Terre de l'homme

Terre de l'homme

Adessias

Adieusiatz brave monde, excusatz-me se me tròmpi.

Au revoir braves gens, excusez-moi si je me trompe. 

 

 

S\\\'en aller

 

 

et ce sera mon ultime billet

 

 

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La Nauze à Campagne

 

La Nauze, à Petit-Campagne, à 1 200 m de sa confluence sioracoise. Ces ondes, tout à la fois transparentes et "sombres", cachent-elles un vif regret d'abandon à ce limbe collinaire. Non, elles n'ont pas été polluées par l'abandon dans son cours d'un plumier abhorré. Ce ne fut là, bien sûr, qu'une hyperbole.

Ces ondes filent vers une souveraine en catalysant les attentes, les espoirs, les fureurs, les déceptions, les illusions perdues et aussi les discrètes ou solides amitiés du Rivatel, de la Grille -ou ruisseau de Landrou-, du Raunel, de la Beuze, du Mamarel, de la Vallée et de son adjacent le Neufond. Tous ces sillons, "Terre de l'homme", après "Terres de Nauze", les a plus ou moins suivis en essayant de souligner combien ils sont porteurs de strates d'histoire de nos villages, de nos chemins, de nos hameaux, de nos fermes, de nos mines, carrières et ateliers abandonnés, de nos bois, de nos champs et, naturellement, des braves croquants qui, dans ces lieux retirés, ont trimé pour gagner leur pitance et, parfois, en entrant en résistance contre l'insoutenable.

 

Certains disent que nos rivières ont une âme, comment ne pas adhérer à cet adage. 

 

En déposant la clé sous le paillasson de "Terre de l'homme", je quitte, bien sûr, un lien auquel j'étais -et suis- profondément attaché mais il me faut bien prendre en compte l'évidence. J'ai de vigoureux et fermes sapeurs qui -et c'est leur droit- savent trouver le bât qui blesse ainsi que toutes les faiblesses et, répétitivement, les énoncent. Je ne compte que de cuisants échecs et ces revers successifs, voire ces fautes gravissimes et irrattrapables, ne peuvent certainement pas être des stimulants pour inciter des contributeurs à apporter leurs écots.

 

La coordination, pour éviter d'inutiles crashs et la vis sans fin des dérapages, modère les multiples dénigrements. Ils vont de l'ironie cinglante aux pamphlets vitriolés, en passant par la détestation haineuse. Le virus, lui, ne s'éradique pas. Entretenir un blog, ce n'est pas simplement saluer le lectorat d'un bonjour quotidien ; c'est, aussi, une recherche de thèmes en évitant la prise en écharpe sur des sujets qui fâchent.

 

Catherine, la coordinatrice, à plusieurs reprises, a lancé des appels pour trouver des partenaires et, si possible, des "plumes" qui sachent faire vivre dans la symbiose, notre bassin de vie.

Puisse-t-elle  trouver ces forces vives qui sauront donner à "Terre de l'homme", l'itinérance que Pierre Merlhiot, son fondateur, appelait de tous ses vœux.

 

Amicalement à toutes et à tous... je dis bien, à toutes et à tous.

 

 

Pierre Fabre

 


"Terre de l'homme", pour autant, continue et continuera si son lectorat le veut et le souhaite. Pour qu'il ne s'éteigne pas, contactez Catherine catherinemerlhiot@gmail.com et adressez lui vos contributions.

 

 



31/08/2023
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