Vol ou (et) profanation
SIORAC-en-PÉRIGORD
Les élus sioracois et la population ont trouvé insupportable, la soustraction du panneau indicateur de chemin Roland Andrieux.
Quand un individu, peu scrupuleux, soustrait frauduleusement un élément de la propriété d'un tiers, on dit que c'est un voleur, quand il s'approprie une pièce patrimoniale faisant référence au devoir de mémoire, on peut dire qu'il profane le bien public.
On conçoit aisément qu'il y a une différence spoliatrice si le voleur s'accapare, hypothèse d'école, du panneau du respectable et modeste chemin du Moulin à Vent de Capdrot, de celui qui s'emparerait de la plaque Esplanade Jean Jaurès à Carry-le-Rouet. Au regard du Code pénal, l'infraction, elle, serait la même.
Le 8 mai 2019, Yannick Carcelès, alors conseiller municipal, aujourd'hui maire-adjoint, à Raunel sous une pluie battante, dévoila la plaque du chemin Roland Andrieux.
Photo © Bernard Malhache
Le Code pénal peut sanctionner durement les inadmissibles agissements portant atteinte à la mémoire des morts. On peut cependant admettre que le panneau indiquant un chemin, n'est pas tout à fait un monument funéraire. C'est néanmoins une atteinte au devoir de mémoire.
La violation ou la profanation, par quelque moyen que ce soit, de tombeaux, de sépultures, d'urnes cinéraires ou de monuments édifiés à la mémoire des morts, est punie d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende.
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