Terre de l'homme

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Inauguration du Chemin des oiseaux et de la biodiversité

 

PAYS de BELVÈS - MONPLAISANT

 

 

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01 - Montage coupage du ruban

 

Michel Ribette, équipé d'une paire de ciseaux, vient de couper le ruban lors de la cérémonie d'inauguration.

 

 

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Michel Ribette introduit la cérémonie avec son discours liminaire.

 

 

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Ci-dessus, on reconnaît, de gauche à droite, Benjamin Delrieux, Conseiller régional de la Nouvelle Aquitaine, Germinal Peiro, président du Conseil départemental de la Dordogne, Patricia Lafon-Gauthier, conseillère départementale du Canton Vallée Dordogne - Forêt Bessède, Michel Ribette, promoteur du Chemin des oiseaux, Christian Léothier, maire de Pays de Belvès et Jean-Bernard Lalue, maire de Monplaisant.

 

    

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Environ cent personnes ont assisté, sur le lieu du départ, au début de la cérémonie.

 

 

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Christian Léothier a profité de sa prise de parole pour annoncer un scoop : la ligne de chemin de fer TER Agen-Périgueux est sauvée. Les élus surpris ont manifesté leur contentement.

 

 

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Ils partent à la découverte du chemin.

 

 

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Les promeneurs, sur une vingtaine de panneaux, jalonnent l'itinéraire. Ils peuvent consulter diverses informations concernant la faune et la flore.

 

 

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Sur ce panneau, Monique découvre la richesse ornithologique de la colline de Tournehil.

 

 

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À l'arrivée à Monplaisant, les orateurs reprennent la parole. Michel Ribette ouvre les interventions avec un vibrant discours écologique que l'on peut lire ci-dessous.

 

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« Qu’est-ce que l’homme sans les bêtes ?

 

Si toutes les bêtes disparaissaient, l’homme mourrait d’une grande solitude de l’esprit, car ce qui arrive aux bêtes arrive bientôt à l’homme. Toutes les choses se tiennent ».

 

Ces paroles intemporelles n’émanent pas de l’esprit d’un de nos  brillants philosophes environnementalistes  contemporains tels que Théodore MONOD ou encore  mes amis Yves PACALET et Jean-Marie PELT, mon ancien patron de labo à qui je dois beaucoup, et qui serait sûrement à nos côtés, s’il était encore de ce monde.

Ces paroles sont extraites du célèbre discours du grand chef indien Seattle, adressé en 1854 au Président des nouveaux Américains, qui venait lui acheter ses terres natales.

Le grand chef avait tout compris du fonctionnement de cette toile qui nous lie intimement les uns aux autres, plantes et animaux dont nous sommes.

 

Depuis 1993, les Nations Unies ont proclamé le 22 Mai « Journée internationale de la biodiversité » afin de mieux faire connaître et comprendre les questions liées à la diversité biologique… la BIODIVERSITÉ.

La thématique retenue cette année fut comme par hasard : 

 

« DE L’ACCORD A L’ACTION : RECONSTRUIRE LA BIODIVERSITE »

  

objectif que nous ne pouvions mieux atteindre avec la réalisation de cet outil de sensibilisation que sera, je l’espère, le CHEMIN DES OISEAUX ET DE LA BIODIVERSITÉ.

La reconstruction et la préservation de la biodiversité ne peuvent s’envisager sans leur adjoindre l’éducation nécessaire visant à une meilleure connaissance pour une meilleure compréhension - d’où l’importance de créer de tels outils de sensibilisation que celui que nous venons de réaliser entre Monplaisant et Belvès. Je formule donc le souhait qu’il servira d’exemple à d’autres communes afin de créer un réseau éducatif sur l’ensemble du département.

A bien des égards, la biodiversité a toujours été la bouée de sauvetage de l’humanité.

 

LA BIODIVERSITÉ NOUS NOURRIT.

