Terre de l'homme

Le 80^ème anniversaire de la fin de la guerre

Les adeptes de l'histoire et du devoir de mémoire attendaient ce 8 mai pour commémorer cette capitulation sans condition du 3^ème Reich. 

Bruno Marty, reporter photographe indépendant, ne pouvait louper cette rétrospective historique.

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Les sapeurs-pompiers au garde-à-vous pendant la lecture de Christian Léothier.

L'assistance entoure les bordures de l'allée du monument et les édiles municipaux prennent place au bout  de celle-ci.

Christian Léothier donne lecture du message de Sébastien Lecornu, ministre des Armées.

Patrick Rivière, maire-adjoint, est revenu sur la journée du 8 mai 1945.

Au centre, le colonel Gilles Heyraud. Il diligenta les moments de la cérémonie. On notera qu'un très jeune sapeur-pompier prit la parole et un tout jeune écolier rappela que, pour clore ce terrible conflit mondial, l'assistance de nos alliés fut décisive.

Ces jeunes enfants, bien entendu, n'ont pas connu l'ère où les Tractions AV ont été les véhicules des conducteurs de la Résistance.

Comme en 2024, Guy Marty, le fils de Georges Marty, le chef des Marsouins de Belvès, se fit le passeur de mémoire de cette période belvésoise, ô combien tourmentée, qui a connu bien des épisodes en 1944.

La projection sur écran de ces péripéties où les partisans belvésois ont confirmé les lettres de noblesse de la Résistance, fut suivie avec attention. Notons que Belvès, peu de temps après que les envahisseurs en fuite aient quitté le Périgord, donnait aux principales sécantes de la localité, le nom de Michel Giffault et Jacques Manchotte abattus à Tuilières, le 9 août.

Guy Marty, certes, était fort jeune en 1944/1945 mais les temps forts de cette année l'ont tout naturellement marqué, ce fils de résistante et de résistant.

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En début de semaine, "Terre de l'homme" reviendra sur  ce passé qui a envoyé nos Belvésois frondeurs en Saintonge quand les diaboliques occupants, inconscients ou aveugles, refusaient d'admettre leur défaite.