Terre de l'homme

Terre de l'homme

Voilà que point son quatre-vingtième printemps.

 

Dans quelques jours nous allons, à nouveau, être au printemps.

Pierre Marty, aujourd'hui, en compte quatre-vingts.  Qui mieux que Claudine, son épouse, pourrait vous présenter son riche parcours. Sa brillante carrière ne sut point faire obstacle à son retour au pays belvésois. Là, il entend vivre les merveilleux automnes en n'hésitant pas à s'investir dans la vie culturelle et associative. Ancien maillon de l'opération "coup de pouce", pilier du ciné-club et choriste à l'Ensemble vocal de Belvès, c'est avec une manipulation parfaite des outils de conservateur des valeurs et un regard toujours pénétrant sur la vie, pas seulement locale, qu'il affirme ses racines d'une vieille famille qui compte dans ce bassin de vie.

 

P-B F

 

 

 

 

Pierre Marty

 

 

Le  4  mars 1942. Les premiers cris de Pierre résonnent à l’hôpital de Belvès. Sa maman dentiste, et son papa menuisier accueillent avec joie ce premier enfant. Heureux dans le cocon familial qui va s’élargir, il grandira au milieu des cinq autres enfants, sœur, frère, cousins, tous à la Peyrière.  A cette époque, Jean, son père, a bien du mal à préserver ses fleurs des piétinements  de tous ces petits chenapans.  

Les choses sérieuses commencent cependant avec les études, après l’école de Belvès, ce sera Sagelat puis Belvès à nouveau, Sarlat,  Bordeaux et enfin la préparation d’une thèse de troisième cycle dans le domaine nucléaire à Saclay (cela avec une interruption pour répondre aux obligations militaires).

A cette époque, le nucléaire embauche peu et Pierre qui a largement utilisé les moyens informatiques  pour développer sa thèse, est recruté par le bureau d’études automobiles de Citroën, au calcul scientifique. Chez ce constructeur, il effectuera la totalité de sa carrière.

En 1974, il se marie (cérémonie religieuse à N.D de Paris dont la flèche se dresse encore fièrement au dessus des toits, dans un ciel gris de mois d’octobre) et deux enfants Aude et Sylvain viennent avec bonheur animer le foyer.

A toutes les vacances, un passage à Belvès entretient les liens de Pierre avec son « Pays » natal.

 

Il décide d’y faire construire un petit pied-à-terre qui, au fil des ans, va s’agrandir pour finalement accueillir sa retraite en 2008. Paisible retraite (chant, cinéma, conférences, siestes, mais aussi  lors des vacances scolaires, turbulences des petits-fils) à flanc de  colline, ce qui lui donne accès à une vue panoramique sur son cher village.

 

 

Claudine Marty



04/03/2022
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