Terre de l'homme

Terre de l'homme

Amédée Boussat a marqué la vie sioracoise

SIORAC-en-PÉRIGORD

 

CLIQUEZ SUR LES IMAGES

 

 

Amédée Boussat

 

Jean -dit Amédée- Boussat naquit à Siorac, le 1er janvier 1892. Il décéda le 18 novembre 1984

 

Pilote aviateur

 

Amédée Boussat, lors de la Guerre de 14, il était sergent sur l'image du haut, termina la guerre dans les airs. Son brevet de pilote aviateur est-il de 1910, cela serait bien extraordinaire pour un jeune paysan de 18 ans, certes fort cultivé, du Périgord, ou plutôt de 1919. Notons que Blériot traversa la Manche, le 25 juillet 1909.

Cet exploitant agricole de Raunel, négociant en vin, devint maire de Siorac-en-Périgord, à l'automne 1947. Il le resta jusqu'en mars 1971. Par amitié pour Maurice Biraben, décédé en cours de mandat, il tenta d'accéder au conseil général en 1969. Il fut défait, lors d'un scrutin houleux et serré, d'une trentaine de voix, par Pierre Jeannot, alors député U.N.R. de la Dordogne.

 

Dans son bassin de vie, Amédée Boussat était unanimement estimé et apprécié pour son humour et sa disponibilité au service de tous. 

 

 

Boussac Jean_6930

 

Son fils Jean Boussat, né le 31 mars 1923 à Mouzens, décéda le 13 octobre 2022 à Périgueux.

Jean Boussat, comme son géniteur, lui aussi, était  pilote. La sépulture de Jean Boussat, selon ses volontés strictement respectées, eut lieu à Siorac dans l'intimité.

 

L'image ci-dessus de Jean Boussat, offerte à "Terre de l'homme" par Michel Carcenac, présente le dernier occitaniste sioracois venant d'emprunter Tibal lo garrel*, premier livre écrit en occitan et en prose, en 1952, par Louis Delluc. Il fut publié en 1958.

Le livre raconte la traversée d'un Périgord à feu et à sang par un jeune paysan tiraillé entre catholiques et protestants. Le romancier, dans son œuvre, met en relief l'absurdité abominable des guerres de religion.

Louis Delluc était romancier et instituteur à Saint Vincent-de-Cosse. Ne confondons pas avec le cinéaste, son homonyme.

 

La photo de Jean Boussat est © de Michel Carcenac

 

Pierre Fabre

 

* Tibal lo garrel, traduire Tibal le boiteux, ouvrage aujourd'hui introuvable dans le commerce est souvent cité par mon ami le majoral J-Claude Dugros. Ce dernier, inlassablement, parcours les sentes occitanes. Louis Delluc laisse de nos jours l'image d'un pédagogue hors du commun qui abhorrait les méthodes sévères et plus que spartiates de beaucoup de ses collègues pratiquaient en s'affranchissant ouvertement de leur noble mission. 

 

La cérémonie du 11 novembre

 

Le bleuet de France. - BLOG FERMÉ.

 

Sagelat, 9h45, départ du Foyer rural

Pays de Belvès, 11 h

Monplaisant et Siorac, 11 h 30



10/11/2022
2 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 199 autres membres