, entre le 15 novembre et le 20 décembre 1984. Elle a été rediffusée par la même chaîne en mars 1986.

 

 

Les élues sioracoises, depuis l'an dernier, ont mis en place des animations culturelles et ludiques qu'elles ont intitulées "les après-midi récréatives". Ces moments fort conviviaux, dans la salle des fêtes Amédée Boussat, permettent aux Sioracois - et aux personnes qui aiment Siorac - de partager de bons moments. Ceux-ci peuvent être ludiques ou culturels.

Ce mercredi 31 janvier, dès 14 h, sera consacré à la dictée ludique de plein hiver. Cette dictée ne sera pas un plagiat des redoutables exercices truffés de pièges de syntaxe et de finesses orthographiques qui posent problème. Cette dictée, un texte emprunté à une fine plume française, elle sera courte et d'une grande facilité. Les dictophiles vont certainement apprécier cet appel pédagogique à la qualité de l'écrit pour tous.

Après la dictée, la correction sera collégiale et participative, voire plaisante.

 

Ne manquez pas ce rendez-vous. Il sera évocateur d'un grand moment du passé des preux de la dictée. Le suivant, celui du 7 février, visera un domaine bien différent. Il abordera la sémantique des toponymes et des patronymes.

 

Contribution plurielle Jasmine Chevrier et Sandrine Bruneteau


29/01/2024
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La rose de l'Alhambra - épisode 10 - par Françoise Maraval

 

Un siècle nouveau,

 

 

Résumé des épisodes précédents :

 

 

Isabelle, fille aînée de viticulteurs du Bas-Languedoc, Arthur et Marguerite Garrigue, par son mariage avec Miguel de Almanzar, est entrée dans une riche famille espagnole de la région de Valencia.

L’unique propriétaire des lieux, Luciana Ferrero, a dû se résigner à épouser son voisin Juan de Almanzar, faute de prétendant. Ce dernier, intéressé par l’« affaire » proposée par son futur beau-père, Luis Ferrero, partage désormais la vie de Luciana et se trouve à la tête de l’orangeraie sans en être propriétaire. Il a rempli son contrat : un enfant est né de cette union, c’est Miguel, l’enfant chéri de Doña Luciana. La maîtresse des lieux fait régner sur ses terres un ordre monacal, surveillant ou faisant surveiller ses sujets, les ouvriers agricoles du domaine de l’orangeraie. Conservatrice et profondément religieuse, elle exige leur présence à la messe, le dimanche, dans la petite chapelle de la propriété.

Une rivale amenée par son fils a su trouver sa place dans l’immense demeure et a provoqué quelques bouleversements à l’ordre établi.

L’épidémie de choléra, déclarée , à l’origine, dans la région de Valencia, les épargne grâce à l’application des gestes barrières et aussi grâce à la vaccination.

 

 

En ce début de l’année 1901, les Almanzar ont organisé une grande fête, pour saluer la nouvelle année et le nouveau siècle.

Tous les ouvriers agricoles du domaine y ont participé et l’ambiance du réveillon a montré la belle entente entre propriétaires et « peones ». Ils sont sortis de l’épidémie de choléra sans victimes, grâce à la vaccination et grâce aussi aux mesures d’hygiène imposées par la maîtresse des lieux, Isabella de Almanzar.

 

Les enfants sont devenus des adultes :

 

- Juan va avoir 22 ans. Après le petit séminaire de Valencia où il était en pension, il a voulu tout de suite travailler à la huerta. Maintenant, il remplace le père sur le terrain et se passionne dans l’accomplissement de son travail. On retrouve en lui la même détermination que chez son père et que chez son grand-père Juan.

- Maria-Isabella a 18 ans. C’est une jeune fille magnifique, brune aux yeux bleus, les yeux de sa mère. Elle est fiancée à un bijoutier de Madrid de dix ans son aîné : Emilio Torres-Ortega.

- Olivia, le petit moineau de l’oliveraie, vit toujours dans la maison familiale des Almanzar. Elle est considérée comme leur propre enfant au même titre que Juan, Maria-Isabella et Alfonso.

- Alfonso est un enfant de 8 ans, encore dans les jupes de sa mère.

 

L’oliveraie des Alvarez a été rachetée par Miguel de Almanzar. Elle est un magnifique prolongement à l’orangeraie. L’argent de la vente a été placé chez le notaire, sur un compte ouvert au nom d’Olivia Alvarez ; elle en disposera à sa majorité.