 

  • sans la cohorte de pollinisateurs qui évoluent dans nos champs, nos vergers et nos jardins, nous n’aurions aucun fruit et légume, car environ 75% de nos productions alimentaires dépendent de l’activité bienfaisante des insectes.

 

  • n’oublions pas les ressources de la mer avec leurs divers apports nutritionnels. Mais, leur limite de production n’a jamais été aussi sensible.

 

LA BIODIVERSITÉ NOUS SOIGNE.

 

  • en nous approvisionnant en éléments issus des plantes ou des animaux, elle  nous permet de fabriquer certains de nos médicaments. En ce moment même, des équipes de scientifiques français parcourent la forêt amazonienne dont on connaît le drame qui s’y joue, en quête de champignons qui produisent les molécules de base de nos nouveaux antibiotiques. Une recherche en perpétuelle adaptation, car les médicaments d’aujourd’hui sont, eux aussi, soumis à évoluer pour garder l’efficacité nécessaire pour combattre nos pathologies.

 

  • comment ne pas être admiratif de ce nouveau traitement mis au point au CHU de Nantes en 2023 qui, à base de l’hémoglobine d’un ver marin, a permis de sauver un malade brûlé à 85% et dont l’espérance de vie était quasi nulle.

 

  • les recherches en biotechnologie viennent de mettre au point la fibroïne, c'est-à-dire la synthèse des toiles d’araignées. Ces filaments solides et souples permettront des prouesses en microchirurgie et en chirurgie réparatrice.

 

  • et Christophe Colomb savait-il que l’ossature de sa Santa Maria était inspirée du squelette des oiseaux ?

 

LA BIODIVERSITÉ AMÉLIORE NOTRE CADRE DE VIE

 

  • comment ne pas s’émouvoir en entendant le chant flûté d’une tourterelle des bois dans la friche voisine - espèce très rare, aujourd’hui provisoirement sauvegardée et qui fut menacée par ces chasses peu honorables dites « traditionnelles ».  Mais lorsque l’on chasse une espèce au statut extrêmement précaire, ne gomme-t-on pas en toute impunité du Grand catalogue de la vie, un bien commun ?

 

  • comment ne pas être encore révolté devant cet acharnement à détruire les renards qui, en consommant environ 3 000 rongeurs par an, ont de tout temps assuré leur fidèle place de meilleurs alliés de l’agriculteur dans la régulation des micro-mammifères parasites de leurs cultures. Devant de tels services, ne peut-on pas lui pardonner une poule chapardée pour nourrir ses petits lorsque ses proies naturelles régressent par la faute des hommes?

 

  • De très récentes études viennent de démontrer qu’en régulant les petits rongeurs vecteurs de la terrible maladie de Lyme, Maître Goupil limite efficacement sa propagation.

 

  • la biodiversité est aussi, depuis toujours, une source d’inspiration pour les artistes : des aurochs de Lascaux aux bisons polychromes d’Altamira - des nénuphars de Claude Monet à l’œuvre du Lorrain Emile Gallet et j’en passe...

 

LA BIODIVERSITÉ, UNE GARANTIE DE NOTRE EVOLUTION ET DE NOTRE RÉSILIENCE

 

Si la biodiversité représente l’ensemble des espèces faunistiques et botaniques qui interagissent en harmonie et équilibre au grand banquet de la vie, elle concerne également et c’est moins connu, la diversité génétique, dont la pluralité des gênes a de tout temps permis l’évolution, l’adaptation et la résilience de tous les êtres vivants.

 

LA NATURE EST BIEN UNE SOURCE INEPUISABLE D’INSPIRATIONS ET DE BIEN-ETRE QUI, DEPUIS LA NUIT DES TEMPS, A OFFERT SES DROITS D’AUTEUR A L’HUMANITE. 

 

VOUS L’AVEZ COMPRIS, LA BIODIVERSITÉ C’EST LA VIE ET MÊME L’ASSURANCE VIE DE L’HUMANITÉ.

