À la chandeleur l'hiver prend fin ou prend rigueur.
À la chandeleur l'hiver prend fin ou prend rigueur.
Nous avons tous entendu cet adage au cœur de l'hiver. Comme tous les dictons, il s'inspire de l'observation de la nature et l'on peut, dans leur interprétation, trouver tout… et son contraire.
Quelle place occupe la chandeleur dans l'Antiquité.
Image Wikipédia
On y mangeait des genres de crêpes censées symboliser le soleil. La Chandeleur est aussi fêtée chez les chrétiens à partir du 5e siècle. Là, c'est la présentation de l'enfant Jésus, 40 jours après Noël, que l'on célèbre. Le Pape Gélase 1er fait alors distribuer des galettes de céréales aux pèlerins à Rome.
Manger des crêpes le 2 février trouve aussi ses origines dans les fêtes païennes. À l'époque, la Chandeleur faisait référence à la fertilité de la terre. Les paysans avaient ainsi pris pour habitude de cuisiner des crêpes avec la farine excédentaire de l'année passée.
Une coutume bourguignonne impliquait de lancer une crêpe sur le haut d'une armoire sans qu'elle ne se retourne pour ne pas manquer d'argent durant l'année à venir. Ultime croyance, les jeunes filles en quête de mari et qui réussissaient à faire sauter 6 crêpes sans jamais rater la poêle, se mariaient dans l'année.
Une pièce en or pour (r)appeler le soleil
La pièce en or n’est pas sans évoquer la crêpe qui elle-même évoque le disque solaire. Pour nombre d’entre nous, la Chandeleur (autrefois appelée Chandeleuse, fête des chandelles ou Hypapante) est une tradition médiévale qui, en réalité, retrouve ses origines dès la Rome antique. Cette fête qui célébrait le dieu Pan en agitant des flambeaux à minuit, a ensuite été " christianisée ".
Ce rite de passage, à la sortie de l’hiver, célébrait à la fois la fécondité et la purification.
La chandeleur, journée des crêpes, dans notre temps, est beaucoup plus une occasion d'honorer ces pâtisseries simples mais, ô combien appréciées, que de lancer dans la recherche historique de la genèse de ce rite.
N'oublions pas que nous sommes au cœur de l'hiver et que le mois de février sait nous donner, parfois, des journées pré-printanières mais, aussi, peut sévir.
Dans la nuit du 31 janvier au 1er février, après des mois de décembre 1955 et janvier 1956 très doux, le froid envahit la France. La journée du 2 février 1956 reste encore aujourd'hui la plus extrême d'après-guerre.
Les prévisions de la météorologie nationale, jusqu'à la mi-février, nous permettent d'espérer non que l'hiver est derrière nous mais que les semaines les plus difficiles, comme celles de 1956, a priori, cette année, sans être impossibles, ne paraissent pas des plus inquiétantes.
L'hiver glacial de 1956 n'est pas dans l'histoire, le plus catastrophique. Les historiens s'attardent volontiers sur le redoutable hiver de 1709 et, aussi, sur celui de 1879 qui, lui, fut précoce et se termina en décembre.
Revenons sur un récent assaut tardif de l'hiver ; c'était fin février / début mars 2005 :
Le dernier véritable épisode de froid aussi tardif pouvant être partiellement qualifié de vague de froid (critères d'intensité, de durée et d'étendue spatiale) remonte à 2005. Les conditions étaient restées hivernales de la mi-février jusque vers le 12 mars, avec surtout un pic d'intensité entre le 27 février et le 2 mars. Des records de froid pour un mois de mars ont été battus le 1er du mois (-15 °C à Romorantin, -13 °C à Poitiers, -12 °C à Bergerac, -11 °C à Niort, -9 °C à La Rochelle). De nombreuses séquences neigeuses se manifestent en diverses régions.
Source Wikipédia
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