Terre de l'homme

VAL de NAUZE

C'était le 21 septembre 2011 que Ralph Finkler, unique survivant du drame du Canadier, et les adeptes du devoir de mémoire, en présence d'Évelyn Mesquida et d'Yves Bancon, marraine et parrain du mémorial, inauguraient l'espace de la Résistance à Fongauffier.

Photo © Bernard Malhache

Ce lundi 27  mai, les amis de la Résistance  vont, au pied du Mémorial de la Résistance de Fongauffier, honorer les partisans du Val de Nauze et de la Vallée de la Dordogne qui, dans le sillon nauzérois, au pied du castrum belvésois, ou aux abords du Barrage de Tuilières, ont donné leur jeune vie pour que la liberté puisse enfin renaître après 6 ans de terreur nazie.

Rappelons que le 27 mai ne fut pas choisi au hasard. Le 27 mai 1943, autour de Jean Moulin, fut fondé dans un appartement parisien de la rue Corbin, au nez et à la barbe de l'occupant, le Conseil national de la Résistance. Ce jour a été choisi par l'ANACR pour ne point privilégier le 4 mars, le 24 juin ou le 9 août, toutes des dates tragiques de 1944.

Chaque année, un maire est désigné pour prendre la parole au nom de tous les élus de ce bassin de vie. Cette année, ce sera le binôme d'élus couxois, Mady Balat et Jean-Louis Chazelas, qui honoreront les partisans.

Après la cérémonie, une plaque commémorative pour deux jeunes de Sagelat, morts en captivité, en 1943 et 1944, alors en terre  allemande, dans le corridor de l'Oder-Neisse, qui sera dévoilée en présence des familles.

Les Amis de la Résistance souhaitent que cet hommage, au pied du mémorial parrainé par Evelyn Mesquida, journaliste espagnole devenue historienne, spécialiste de la Seconde Guerre mondiale côté ibérique, auteure de La Nueva, fille de républicains espagnols, fière d'honorer les partisans d'Espagne, et le regretté Yves Bancon, résistant qui sut se soustraire des griffes de Goering, cette année, ait pour cet anniversaire, la juste résonance d'un scrupuleux devoir de mémoire.

Le rassemblement aura lieu, un peu avant 11 heures, au pied du Monument aux morts de la Guerre de 14, avant de se rendre en cortège au Mémorial de la Résistance implanté à 150 mètres.

Pierre Fabre