C’est à Pedro, le fils naturel de Juan de Almanzar senior, que l’on a confié l’exploitation de la colline. Les arbres calcinés ont été arrachés, la terre amendée et les nouveaux oliviers ont commencé à donner des fruits de qualité et en quantité non négligeable. On a conservé le chef d’équipe de l’oliveraie et les ouvriers agricoles qui ont survécu au choléra.

 

                           

 

 

La colline des oliviers

 

L’enquête menée à la suite de l’incendie a conduit à trois arrestations. Les pyromanes, des peones, ont été dénoncés par d’autres ouvriers agricoles. Leur argument : une mulâtre, épouse du propriétaire de l’exploitation ! C’est inconcevable !!! Ils considéraient que les gens de couleur étaient de race inférieure, le dernier étage de la race humaine, presque des bêtes.

Le racisme n’a pas de classe sociale, il n’a pas de sexe, il n’a pas d’âge.

Miguel de Almanzar a organisé l’entraide entre l’oliveraie et l’orangeraie, de telle sorte qu’il n’y ait pas de temps mort dans le travail.

 

Juan senior vit des jours heureux dans ses cabanons avec sa belle Paquita. Plusieurs fois par jour, il surveille la croissance de ses légumes, de ses fruits, de ses fleurs. Il se rend au marché de Bárriana, deux fois par semaine, il attire les clients de sa voix tonitruante et il est fier de leur proposer des fruits et des légumes aussi beaux. Il ne quitte plus ses habits de jardinier ; mais, quand il s’invite dans la maison familiale, pour y prendre quelques repas, il passe par son ancienne garde-robe pour revêtir l’habit de circonstance. Isabella et Miguel ont conservé les anciennes traditions : on dîne en habit.

Isabelle surveille ses aînés. Depuis toujours, Juan, son fils, est très proche d’Olivia. Quand elle est arrivée au domaine, il l’a tout de suite entourée d’une tendresse infinie. Petits, ils étaient charmants à voir. Juan a apprivoisé l’orpheline, il a su la mettre en confiance pour apaiser sa peine. Son empathie était telle qu’Isabelle a eu peur qu’il ne tombe malade.

À 22 ans, il est fou amoureux d’Olivia mais la famille est réticente. Ils se sont doutés que les enfants en arriveraient là. On a pourtant invité à la huerta, des jeunes filles de la région plus fraîches et ravissantes, les unes que les autres, mais Juan est resté impassible. Les arguments mis en avant pour le convaincre de renoncer à Olivia ont été rejetés l’un après l’autre. Juan menace de s’établir ailleurs, de quitter la région en emportant Olivia dans ses bagages. On ne le prend pas au sérieux, on ne le croit pas capable d’abandonner son héritage, le domaine, l’affection des siens, sa sécurité, pour une fille de mulâtre même pourvue de nombreuses qualités.

 

En 1901, nous sommes toujours sous la régence de la Reine Marie-Christine. Les gouvernements et les ministres se succèdent. Le pays bouge : l’Union républicaine a été fondée en mai 1900, les manifestations se multiplient çà et là : dans la région de Madrid, dans la province de Barcelone, à Palma de Majorque. Elles sont suivies de grèves.

Le 7 février 1901, à l’occasion de la représentation d’« Electre » de Benito Pérez Galdós, des manifestations anticléricales très violentes s’installent à Madrid. Le 14 février 1901, pendant le mariage de la princesse des Asturies avec Don Carlos de Bourbón, des rassemblements anti-carlistes éclatent dans le pays. Le capitaine général de Castille proclame l’état de guerre dans la province de Madrid pour faire face à toutes ces manifestations. Les Cortes sont suspendus.

L’Unió Catalanista et le centre national catalan fusionnent et fondent la Lliga Regionalista (la ligue régionaliste).

Aux élections législatives de mai 1901, 70 % des électeurs s’abstiennent. Les libéraux obtiennent 244 sièges et les conservateurs 81. Les régionalistes triomphent à Barcelone. C’est dans une Espagne en pleine effervescence, qu’Alphonse XIII, roi dès sa naissance (1 886), est déclaré majeur à l’âge de 16 ans, le 17 mai 1902. Il est le fils posthume d’Alphonse XII et de Marie-Christine d’Autriche. Il doit assumer les fonctions constitutionnelles de chef de l’État.

