Sortie du livre "Pierre Sèche en Périgord Noir" de Bruno MARTY et Jean-Jacques JARRIGE
PÉRIGORD NOIR
CLIQUEZ SUR LES IMAGES
Couverture du livre
Bruno Marty, bien connu du lectorat de Sud Ouest, de L'Essor Sarladais et du blog "Terre de l'homme" s'est surpassé en composant, en partenariat avec le géologue Jean-Jacques Jarrige, son ouvrage Pierre Sèche en Périgord Noir.
La préface d'Hubert de Commarque, en une page riche d'explications sur cette trame au moins bimillénaire du savoir faire et du savoir être de nos aïeux, magique ode à cette transmission patrimoniale, invite le lecteur à s'émerveiller sur ce passé attesté là dans des collines où l'on a su, avec une virtuosité à nulle autre pareille, créer de petits murets, des enceintes, des constructions sobres et rationnelles en limitant au strict minimum l'inscription des ouvrages pour ne point altérer le moindre arpent de la noble terre agricole.
Bruno de reporter photographique s'est transformé en conservateur du patrimoine. Il a su, avec les textes, riches à l'envi de Jean-Jacques Jarrige, revenir sur les accents tant architecturaux que paysans et faire vivre ou revivre ces milliers d'années où nos aïeux travaillaient avec une technicité, que d'insolents jugements taxeraient d'archaïques, sans jamais gâcher ou mutiler. Ils nous ont livré un message de sauvegarde de la nature et du patrimoine champêtre que, peut être, inconsciemment ils transmettaient le plus naturellement du monde. Tout est dit dans cet ouvrage avec des saillies de transmission de verbes que nos ancêtres maîtrisaient bien avant le français. Bâtir pour entretenir le patrimoine paysan en maîtrisant l'érosion avec des murs de séparation, encadrer les chemins pastoraux de bordures pierreuses pour tirer parti au maximum de ces acres de glèbe soignés avec amour. Nos aïeux, dans les tréfonds les plus reculés de leurs métayages, avaient besoin d'abris pour eux même, certainement, mais aussi pour leurs outils rustiques mais ô combien précieux. Il fallait délimiter les parcelles tant pour les humains que pour les cheptels. Nos ancêtres étaient des bâtisseurs qui savaient réaliser des ouvrages avec des touches scellant l'harmonie de la nature et de la pierre. N'oublions surtout pas que ces artisans de la pierre travaillaient sans ciment. Ils savaient récupérer l'eau, cette richesse qu'ils préservaient en soignant les fontaines et leur écoulement.
Oui Bruno et Jean-Jacques, dans Pierre Sèche en Périgord Noir, ont mis en lumière leurs racines paysannes. Elles ne sont certes pas si lointaines. Ils ont su aussi être de merveilleux témoins de ce terroir où la pierre, les "muraillers" et les paysans se sont révélés de merveilleux passeurs de mémoire architecturale et paysanne.
Pierre Fabre
Les auteurs : Bruno Marty, photographe et Jean-Jacques Jarrige, géologue
Photo © Olivier Marty
Autoportrait de Bruno Marty à la fontaine Maraval dans le causse Périgordin
|
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 229 autres membres