Terre de l'homme

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Monique fut la première Fidézienne pendant 37 ans

 

SAINTE  FOY-de-BELVÈS

 

Le Mondou dans la peine

Monique fut la première Fidézienne pendant 37 ans

 

 

 

Monique Vergnolle

 

Un champ du Mondou, au printemps. Les coquelicots donnent une touchante image florale à Monique Péchavit-Vergnolle. Photo Christelle Vergnolle 

 

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Les Fidéziens, en apprenant la nouvelle de la disparition rapide, à Périgueux, de Monique Péchavit-Vergnolle, pour le moins, furent attristés de ce deuil brutal du 21 mai.

 

Monique vit le jour dans la demeure familiale du Mondou, le 14 janvier 1947 et ne quitta guère le havre des Péchavit hormis une échappée parisienne, juste après son mariage. La famille, au cours des derniers mois, a connu bien des heures douloureuses et vit le cercle de la fratrie, en deux ans, se réduire à cinq reprises.

 

Monique a relayé au Mondou, sa sœur aînée Renée. Pendant un demi-siècle, elle fut la gardienne de ce hameau familial. Les rameaux ont essaimé dans les villages voisins jusqu'au proche Quercy. Monique, travailleuse sans faille, fut ouverte à la vie fidézienne. En 1970, elle convola avec Bernard Vergnolle, un jeune Monplaisanais, pour ouvrir une vie commune de 55 ans.  En 2024, ce couple aurait pu fêter les noces de zibeline et, cette année, pour quelques semaines, il n'a pas atteint les noces d'orchidée.

 

Monique devint, en mars 1977, la première Fidézienne quand l'équipe de Bernard obtint les clés de la mairie de Sainte Foy, mairie qui, jamais, ne vacilla au cours de six mandatures parfaitement remplies par 37 ans de gestion communale.

 

Le Mondou, par deux fois, connut la joie avec l'arrivée de Yannick puis de Christelle. Les rameaux se sont enrichis avec la naissance de deux petites-filles et de deux petits-fils.

 

Le 26 mai, les routes conduisant à Sainte Foy virent des défilés d'amis venus rendre hommage à Monique et entourer les siens de toute leur compassion. Ce fut, donc, une cérémonie bien triste dans le petit cimetière communal. Pour marquer l'attachement de la  défunte à la nature qu'elle aimait, l'assistance la couvrit de fleurs de tilleul. La fleur de tilleul, depuis les lointaines heures de la culture celtique, s'apparente à un cœur. Elle symbolise  l'arbre, l'amour et la fidélité.

 

Pierre Fabre

 

 

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Demain, avec 3 jours de retard technique, "Terre de l'homme", grâce à Bernard Malhache et à Alain Eymet,  80 ans après la capitulation du Reich, reviendra sur le pèlerinage mémoriel du 27 mai. 



29/05/2025
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