 

Miguel et Isabella de Almanzar sont des parents responsables. Ils sont sur le point de franchir une étape importante de leur vie : voir leurs enfants prendre leur envol, quitter le nid familial. Comme prévu, un contrat de mariage doit être signé pour préparer l’union entre Maria-Isabella de Almanzar et Emilio Torres-Ortega, le bijoutier de Madrid. C’est dans la capitale, chez le notaire des Torres-Ortega, qu’aura lieu la rédaction du contrat entre les deux parties. Maria-Isabella étant encore mineure, Miguel et Isabella seront présents à l’étude, pour faire des propositions et ainsi défendre les intérêts de leur fille.

Si tout se passe bien, les fiançailles se passeront à la huerta, au domicile de la promise comme le prévoit la tradition.

 

C’est à la gare des chemins de fer de Valencia, que Pedro a conduit Miguel, Isabella, Maria-Isabella et le jeune Alfonso de Almanzar. Au bout du voyage, la gare de Madrid leur est apparue gigantesque, comparée à celle de leur province.

 

 

Madrid : la estación de Atocha

 

Le rendez-vous chez le notaire eut lieu « Puerta del sol » à deux pas de l’immeuble des Torres-Ortega. La discussion a été âpre entre les deux familles, chacun restant sur ses positions. Le notaire, avec beaucoup de diplomatie et de patience, a obtenu un compromis pendant que les futurs fiancés conversaient dans un salon voisin. Ils sont restés deux jours à Madrid pour découvrir la ville mais le besoin de revenir au domaine s’est vite fait ressentir.

 

Miguel de Almanzar n’était pas content des résultats de cette transaction chez le notaire. Quand ils ont repris le train, il était de fort mauvaise humeur, de telle sorte que le trajet a été pénible à vivre à ses côtés. Isabelle le trouvait changé depuis la mort de sa mère, Luciana, la propriétaire des lieux. Il était devenu le propriétaire officiel, comme prévu ; et, depuis qu’il avait revêtu les responsabilités liées à son nouveau statut, son caractère rappelait de plus en plus celui de la défunte. Il a perdu sa sérénité et son calme. Un rien l’irritait et il lui arrivait même de parler avec emportement à son épouse, Isabelle, qui était catastrophée de le voir ainsi.

 

Quand ils sont arrivés à l’orangeraie, ils ont rencontré des yeux fuyants qui traduisaient une certaine gêne. Juan de Almanzar senior est apparu sur le perron, en habit de propriétaire, ses yeux lui sortaient de la tête :

 

« Juan et Olivia ont quitté la maison, ils sont partis ! »

 

 

Françoise Maraval

 

 

 

 


28/01/2024
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A.G de la société de pêche

 

BELVÈS

 

AG de la Société de pêche.

 

L'A.G de la société de pêche réunira les adeptes de cette activité ce samedi 27 janvier à 9 h à la salle des associations, ancienne école maternelle, dès 9 h.

 

Contact Patrick Baconnier  06 27 19 43 92

 

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Fongauffier, un passage de la Nauze, pratiquement un "laboratoire" de l'écosystème à préserver de cette toute petite rivière. Photo © T.D.N. 


23/01/2024
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Quel avenir pour notre pays : la France s’affaisserait-elle ?

 

 

rené Descartes

 

René Descartes et Le penseur de Rodin (photo site The collector)

 

 

Si l’on s’en tient à nos commentateurs médiatiques bien connus et soi-disant spécialistes, que doit-on penser à les entendre discuter, palabrer, polémiquer, argumenter, chacun y allant de son grain de sel, et de décortiquer tel ou tel évènement, telle ou telle déclaration, « ils ont la langue bien pendue », n’est-ce pas ?Tout est pesé, passé au crible, dépecé, analysé, que retenir de tout ce Bla-Bla-Bla ?

Sommes-nous, encore, au pays de Descartes, lui qui s’enthousiasmait d’avoir découvert « l’idée d’une méthode universelle pour la recherche de la vérité » et qui, en 1637, publia son fameux Discours de la Méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les Sciences. Le bon sens, disait-il, est la chose du monde la mieux partagée...La puissance de bien juger et distinguer le vrai d’avec le faux qui est proprement ce qu’on nomme le bon sens ou la raison, est, naturellement, égale en tous les hommes ; et ainsi...la diversité de nos opinions ne vient pas de ce que les uns sont plus raisonnables que les autres mais seulement de ce que nous conduisons nos pensées par diverses voies et ne considérons pas les mêmes choses. Car le principal n’est pas assez d’avoir l’esprit bon, mais le principal est de l’appliquer bien. »

Au regard du philosophe, du chantre de la raison du XVIIe siècle, n’arrive-t-il pas qu’on perde un peu la boule ?

