Avec les patronymes et toponymes, ouvrons des livrets d'histoire de notre bassin de vie.
SIORAC-en-PÉRIGORD
À gauche, Jean Rigouste, de la Société française d'onomastique et du Comité national de toponymie et, à droite, son complice, le majoral J-Claude Dugros. Tous deux aiment Siorac. Ils ont activement préparé les supports de cette animation récréative.
Avec les patronymes et toponymes, ouvrons des livrets d'histoire de notre bassin de vie.
L'après-midi récréative de ce mercredi 7 février à 14 h, à Siorac, à la salle des fêtes Amédée Boussat, sera consacrée aux patronymes et aux toponymes. Notons que ces deux substantifs sont, parfois, même souvent, liés par leur historicité.
Les lieudits. Certains toponymes n'ont pas besoin de longues recherches onomastiques pour être compris. Quand on est à Maison-Haute ou au Bout de la Côte, cela tombe sous le sens. D'autres sont beaucoup plus subtils et nos traces occitanes, mais pas seulement, guident les experts en onomastique pour identifier.
Parfois, souvent, ces toponymess sont de faux-amis. Ainsi, l'amusante tournure Écoute-s'Il-Pleut n'est pas une légende meunière, quémandant le ciel pour savoir si la pluie attendue venait remplir le bief mais bien autre chose. Cette promenade des toponymes, bien entendu, sera sioracoise mais elle s'ouvrira au-delà. Elle permettra aussi de parler des toponymes insolites, en marge de Siorac, tels Cantelauzel. Ce lieudit ne signifie pas "chante l'oiseau". Citons Duravel, dans la Bessède saint-parducienne, ou d'étranges Waterloo dans le Monpaziérois.
Pour les patronymes, c'est un peu différent. Les personnages bougent, ils viennent de contrées diverses ; et, si l'on trouve dans notre ruralité profonde des patronymes qui ont une sonorité bien locale comme les Fonvielle, Fournier ou Rougier, d'autres, avec comme première lettre un W, Y ou Z, sont à rapprocher de mouvements humains qui, pour certains, remontent loin, quelquefois très loin, dans l'histoire. Ils nous rappellent que notre pays compte des traces de passages de Huns, de Wisigoths, de Germains, de Vikings ou d'Africains.
Tout cela pointe les grandes migrations de la terre. Elles ont pu être des recherches d'édens, d'abris ou des refuges.
Le majoral Jean-Claude Dugros, pris par un atelier d'occitan, et Jean Rigouste, le lexicologue de référence, brillant érudit d'onomastique, saluent amicalement cette rencontre culturelle.
Grâce à leurs travaux et analyses, à Siorac, ce 7 février, les personnes qui participeront à cette après-midi récréative, partageront un bon moment sur les traces de nos ancêtres.
N'hésitez pas à poser vos interrogations en adressant vos questions à terresdenauze@gmail.com ou en laissant un message au 06 52 88 10 74.
Contribution des Après-midi récréatives de Siorac, Jasmine Chevrier et Sandrine Bruneteau
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