Terre de l'homme

Chers membres du blog Terre de l'Homme.

L'année nouvelle m'invite à respecter la tradition. Je le fais avec d'autant plus de plaisir que vous n'avez pas rompu les liens qui nous unissaient.

La disparition inattendue et brutale de Terres de Nauze, la crise sanitaire d'une ampleur insoupçonnée auraient pu vous inciter à ne pas prolonger une expérience qui durait depuis 5 ans.

Vous avez voulu, malgré les  épreuves, rester ensemble en gardant de l'affection pour celles et ceux qui ont largement contribué à la réputation de Terres de Nauze et qui pourraient nous rejoindre un jour.

J'ai, pendant un an, pu mesurer tout ce que ce blog m'avait apporté : une meilleure connaissance de notre territoire et un moyen d'atténuer la rigueur du confinement.

J'étais loin de connaître tout le monde, mais au détour d'un mot, d'une phrase, d'un commentaire, j'arrivais à me faire une idée de la personne que je n'avais jamais vue et qu'ainsi s'établissait une sorte de familiarité et de complicité.

Il ne fallait pas que ce lien disparaisse, c'est pourquoi spontanément Terre de l'Homme a rempli ce vide inattendu. Ce blog est le fils naturel de Terres de Nauze mais pour le moment son avenir est encore fragile. Il tient grâce à la contribution de celles et ceux qui continuent à apporter leur aide et à la fidélité de son lectorat.

J'observe d'ailleurs, avec plaisir, que des échanges se font  sur le blog entre les adhérents.

2020 est une année à oublier, toutefois on retiendra les aspects positifs :  la résilience de nos concitoyens, le dévouement de nos soignants et l'expertise de nos chercheurs.

2021 semble commencer sous de meilleurs auspices, n'ayons pas peur : le maintien de notre vigilance et le début de la vaccination viendront au bout de cette pandémie.

Je souhaite à toutes et à tous mes meilleurs voeux, voeux à partager avec tous les êtres qui vous sont chers.

Pierre Merlhiot