Insécurité, école, santé sont des thèmes à l’ordre du jour dont on discute à perpète, malheureusement depuis longtemps, sans réussir à mettre en place les solutions de bon sens qui sont dans les tuyaux ; mais, prendre une décision, c’est un acte courageux bien difficile à prendre. Les débats se prolongent sans fin entre interlocuteurs et représentants du peuple souverain, se terminent, souvent, en chamailleries puis sont repris, plus tard, lors d’un nouvel évènement : les mêmes discussions, les mêmes arguments, séances houleuses, impatiences, prises de bec, on tourne en rond. Tout cela ne serait, peut-être pas, du goût de Mr Descartes.

Société éruptive comme le disent certains ou société qui se désole de voir les choses traîner, les déficits s’accumuler, le caddy moins rempli et plus cher, le billet de train ou autre mode de transport faire des bonds, sans parler du prix du fuel de la chaudière ou autres énergies et, cerise sur le gâteau, un niveau des prélèvements obligatoires qui atteint, aujourd’hui, des sommets : 48% du PIB contre 41% en moyenne dans l’U.E.

Il est vrai que nous avons donné le spectacle de la violence, du désordre, d’une démocratie qui, plutôt que de choisir la discussion, la négociation et la mise à plat des problèmes, semble incapable de trouver des compromis. Sont-ce là, les signes avant-coureurs d’un affaissement du pays qui plie devant les efforts nécessaires et l’ampleur de la tâche, la juste répartition égalitaire des mesures à prendre ? On peut se le demander.

L’explosion de l’insécurité : de 50 000 détenus en 2002, on serait passé à 75 000 aujourd’hui, plus 14 000 individus sous bracelet électronique.

L’endettement public se situait autour de 1000 milliards en 2002 d’euros contre 3000 maintenant. Nous étions 16è du classement Pisa en mathématiques, aujourd’hui nous sommes au 22è rang.

Reprenons : le problème de l’école demeure lancinant : c’est là, en effet, que s’est forgée la République fraternelle et égalitaire, l’école laïque, obligatoire, assise sur l’apprentissage fondamental de la langue écrite et parlée, de l’arithmétique et des mathématiques, de la littérature et de la rédaction, de l’histoire-géographie, des sciences physiques, chimiques et naturelles.

Le pays faisait corps avec son éducation nationale car il était admis que le monde moderne, de plus en plus technique, exigeait impérativement la performance d’apprentissage des savoirs garants d’une République solide et exemplaire, inébranlable dans ses convictions et la formation de futurs citoyens défenseurs des valeurs républicaines et de la démocratie.

Or, depuis, la société a beaucoup évolué, ces valeurs sont moins bien défendues, la laïcité mal comprise, la performance scolaire a baissé, la France classée quasiment en tête des grandes nations pour l’attribution de médailles Field en mathématiques, est dépassée par les pays d’Extrême-Orient comme Singapour. Pourra t-on rejoindre le peloton de tête ?

Nous sommes le pays le plus récompensé en prix Nobel de littérature, orgueil de la nation quant à sa culture et de sa langue diffusée dans le monde entier.

En matière médicale et hospitalière, l’effort pour améliorer les soins est devant nous, sujet très préoccupant car la France avait réussi à construire un système performant qui, aujourd’hui, s’avère un gouffre financier, nécessite une réorganisation de l’hôpital et des urgences, de repenser la place du médecin généraliste essentiel à l’équilibre des soins par une meilleure formation des compétences et resituer la place de la médecine libérale qui doit être complémentaire et coopérer avec le système hospitalier. La désertification médicale se profilait, déjà, dans les campagnes et, aujourd’hui, aussi, dans des zones urbaines. Elle aurait pu être évitée en revenant sur les mesures prises, antérieurement, quant au quota du nombre d’étudiants en médecine maîtrisé pour diminuer l’offre de soins et soi-disant préserver les comptes publics.

Ce n’est pas un tableau reluisant. Comme souvent, on a reculé plutôt que d’affronter et faire face, la méthode rationnelle n’est-elle pas d’expliquer, de convaincre, de faire de la pédagogie et de se remettre à l’ouvrage, autant que nécessaire, afin de faire passer les messages dans l’opinion, sachant que le niveau culturel de la nation est, encore, à un bon niveau .

Mais, la conjoncture économique, c’est un peu comme la météo, elle peut rapidement changer en étant persuasif et grâce à la confiance des citoyens.

Alors, nous redeviendrons cartésiens !

 

Jacques Lannaud

 


23/01/2024
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