Vie caritative. Le rendez-vous de Daniel Chavaroche fut tour à tour pathétique, historique et humoristique
PAYS de BELVÈS
Claudine Le Barbier a invité Daniel Chavaroche pour une soirée caritative pour Haïti
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Ce 5 novembre, environ 80 personnes sont venues pour écouter Daniel Chavaroche. Il revenait naturellement à Claudine Le Barbier d'ouvrir la soirée, en décrivant la situation infernale que vivent les Haïtiens.
L'écot que les personnes présentes ont apporté par leurs tickets d'entrée, ne doit -et ne saurait- être un obstacle à d'autres libres contributions, notamment pour les personnes empêchées. Pour ce faire, ces dernières peuvent se rapprocher de Claudine.
Claudine Le Barbier, après une vie civique bien remplie, a décidé de s'investir dans la vie caritative. Au moins, là, tout le monde, ou à peu près, est d'accord.
Avec Hervé, son mari, elle a traversé le grand fossé pour se rendre à Haïti où l'histoire et les éléments s'acharnent sur une population qui a besoin de tout, de la compassion, certainement, mais plus encore d'une aide pour échapper à la désespérance totale dans un pays où de sinistres bandits règnent en tyrans imposteurs et en voleurs d'aide humanitaire.
Rien n'est simple dans cette île où l'angoisse et la terreur sont des lames de fond qui déferlent sur les plus malheureux.
Précisions, cela va de soi, que les Le Barbier sont allés à Haïti sur leurs fonds personnels.
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Dans ce pays où, malheureusement, la force prime sur le droit, l'aide humanitaire ne peut parvenir que par des vecteurs financiers. On ne peut, hélas, envoyer de dons en nature parce qu'au delà de la complexité de l'acheminement, qui est actuellement une mission impossible, tout serait pillé et gâché par de sinistres individus qui n'ont ni foi ni loi.
Claudine a souligné la mission exemplaire de prêtres dans ce pays de désespérance. Elle profita de cet aparté pour saluer l'abbé Jean Picard, à droite sur l'image, et elle souligna l'aide que la paroisse a apportée pour Haïti.
On peut remarquer, au dessus de la tête de Daniel Chavaroche, un tableau élaboré par Iris, une néo-belvésoise. L'artiste, Haïtienne de cœur, symbolise Haïti par son œuvre.
Tout d'abord, Daniel Chavaroche marqua le coup. Après l'exposé de Claudine qui est le constat douloureux de catastrophes humaines d'un pays qui ne connaît que des épisodes dramatiques, il paraît bien délicat d'enchaîner sur un thème où l'on veut, par la subtilité de l'humour, faire vivre un moment qui apporte de l'originalité à des personnages attachants, "Ceux de Canteloube". À Saint Pardoux, plus exactement à l'aéroclub du Camp de César, il y a 3 ans, Daniel Chavaroche passa des épisodes frondeurs de la Résistance en Bessède à d'autres histoires, toujours empreintes d'humour. Là, la transition du drame à un épisode plutôt cocasse des gens de Canteloube, requérait toute l'adresse et la finesse du conteur.
Ce billet ne veut absolument pas vous conter, même succinctement, l'histoire qui, pendant une heure et demie, fit bien rire pourtant nous étions dans une situation où le personnage-clé disait adécias. Il ne faut absolument pas la dévoiler pour laisser le conteur revenir sur ces gens de Canteloube.
Un petit espoir. Claudine et moi avons suggéré à Daniel de revenir dans un décor qu'il connaît parfaitement, en embrayant sur une histoire authentique, pour rebondir sur son histoire qui a fait vibrer son auditoire. N'en disons pas plus, ce serait plus que prématuré.
Texte et photos © Pierre Fabre
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