Le théâtre de la Nauze est revenu sur 6 décennies de scènes. Volet n° 2
Les premiers spectacles du Théâtre de la Nauze
D'aucuns auraient pu dire... enfin !
Enfin pour deux raisons. La première est que le collectif artistique "nauzérois" s'est choisi un nom "Sagelat théâtre de la Nauze", nous y reviendrons. La seconde est qu'après une léthargie imposée par les aléas sanitaires de deux ans, le théâtre, entre les collines sagelacoise des Pets-Chaunat et monplaisanaise du Bloy, renaît dans la vallée.
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Qui mieux que la critique de théâtre, Maryse Bouyssou, et le comédien dubitatif, Christian Bouyssou, les plus "nauzérois" de la troupe pouvaient, tout naturellement, monter sur les planches lors de cette renaissance.
Nous sommes 400 ans après la naissance de Molière et les comédiens n'auraient eu que l'embarras du choix, pour illustrer leur renaissance, en prenant une pièce de notre prestigieux comédien et dramaturge. Ce n'est pas ce chemin qu'ils ont pris.
Ils voulaient une renaissance qui établisse sa reviviscence dans un théâtre. Il fallait trouver cet appui de bon sens. "Bon sang mais c'est bien sûr", expression tirée de la série télévisée "Les cinq dernières minutes" et qui fait référence à la réplique prononcée par le commissaire, à la fin de chaque épisode, lorsqu'il comprend qui est le criminel. Souvent utilisée sur un ton ironique, elle souligne l'aspect absurde ou ridicule de quelque chose qui est censé être évident. Les comédiens de la Nauze ont donc retenu "Revers de décors", la comédie policière de Jean-Pierre Martinez.
Ci-contre Jean-Pierre Martinez, photo Babélio.com |
Suivons les comédiens sur la scène.
La comédienne Nancy, Chantal Février, avec sa moue dédaigneuse se dégagea de Christelle, Christelle Foutrin, l'ouvreuse.
Pour une comédie policière, il fallait, au moins, mettre en scène un policier. Ils en ont retenu deux. Le commissaire Ramirez, Antoine Braud, à droite de l'image, brillamment, suivait sa piste avec, dans son ombre, un adjoint, Bruno Curat, qui, a priori, n'avait pas inventé la poudre.
Gonzague, Pierre Castets, le metteur en scène du théâtre, ici avec Josiane, Sandrine Delbos, la très mondaine directrice du théâtre. Celle-ci affirmera que son casier judiciaire est vierge... comme elle-même.
Reportage photographique © gentiment offert à "Terre de l'homme" par Vanessa Braud
Un dernier regard vers le public. Attention, le machiniste va tirer le rideau. Le rappel, sous une salve d'applaudissements, va clore cette renaissance théâtrale "nauzéroise".
Merci à Vanessa pour les images mais, mieux encore, pour en voir davantage, filez sur
https://theatre-sagelat-24.jimdofree.com/
Le volet n° 3, volet final, vous présentera le bureau de "Sagelat théâtre de la Nauze". |
Pierre Fabre
"Terre de l'homme", journal informatique de terrain, vous invite à vous exprimer sur cette renaissance culturelle en plaçant un commentaire.
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