Un demi-siècle après, retrouvons les pas de Stellio Lorenzi
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Nul n'est obligé d'apprécier l'œuvre de Stellio Lorenzi, cinéaste dont l'engagement philosophique ne fut pas du tout du goût de la gouvernance de la France, juste après que les clameurs soixante-huitardes se soient mises en veilleuse.
Ce cinéaste d'exception ne fut pas apprécié par les pouvoirs de l'époque. Les décideurs, semble-t-il, voyaient dans le feuilleton en images de Jacquou le Croquant, le vigoureux frondeur de la Forêt barade, personnage de synthèse forgé par la seule imagination populaire d'Eugène Le Roy, une ventilation de récentes braises mal éteintes.
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En 1969, sur le petit écran, ils ont passionné la France entière.
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Jacquou, enfant, incarné par le très jeune comédien Éric Damain, image © Argoul, a ému la France entière. Jacquou, pourfendeur des humbles, sous les traits de Daniel Le Roy, image © PicClick, dont l'ardeur a fait vibrer les téléspectateurs et la Galiotte, châtelaine méprisante, fille du misérable Nansac, ô combien sensuelle et ravissante, personnage interprété par Élisabeth Wiener, avait bien de quoi troubler les sens du jeune damné, défenseur des opprimés, vengeur de son père, dépossédé de son amour de jeunesse.
Cinq ans plus tard, des comédiens amateurs ont repris les principales scènes de l'itinérance de Jacquou. Le montage de l'incendie, naturellement fictif, du Château de l'Herm fut un spectacle saisissant et "brûlant". À la salle des fêtes de Montignac, le public, logiquement "enflammé", après l'acquittement, partit dans une carmagnole aussi vive qu'endiablée.
Nous étions, alors, à la belle saison de 1973, il y a tout juste 50 ans, et le vent plébéien renaissait pour quelques années. Il s'affirmait alors dans le Périgord populaire.
Ne cherchez pas, si vous ne l'avez pas deviné, qui peut être le nostalgique "pigiste" de ce billet. Cela n'a, bien entendu, aucune importance.
"Terre de l'homme", dans son sas, a un article en instance "En 1973, le Château de l'Herm brûla pour un spectacle grandiose. À nouveau, il accueillera en septembre, les amis de l'histoire et des vieilles pierres." Cet article doit passer sous peu mais il est soumis à une importante retouche de Nicolas de Laage de Meux, propriétaire de cet ensemble castral. Patience. |
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