Terre de l'homme

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Adessias

Adessias, je m'esbigne.

 

Amis de "Terre de l'homme" et lecteurs ponctuels,

 

Pour ce dernier billet, après réflexion, j'ai écarté "Adieusiatz vos autres", formule occitane suggérée par notre ami le majoral Jean-Claude Dugros. L'occitaniste trouve dommageable que je m'échappe. J'ai préféré revenir à "Adessias, je m'esbigne". Cette formulation, finalement, me plaît davantage. Adessias ! au revoir ! " que votre bonheur dure à jamais ! " S'esbigner, verbe provençal que j'ai découvert au Printemps Pagnol d'Aubagne, le 21 mars 1989, est tout à fait français. Selon Le petit Robert, cette forme est familière et vieillie : Se sauver, s'enfuir. ➙ décamper.

 

Bourbier : définition illustrée avec explications

 

Il n'est pas facile de s'esbigner d'un bourbier.

 

 

Pourquoi s'esbigner quand on ne pense pas avoir lourdement fauté.

C'est probablemet parce qu'il y a des lésions qui font plus de mal que les brûlures au troisième degré... et je sais de quoi je parle. Ces lésions peuvent remonter à l'enfance d'un enfant pauvre qui, il y a bien plus d'un demi-siècle, avait du mal à admettre les mortifications d'enseignants qui, en "pédagogues" irresponsables, s'autorisaient les humiliations tout aussi inadmissibles et sévères que les sévices physiques brutaux qu'ils infligeaient, surtout aux plus humbles, aux fragiles et aux médiocres. Parvenu à l'âge d'un vieillard, les flétrissures d'une toute autre nature sont tout aussi blessantes mais cela est tellement secondaire que je  préfère ne pas aller au-delà.

 

Je referme le plumier non parce que je suis vexé comme un pou, cela n'a absolument aucune importance pour mon insignifiante personne, mais parce que ces tirs haineux, presque continus et déstabilisateurs ne pouvaient -et ne peuvent- que fragiliser le blog que Pierre Merlhiot, son fondateur, concevait comme un lieu d'échange, de partage d'idées et d'informations.

Son terrain d'ancrage est le Périgord noir mais tout citoyen y est le bienvenu et aucun sujet n'est exclu.

La bienveillance et le respect des autres et de leurs opinions sont les mots d'ordre de ce blog.

 

Les commentaires.

Ils peuvent, à mon humble sens, apporter une heureuse rectification d'erreur, une précision, donner un enrichissement. Là, ils sont à leur juste place. Par cette fenêtre, traîner dans la boue quelqu'un que l'on n'aime pas, parce qu'il n'a pas l'aisance d'un BCBG ou, pire, parce que l'on présume que son bulletin de vote ne correspond pas à la norme idéale, la seule qui soit respectable, me semble bien affligeant.

 

Revenons aux derniers points de faiblesse.

Depuis quelques années, j'ai voulu proposer aux élus de restaurer l'hydronyme de la Vallée en suggérant de revenir à la plus ancienne terminologie de Gourgues. Cette idée m'est venue car un enseignant qui, je le pense, ne laisse que de bons souvenirs à ses élèves, je ne l'ai pas connu professeur mais maître d'internat,  un jour, quand je lui parlais de la Vallée, me releva. Il me dit Le Valech... Cette réplique me fit penser que le Valech pouvait être une forme d'extraction de l'anonymat et en s'appuyant sur la notion de talweg humide, j'ai estimé que proposer aux élus une réflexion, ne serait pas un crime sociétal de citoyen lambda. Pour être crédible, il aurait fallu obtenir, au moins, une très large majorité. C'était sans compter sur les réticences de personnes qui avaient et ont tout naturellement le droit de ne pas le voir ainsi. Un flop est un flop, pourquoi le nier.

 

Deux autres récentes brèches ont lézardé mes derniers billets. La plus récente fut l'annonce de la création d'une atypique école privée dans un village du Pays de Fénelon. Je me suis laissé embarquer dans un schéma de renaissance d'un pôle éducatif dans un village qui n'en avait plus. Peut-être par erreur, je discernai dans cette aventure un plagiat d'une École Freinet.

Taxé, à juste titre, d'un intraitable partisan de l'École publique et laïque, suivant l'esprit des Hussards noirs, je ne pouvais, en ouvrant cette fenêtre, qu'être un ignoble renégat.

 

Quelques jours auparavant, j'ai eu une autre faiblesse, j'ai ouvert un billet, à la demande d'un néo-fongauffiérain, que je ne connais pas, qui cherchait à faire découvrir une méthode de bien-être.

Tout cela constitue un volume de défaillances qui, tout naturellement, justifie des réquisitoires d'une rare violence.

C'en est trop manifestement, " il faut que la bête meure ". Claude Chabrol, en 1969, s'inspira pour son thriller policier, du titre francisé du  The Beast Must Die, roman 1938, de Nicolas Blake.

 

La décision de fermer le plumier me semble, donc, pour sauver "Terre de l'homme" aussi nécessaire qu'il apparaît indispensable et nécessaire au jardinier de détruire les gourmands qui prélèvent la sève nécessaire aux rameaux porteurs.

 

Et maintenant...

 

Le blog continue. Il a heureusement un contributeur d'une excellente qualité avec la plume de Jacques Lannaud qui sait passer d'une rédaction de thème médical à un thème historique, qui nous plonge dans des dossiers peu connus ou oubliés. Il y a aussi les volets hebdomadaires de Françoise-Marie Maraval qui surfe du Bas Limousin à Saint Cyprien et qui nous éclaira sur les deux guerres mondiales.

Peut-être, espérons le, "Terre de l'homme", expurgé de son odieux mouton noir, trouvera de sains contributeurs pour affirmer sa renaissance.

Les informations communiquées à Catherine pour toutes les manifestations qui lui seront adressées, seront publiées. 

 

Et Bruno...

 

Que l'on se rassure, Bruno a dans ses tiroirs, des reportages qui seront publiés avant son départ en Polynésie et d'autres après son retour. Il ne reste plus qu'à trouver le rédacteur ou la rédactrice de présentation de ses épopées.

 

On ne va pas se quitter ainsi.

 

Celles et ceux qui ont ou ont eu un brin de sympathie pour "Fongauffier-sur-Nauze", "Val de Nauze","Terres de Nauze" et maintenant pour "Terre de l'homme", sont invités à venir au convivial mais simple déjeuner de fermeture du plumier de votre serviteur.

La date n'est pas encore fixée mais devrait être soit le jeudi 18 mai, jour de fête légale, soit le dimanche 10 juin. Date à affiner en tenant compte des disponibiltés de la salle et des possibiltés des convives.

Ce repas aura lieu à la salle des fêtes de Sagelat.

 

Les interdits. Il ne s'agit pas, bien sûr, de personnes. Il sera rigoureusement interdit d'apporter une contribution financière ou le moindre cadeau... à l'exception d'un témoignage d'entente complice. Ce sera uniquement un moment de partage amical.

Il n'y aura pas de discours mais seulement des échanges entre amis de ce blog.

 

Pour l'intendance, si vous souhaitez vous inscrire, veuillez vous manifester par courriel  en précisant si vous comptez venir seul(e) ou accompagné(e),

terresdenauze@gmail.com

ou laisser un message au 05 53 29 07 50 ou 06 52 88 10 74 

 

Pierre Fabre



24/04/2023
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