Belle, elle l'est. Son hydronyme peut dériver de l’occitan bella (aiga) " belle (eau) " ou être une altération de " Berle ", nom partagé par plusieurs cours d’eau des Landes, correspondant à la plante qui y pousse.

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Photo © Père igor

La Belle est un cours d'eau peu abondant et irrégulier. Son débit a été observé sur une période de 50 ans (1972-2021), à la station hydrologique à Mareuil, sur la route menant au lieu-dit les Maines, située environ cinq kilomètres avant sa confluence avec la Nizonne.

On peut regretter que parmi ses quatre affluents répertoriés par le Sandre, le principal — et le seul qui ait un nom — est le ruisseau de l’Étang Rompu, long de 5,1 km, en rive droite.  Sa plus haute source, aux Minières, est sur l'ancienne commune de Monsec, aujourd'hui rattachée à Mareuil.

Château de Mareuil.

Photo © Père igor

La Belle s'écoule sur 15,6 km, essentiellement en Périgord, mais pour quelques centaines de mètres, quitte la Dordogne pour se fondre à la Lizonne en Charente.

Mareuil a adopté son hydronyme dans son patronyme. La cité mareuilloise, bien que dordognaise, est largement ouverte à l'Angoumois et au Limousin tout proches. Mareuil, par ailleurs, est la plus septentrionale baronnie du Périgord.

Ce billet est dédié au souvenir de mon meilleur ami d'enfance et de préadolescence, il était mon cadet d'une quinzaine de jours. Jean-François Mousnier, brillant autodidacte, fut surveillant général de l'E.A.T.P., à Port-Lesney, dans le Jura, puis à Égletons, en Corrèze. Il naquit à Nadalière, écart  de Champeaux-la-Chapelle-Pommier, aux portes de Mareuil, le 19-2-1945, il décéda en février 2004, à Limoges, à quelques jours de son 59ème anniversaire.   Jean-François, sa vie durant, est toujours resté fongauffiérain de cœur.   Pierre Fabre