Formulons le vœu d'entrer dans un paisible espace convivial.
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Une excellente image aquatique avec une fenêtre verte.
Bruno Marty, notre chasseur d'images interocéaniques, nous fascine par ses regards souvent époustouflants. Il présente ses vœux au lectorat de Terre de l'Homme pour cette année 2022 qui ne sera pas forcément une année facile.
Les lecteurs de Terres de Nauze ont suivi bien de ses exploits au cours des années précédentes. Qu'il soit permis de demander où a-t-il pu prendre cette image saisissante. Bondissez sur votre clavier si elle vous rappelle quelque chose, en disant où Bruno a pu déployer toute sa finesse technique pour cette image. Naturellement, vous pourrez commenter ce cliché.
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Les enfants du siècle dernier adoraient ouvrir le courrier des vœux. En général, c'était des cartes où la neige servait de décor et l'on se prenait à rêver car, dans le Pays de l'homme, la neige s'invite fort rarement pour le Jour de l'An.
Présenter ses vœux, le premier jour de l'année, constitue un rituel d'une parfaite banalité, c'est surtout un passage obligé. Les vœux vont à toutes celles et à tous ceux que l'on croise, y compris aux personnes qui nous laissent dans la plus parfaite indifférence. Mon père avait une profonde "abhorration" pour ce rituel et il se terrait, le Jour de l'An, dans ses vieux murs. Ce n'était pas qu'il fut asocial mais il détestait ce poncif qui, pour lui, ne voulait rien dire du tout. Présenter ses vœux à des jeunes qui scellent leur union, à une personne qui entre dans la vie active, à un(e) jeune qui amorce son cursus universitaire, à un créateur de chantier, ou, a contrario, à un employé qui, après des décennies de service, se blottit dans une retraite méritée, cela a un sens ; pointer une journée calendaire totalement arbitraire de l'horloge céleste en a beaucoup moins. Depuis plus d'un demi-siècle, ce passage obligé se poursuit bien au-delà du Jour de l'An mais campe toujours dans son éternelle banalité.
En cette période, où une énorme incertitude de devenir de la société hypothéquée par un terrible fléau dont personne, hélas, ne peut éradiquer ses problèmes majeurs, formulons le vœu de voir poindre des jours nous soustrayant de cette chape angoissante. Espérons que nos décideurs voudront -et pourront- s'investir pour une société dynamique, responsable, plus humaine et plus fraternelle.
P-B F
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Demain : De belles gens. Suite n° 12. Saga de Françoise Maraval
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