Deux élans écologiques
PAYS de BELVÈS
et FONGAUFFIER
Deux matinées écologiques au Pays de Belvès,
dans les "Pechs" Saints Germinois et dans la coulée nauzéroise.
L'excellente matinée d'observation, lors de la sortie dans le domaine des amphibiens, le 22 février, menée par Bernard Devaux, a réuni une belle douzaine de membres de l'association "Terre en Vert" autour de trois mares différentes. Ces sites ont été choisis en qualité de havres précieux pour la biodiversité. La sortie amena ses participants à Fongalop, à St Amand et à l'ancien lavoir communal de St Germain. Celui-ci est entretenu et préservé par les Saints Germinois. Les observations recueillies seront transmises au Muséum d'Histoire naturelle.
Bernard Devaux autour de la mare
Des larves d'amphibiens (tritons, salamandres), des têtards de crapauds accoucheurs, de grenouilles de Pérez, de grenouilles vertes, ainsi qu'un grand nombre de larves de libellules et d'insectes (notonecte, dytique, phrygane) ont été observés.
À midi, tous les participants ont apprécié de pouvoir, à l'abri, partager leur repas dans la salle des fêtes de Sagelat mise fort gentiment et, régulièrement, à disposition de "Terre en Vert" par la Mairie de Sagelat.
Christian et Nathalie préparent la progression de la promenade.
Le lendemain, dimanche, à Fongauffier, Nathalie Boucherie et Christian Foin ont réceptionné une quinzaine d'adeptes des sorties botaniques pour une découverte pré-printanière de la nature. Les promeneurs passent auprès de plantes dont ils ignorent tout, sans penser aux richesses qu'ils foulent en marchant. Certaines sont nourricières, d'autres toxiques. Cette échappée de moins de deux heures, saluée par un timide mais présent soleil a livré quelques secrets que Nathalie et Christian ont su libérer et présenter.
Nathalie explique que le noisetier, coudrier dans l'Est, est bien loin d'être seulement le porteur des noisettes.
Nathalie, lors de la première escale, a mis en valeur le noisetier, symbole de sagesse et de justice. Son nom latin est le Corilus. Il est bien plus que le porteur de fruits de fin d'été. Il accompagne aussi les trufficulteurs. Juste au bord de la chaussée bitumée, Nathalie a présenté de la mâche, excellente salade rustique d'hiver et, plus loin, de l'oseille poussant dans un talus.
Nathalie, au cours de son échappée verte, donna une place importante au pissenlit. Cet agent de la vie champêtre, par sa floraison de fin d'hiver, favorise la vie apicole qui, hélas, connaît bien des problèmes.
Le pissenlit, dent de lion, connu de tous, a mérité une large explication de botaniste de la guide de cette promenade. Christian a découvert une pousse d'Arum maculatum, plante toxique à éviter. Cette plante, pain de serpents dans la vieille imagerie populaire, est stupidement associée aux vipères. Christian précisa que, dans l'Antiquité, des maîtres terrifiants et peu scrupuleux en faisaient prendre à leurs esclaves pour leur ôter la parole.
Contribution Sylvie Braud de "Terre en vert"
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