Le Pont du Garrit enfin rénové, accessible et sécurisé

BERBIGUIÈRES - SAINT CYPRIEN

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L'accès côté Berbiguières fraîchement panneautisé.

Berbiguiérois et Cypriotes ont salué la renaissance du Pont du Garrit.

Saint Cyprien et Berbiguières, aujourd'hui, partagent trois ouvrages franchissant la Dordogne. Avant 1880, à ce niveau, aucun pont n'enjambait le fleuve. Pour traverser le cours d'eau, il fallait avoir recours au passeur.

Quelques mots sur la sémantique de garrit. Les occitanistes remarquent le radical garric qui désigne le chêne. Un bois de chêne est une garrissade.

Aquò's lo garric. Lo garric, çò disètz en Albigés, Roergue e tanben en Carcin. Dans le Tarn, l'Aveyron et le Lot, vous entendez le mot garric pour parler du chêne.

Si l'on observe les collines, depuis le Pont du Garrit, on est impressionné par ce fonds sylvestre où le chêne règne en souverain naturel.

La fermeture et l'abandon du pont Garrit.

Fermé à la circulation automobile en 1991 pour des raisons de sécurité, le pont est resté accessible aux piétons, pendant quelques années, avant de tomber en ruines. Envahi par la végétation et menacé de démolition, il a fallu l'initiative de passionnés pour le sauver.

Un petit rappel sur la construction du Pont du Garrit.

Notre amie Anne Bécheau, le 10 février 2020, dans " Terres de Nauze ", corrigea une solide idée reçue sur cet ouvrage à poutres treillis et voûtains en brique.

C'est en 1892 que le pont fut créé. Il remplaçait le bac du Garrit utilisé par les producteurs pour livrer le tabac en feuilles, à l'entrepôt de Saint-Cyprien... et Eiffel n'y fut pour rien !

On dit "le pont Eiffel" à cause de son inspiration Eiffel... c'est tout !

Anne Bécheau

https://terres-de-nauze.blog4ever.com/autour-des-ponts-volet-n-1-le-pont-du-garrit-est-ferme

https://terres-de-nauze.blog4ever.com/les-societaires-du-pont-du-garrit-ont-rendez-vous-ce-dimanche-16-fevrier

La réouverture du pont à la mobilité douce.

Quelque 120 personnes se sont pressées ce 8 juin, sur le pont du Garrit pour solenniser sa réouverture. Le ciel bien indécis et menaçant amena Christian Six, le maire de Saint Cyprien, dès le ruban coupé, à inviter les personnes présentes, à se diriger au plus tôt vers la salle des fêtes cypriote, pour écouter les personnalités saluer cette renaissance du pont du Garrit comptable de 130 ans d'histoire.

Le pont du Garrit, c'est l'histoire de trois républiques autour de ce noble sillon fluvial. Il arriva quelques années après celui du chemin de fer. Il s'est imposé dans cette ruralité tabacole pour atteindre l'entrepôt des tabacs. Le tabac, après les ravages du phylloxéra dans le vignoble périgordin, fut le vecteur de survie de ce monde paysan bien éprouvé. Pour passer la Dordogne, les paysans de la rive gauche devaient donc se tourner vers le passeur... ou emprunter le pont de Siorac.

Fermé à la circulation depuis 1991, il a fallu beaucoup d'opiniâtreté aux forces vives pour éviter sa disparition.

Pierre Fabre

Jeudi 6 juin, à 18 h30 : ambiance magique et luminosité parfaites en avant première.

Graphisme au Pont du Garrit

Arrivée du président Peiro au milieu de l'ouvrage avant la rupture du ruban. Avec son parapluie ouvert on reconnaît Ronald Knoth, Hollando-Périgordin de longue date, passionné de l'historicité mouvementée afférente à la Résistance et aux commémorations diverses, concernant le siècle dernier.

Le nombreux public venu du côté de Berbiguières.

Photo du haut : le président se prépare à couper le ruban.

Photo du bas : le ruban est rompu.

Le nombreux public venu du côté de Saint Cyprien fait la réplique aux Berbiguiérois.

Photo du haut : de gauche à droite, on reconnaît Julien Raveneau, ingénieur de l'Entreprise Laurière, Benjamin Delrieux, Conseiller régional de la Nouvelle Aquitaine, Jean-Michel Magne, vice-président du Conseil départemental chargé des routes, Patricia Lafon-Gauthier, conseillère départementale, Christian Six, maire de Saint Cyprien, Yves Lombart, maire de Berbiguières, Germinal Peiro, président du Conseil départemental de la Dordogne pendant sa prise de parole, Jean Bonnefon, président de l'Association Pont du Garrit et Serge Merilhou, sénateur de la Dordogne.

Photo du bas : Germinal Peiro avec l'adolescent Titouan qui, enfant, rompit le ruban en 2016.