Terre de l'homme

SAGELAT, SIORAC, MONPLAISANT,

PAYS de BELVÈS, 

à nouveau MONPLAISANT

et retour à FONGAUFFIER

À J - 12 la météo s'annonce indécise pour le premier jour du printemps. Attendons donc un peu pour valider cette balade et lacer nos chaussures.

Imaginons une balade, avec un seul l pour le premier jour du printemps. Cette balade, bucolique à souhait,  pourrait amener les promeneurs, la veille du Primidi de Germinal de l'An CCXXXII, 20 mars 2024, à parcourir les chemins collinaires du limbe nauzérois. Cette balade pourrait partir de Fongauffier, du parc municipal sagelacois, lieu qui permet aux promeneurs de garer, sans problème, les voitures. Pour des raisons de rythme dans l'effort, il paraît préférable de l'initialiser en plaine pour négocier, après le premier échauffement, la grimpette des Champs-Petits, aujourd'hui chemin de Compostelle, avant d'atteindre Maison Haute.

Attention, cette balade, parfaitement réalisable par tout bon marcheur, risque d'être éprouvante pour celles et ceux qui ne pratiquent aucun exercice. Il ne sera pas considéré comme criminel d'abandonner au cours du parcours, par exemple en quittant le circuit à Renardie. Un calme itinéraire bis permet de sabrer quelques kilomètres, dont les plus éprouvants.

Les distances sont en mètres.

Moyenne 3,600 km/h soit 1" par mètre.  3h55' de randonnée.

Les heures sont arrondies à la minute supérieure.

Avec un départ à 14h, avec un rythme soutenu, l'arrivée devrait  se situer vers 17 h 55.

• La balade, tout près du Bout de la Côte, à Siorac, atteint la moitié de son parcours.
• La progression est, au maximum, calculée sur la base de 3,600 km/h, soit  1" par mètre.
• Le point le plus bas est au pont des Sœurs.
• Le point le plus haut est au collège.
• Le circuit compte 4 escarpements dont 3 rampes.
• Cette balade s'approche de Siorac et Belvès mais s'écarte du tissu urbain.
• Le circuit s'invite dans quelques reliefs sylvestres aux Champs-Petits, à Pessarni, à Renardie et à La Stournière. Il traverse les taillis du Bloy et de Bel Air.
• La Nauze est franchie au pont des Abbesses et à La Tute, le Raunel est traversé au Moulin de Bosredon. 
• Notons le point fontainier de Balmade. Ce bijou, proche de Capelou, surgit à 2 624 mètres de l'arrivée.

Cette balade partira du parc de Fongauffier.

L'altitude figure en colonne 2, la distance partielle, en mètres, en colonne 3, la distance cumulée, en mètres, en colonne 4. Le temps estimatif est arrondi à la minute supérieure. L'horaire et le temps sont, bien entendu, approximatifs.

Pour les participants fatigués, il sera possible de réduire la boucle en abandonnant la balade soit à Raunel ou à Renardie.

L'horaire probable est calculé au plus juste. Il peut, néanmoins, pour une première sortie, vers la fin, ne pas être  strictement exact. 

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Le pont des Abbesses, à Fongauffier.

Photo © Terre de l'Homme

La rampe de Lavergne a pris l'odonyme de Chemin de Compostelle.

Photo © Terre de l'Homme

Le pont de La Tute. 

Le P.N. 331 de Raunel. 

Image © Serge Righi

Ici, les randonneurs soufflent.

Le pont de Bosredon érigé vers 1870, juste après l'arrivée du chemin de fer, traverse le Raunel. Il supporterait une réhabilitation pour mieux signer son décor. 

Photo © T.D.H

Ce circuit pédestre permet d'attester les belles devises des campagnes traversées*.  Il s'ouvre à Tournehil, relief collinaire belvéso-monplaisanais, avec " In media res ", soit "au milieu des choses". "Dives  fontibus", soit "Je suis riche de mes fontaines" souligne la généreuse source fongauffiéraine avant le gravissement du pech de l'autre rive bien affirmé par la devise sagelacoise " Per monts e per vals ". Siorac signe le clin d'œil aux confluences nauzéroises avec " Aquí s'acampan las aigas e los òmes" ou "Huc  amnes  hominesque  confluunt" soit " Ici se rencontrent les eaux et les hommes". Le corridor du Raunel s'affirme avec la devise monplaisanaise, " Montem vallemque regit " traduit par " Qui domine, ou commande, ou administre, le mont -les collines- et la vallée ". Cette devise trouve à Monplaisant, tout son sens, tant dans les coteaux du Bloy ou de Véziat que dans l'accompagnement du Raunel. Il négocie son dernier segment à Tournehil, relief collinaire belvéso-monplaisanais, avec " In media res ", soit "au milieu des choses".

* Celles-ci, sauf pour Belvès, ont été imaginées, pour la dernière félibrée par Jean Rigouste. 

L'altitude figure en colonne 2, la distance partielle, en mètres, en colonne 3, la distance cumulée, en mètres, en colonne 4. Le temps estimatif est arrondi à la minute supérieure. L'horaire et le temps sont, bien entendu, approximatifs.

L'horaire probable est calculé au plus juste. Il peut, néanmoins, pour une première sortie, vers la fin, ne pas être  strictement exact. 

• La balade, au pont des Sœurs, sur le chemin Roland Andrieux, atteint la moitié de son parcours.
• La progression est en moyenne calculée sur la base de 3,835 km/h, soit 0"94 cs par mètre.
• Le point le plus bas est au pont des Sœurs.
• Le point le plus haut est au collège.
• Le circuit compte 4 escarpements dont 3 rampes.
• Cette balade s'approche de Siorac et Belvès mais ne traverse pas le tissu urbain.
• Le circuit s'invite dans quelques reliefs sylvestres à Pessarni, aux Champs-Petits, à La Stournière et à Renardie. Il traverse les taillis du Bloy et de Bel Air.
• La Nauze est franchie à La Tute,  et au pont des Abbesses, le Raunel au Moulin de Bosredon. 
• Notons le point fontainier de Balmade proche de Capelou.

À 2 624 m de l'arrivée, peu connue des promeneurs, cette superbe fontaine de Balmade surprend les passants. C'est sans doute le petit détail rustique de muraillier qui accroche le regard admiratif des adeptes du patrimoine. Cette fontaine séduit ses observateurs. Elle demeure, perdue dans son flanc collinaire, un petit bijou pluri-séculaire à préserver. 

Photo © Terre de l'Homme

Le Colonel Arnaud Beltrame La France entière - et même un peu plus - s'est reconnue en lui. Image ©  Èditions de l'Observatoire

Le point le plus haut, au niveau du Collège Pierre Fanlac, ouvre la rue du Colonel Arnaud Beltrame. Cette voie communale prit le nom de cet officier supérieur d'exception de gendarmerie. Le civisme hors du commun et l'attitude aussi spontanée qu'héroïque, geste unanimement reconnu par la population, honorèrent la gendarmerie au service du pays.

Photos © TDN et Éditions de l'Observatoire 

Il ne reste plus que l'ultime descente.

Cet amas de pierres fut, entre 1855 et 1863, l'Hôtel du rail.

Photo © Terre de l'Homme