La Lémance. Volet n° 3

Hier, le blog "Terre de l'homme" s'est attardé à Sauveterre-la-Lémance, bourgade qui fut bien plus ouvrière que paysanne. Sa première richesse du siècle s'est appuyée sur l'extraction de roche de son sol pour produire de la chaux. Cette exploitation cassait le fonds agricole du cours supérieur de la Lémance qui se repliait sur son massif sylvestre.

Hier, j'ai oublié de dire que je dédiais ce papier au rameau de ma famille, les Lacombe, maisonnée qui a bien connu Sauveterre. Je le dédie, aussi, à mon lointain condisciple Max Simonelli. Au-delà de ses qualités intrinsèques de praticien ostéopathe, il m'a donné un gage de franche amitié, 50 ans après nos années scolaires aux vénérables remparts de Belvès.

La Briolance, image travail personnel © Paternel 1, sourd des collines d'Aigueparse, ce toponyme désignant des eaux qui se perdent, mais n'est périgordine que par sa naissance. Son cours reçoit deux adjuvants, le Ruisseau de Canut, 4,8 km, et le bien modeste Ruisseau de Naugarède, 2,6 km. L'hydronyme, au nom bien agréable, interpelle les chantres de l'onomastique qui avouent ne point avoir de réponse à sa formation lexicographique.

La Briolance, certes, n'atteint pas tout à fait 10 km, mais elle est tout de même le plus long affluent de la Lémance. Elle dame le pion à la Ménaurie.