Terre de l'homme

Nous sommes dans la semaine pascale, attardons-nous un peu sur un prénom et sur un microtoponyme. Bien sûr, ils ont Pâques pour racine.

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Jean-Louis, le résident de cet écart saint-germinois, est tout content de montrer son panneau, offert par un ami, indiquant son lieudit. L'hôte de Pascal est donc Jean-Louis. Il échappe donc au stéréotype des Pascal qui associe à ces personnages, des valeurs d'honnêteté et d'attention pour les autres, en ne voulant, en aucun cas, leur causer du tort. Les Pascal n'aiment pas se mettre en avant, au risque d'être parfois trop discrets. Il sont, de prime abord, très attachés à l'ordre et aux règles préétablies, ils n'apprécient pas que quelque chose dénote ou sorte du cadre.

Ces références sont, aussi, toutes les qualités que nous retrouvons chez Jean-Louis.

Aujourd'hui, Jean-Louis constate que son curseur calendaire vient de s'enrichir d'un nouveau trait.

Les lecteurs de "Terre de l'homme" -et tout particulièrement les lecteurs saint-germinois- lui adressent leurs plus chaleureux vœux d'anniversaire.

Où se trouve Pascal ?

La Route des crêtes, ô combien bien nommée, s'étire sur 5 225 mètres. Elle relie Salvayou, lieudit saint-germinois, au Château du Trouillol, proche de Siorac. Elle salue au passage Pascal, Loullier, Le Tourondel et sa fontaine, La Plane et Le Brésil.

L'embranchement du chemin de Pascal est sur la gauche de l'image.

Pascal, altitude 225 m, dans le tissu rural saint-germinois est un lieudit proche de la Route des Crêtes, tout près de Loulier, hameau qui, vraisemblablement, avait de fortes probabilités d'être tout particulièrement un lieu de pâture ovine. Ces hauteurs saint-germinoises jouissent d'un excellent point de vue. Il paraît permis de supposer qu'un certain Pascal a habité là et a laissé son prénom, devenir le toponyme de cet escarpement.

Les promeneurs qui empruntent la voie communale de ce flanc de colline, découvrent un horizon bucolique où vit Jean-Louis, le maître des lieux de Pascal. Attentif aux autres, il entretient avec amour ses jardins, en respectant le savoir-faire et le savoir-être qui ont toujours été les règles familiales de sa demeure où les passants et les amis sont toujours les bienvenus.

Ce sympathique " coupeur de feu " sait parfaitement vivre avec la nature. Il entretient ses arbres fruitiers avec une parfaite maîtrise et une dextérité impressionnante. 

Photos © Pierre Fabre