 

d'où  l'importance de faire de sa préservation une cause nationale car elle est de plus en plus malade de l’Homme,  cette espèce qui s’évertue à scier la branche sur laquelle il est assis.

Dans la Nature, le merveilleux n’attend que nos regards contemplatifs sur l’œuvre du Vivant, ce bien commun inestimable,  fruit de longues évolutions  qui ne peuvent que forcer l’admiration.

Alors, restez curieux de Nature – elle est source d’émerveillement et ne déçoit jamais !

J’espère que le public sera  sensible à cette réalisation et que les professeurs des écoles et collèges, d’ici et d’ailleurs, y trouveront un outil de travail à ciel ouvert adapté à leurs besoins, pour dispenser leurs enseignements aux héritiers de toutes ses formes de vie.

En préambule des remerciements qui vont suivre, cette autre réflexion philosophique du grand ornithologue américain  Ian Mac Milan qui, au début du 20ème siècle, coordonnait les programmes de sauvegarde du condor de Californie :

"Il faut sauver les condors, non pas seulement parce que nous avons besoin des condors, mais parce que nous avons besoin de développer les qualités humaines nécessaires pour les sauver - car ce sont ces qualités-là,  dont nous aurons besoin pour nous sauver nous-mêmes."

 

ALORS UN GRAND MERCI, EN ESPERANT QUE PERSONNE NE SERA OUBLIÉ :

 

  • au Conseil départemental qui, par l’intermédiaire du Budget participatif 2023, a permis une partie du financement de ce projet mais aussi de bien d’autres projets.

 

  • à Jean-Bernard LALUE et Christian LEOTHIER, respectivement maire de Monplaisant et Belvès, pour leur soutien financier et logistique, mais aussi pour leur engagement sans ambigüité dans cette aventure pédagogique.

 

  • à Patricia LAFON GAUTHIER, notre Conseillère départementale, toujours à mon écoute lors de mes interrogations.

   

  • à la Ligue pour la Protection des Oiseaux, la très efficace et nécessaire LPO, qui a bien voulu parrainer ce projet.

 

  • à Christian BASSO pour la mise à disposition de la cavité transformée en gîte à chauves-souris et aménagé par les « artistes de choc », maçons et soudeurs, que sont Jean-Marc Belgari, Joël Gomès, et Patou

 

  • à l’équipe technique de l’atelier communal de Belvès et plus spécialement à Bernard Bernet et Michel Rouvès.

  

  • et, bien évidemment, à Philippe DELLUC, l’imprimeur de Belvès, pour ses précieux conseils et la belle valorisation de mes travaux de maquettage.

 

  • à l’Association Belvésoise Culturelle pour sa dynamique implication dans la vie sociale du village.

 

  • et, bien évidemment, un immense merci aux nombreuses personnes qui ont voté pour ce projet dans le cadre du Budget participatif 2023 initié par le Conseil départemental.

 

  • à Babette

  

  • aux amis, pour leur coup de main dans l’organisation du vin d’honneur qui va suivre… car il commence à faire soif ! 

 

 

 

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Jean-Bernard Lalue, maître des lieux, poursuit le cérémonial.

 

 

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Benjamin Delrieux se livre à un exercice oratoire sur la biodiversité citoyenne.

 

 

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Alain signe un temps fort sur la protection des oiseaux.

 

 

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Germinal Peiro clôt les prises de parole en soulignant les engagements départementaux.

 

 

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Bien à l'ombre du parc municipal,  le public a écouté les interventions.

 

 

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Michel Ribette a décerné des symboles de reconnaissance aux acteurs de la création de ce chemin.

 

 

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Ici, débute, à Belvès, le bucolique et pédagogique Chemin des oiseaux et de la diversité. Il s'étire sur 1 200 mètres collinaires. 

 

 

Reportage photographique © Bruno MARTY

Légendes Bruno Marty et Pierre Fabre

 

 

 



07/06/2024
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