Terre de l'homme

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Le patronyme de Lucien Fabre, ce 11 novembre, sera pérennisé par le néotoponyme d'un bien modeste chemin.

 

PAYS de BELVÈS

 

 

 

 

Qui était Lucien Fabre.

 

Lucien Fabre naquit à Belvès, le 17 juin 1895. Sa demeure natale se trouvait au niveau des actuels n° 22 et 24 de la Côte du Terriol.

 

Après son certificat d'études primaires, brillamment obtenu en 1907, il devient coiffeur.

 

Ne souriez pas sur la modestie de ce titre. Aujourd'hui, il est largement obsolète ; mais, 26 ans après l'adoption de la généralisation de l'école laïque, gratuite et obligatoire, il fut certainement une avancée républicaine dans la société. 

 

Lucien décéda le  4 octobre 1964, à Bergerac. Il repose à Saint Aubin-de-Lanquais.

 

 

Le premier Belvésois qui, aux commandes d'un aéronef, prit les airs.

 

 

À l'heure de la mobilisation, Lucien, au début de sa vie active, coiffeur de son état, fut le premier aviateur belvésois lors de la Guerre de 14/18. Après la guerre, il fit une carrière d'une trentaine d'années aux chemins de fer, en grande partie à la gare de Bergerac.

 

En 1913, il prit un engagement pour 4 ans à l'armée.  

 

Beaucoup de Bergeracois connaissent le corps de troupe du 108ème R.I. Il donna son nom à la rue qui passe devant leur gare. Lucien Fabre, s'il a connu, historiquement, sa première dissolution en 1924, avait bouclé ses servitudes militaires, 5 ans auparavant. Le 108ème R.I. régénéré pour la Seconde Guerre mondiale fut à nouveau dissous, après celle-ci en 1945.

Lucien passera par le 7ème Hussard, le 9ème escadron du train,  les 66ème, 98ème et 108ème et 50ème RI, unité qui a compté dans l'histoire militaire de Périgueux.

 

L'armée de l'air n'existait pas encore, elle fut fondée en 1934.

La création officielle de l'armée de l'air remonte à l'aube de la Seconde Guerre mondiale. Le décret du 1er avril 1933 et la loi du 2 juillet 1934 donnent son indépendance à l'Armée de l'air et lui permettent de s'organiser et de s'équiper pour remplir ses missions.

 

Les militaires intervenant dans les airs appartenaient donc à l'armée de terre. Lucien, modeste caporal,  pilota pendant la guerre. Ardent pacifiste, il ne parlait pratiquement jamais de son cursus militaire. Il fut libéré des servitudes, le 14/8/1919. Il commença alors une carrière ferroviaire d'une trentaine d'années à la Compagnie d'Orléans à Issoudun. En 1933, il est affecté à Bergerac.

 

 

Une photographie de Lucien dans un parc. Cette image est miraculeusement épargnée par le siècle, 

 

 

Sa famille et ses amis aurait pu, dans l'occitan qui était sa langue maternelle et naturelle, dire "èra plan crane", ce qui signifie : "il était bien beau, fier, crâne".

 

 

 

Le chemin Lucien Fabre est une greffe de la Côte du Terriol, à 250 m de la place Malbec.

 

Les autorités locales et la famille invitent les citoyens voulant assister au dévoilement de la plaque, moment suivi de quelques mots de ses descendants et du maire de Belvès, à descendre vers l'intersection du chemin et de la rampe du Terriol, ce 11 novembre, un peu avant 10h30.

 

Ce billet mémoriel est dû à Lucienne Fabre-Vitrac, la fille de Lucien, et à Bernard Vitrac, un petit-fils de Lucien qui ont pu et su conserver les documents séculaires de leur père et grand-père.



09/11/2024
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