Terre de l'homme

MONPLAISANT

Qu'est-ce qu'un bief ?

Pour le Robert, c'est une portion d'un cours d'eau, d'un canal entre deux chutes, deux écluses. Cet ouvrage, par ailleurs, peut être un canal de dérivation qui conduit les eaux tel le bief d'un moulin.

Un bief, historiquement, n'est pas un bras naturel d'un cours d'eau bien que, parfois, de lointains et regrettables travaux de détournement aient pu modifier certains lits de fleuves, rivières ou ruisseaux et, ainsi, contrarient les écoulements naturels. Ceux-ci, physiquement, naturellement, ne peuvent être qu'au point le plus bas des talwegs.

Les cours d’eau non-domaniaux constituent la majorité du réseau hydrographique. Le riverain est propriétaire, au droit de sa parcelle, de la berge et du lit jusqu’à la moitié du cours d’eau. S’il dispose, sur sa partie du cours d’eau, de certains droits (droit de pêche, notamment, cf. articles L215-1 à L215-6 du Code de l’environnement), l’obligation d’entretien lui incombe (cf. article L215-14 du Code de l’environnement).

Si les lits des cours d'eau non-domaniaux sont des biens privatifs, les biefs, a fortiori, ouvrages  construits et non naturels, par essence, appartiennent au domaine privé. Les usages locaux font que, tant pour l'un que pour l'autre, de très nombreux propriétaires, sauf exception notoires, laissent les promeneurs accéder aux abords de ces cours d'eau mais l'entretien, lui, échoit aux seuls propriétaires. 

Entre le 40 et le 73 route des Moulins,  le cours d'eau de la R.G. de la Nauze qui, pour une centaine de mètres, borde la R.D. n° 710, n'est pas la rivière naturelle. Elle s'écoule à une vingtaine de mètres plus à l'est, en limite du sillon séparateur de Monplaisant et Sagelat. Ce bief est encombré d'embâcles.

Les embâcles sont des phénomènes volontaires ou accidentels d'accumulation de matériaux (végétation, rochers, bois, etc.) dans les cours d'eau. Ces obstacles, sous l'effet de courants contrariés, perturbent la régularité de l'écoulement.

Quelques mètres en aval du n° 73, l'amoncellement des branches cache l'écoulement du bief. Au-delà  du trouble bucolique, ce spectacle affligeant du bief en souffrance n'est pas du meilleur effet visuel.

Dégager le bief des embâcles paraît être une démarche de qualité environnementale. Si un escadron de citoyens bénévoles, pêcheurs ou autres amis de la Nauze, souhaitait s'associer à ce débarrassage, il serait bon de prendre contact avec Charles au n° 06 13 57 53 38 ou 05 53 30 53 43 en laissant ses coordonnées, pour un moment d'animation de ce canal qui retrouverait ainsi son harmonie.

Contribution des riverains de la basse R.G. monplaisanaise de la Nauze.

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