Terre de l'homme

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De belles gens. Suite n° 10. Saga de Françoise Maraval

 

 

DE BELLES GENS

 

 

Chapitre 10

 

 

 

 

 

Le 24 juin 1944 chez la famille Marchive 

 

 

Dans la même petite rue que celle de la famille Maraval, rue de la mairie, habite la famille Marchive. Quelle journée ! Toute la maisonnée s’en souviendra longtemps. Yvonne trouve le courage de descendre arroser les fleurs, tout est calme maintenant, seules les abeilles continuent leur collecte de pollen et troublent le silence de leur bourdonnement continu.

Achille son mari, habile menuisier, lui a agencé contre le mur de la cave, une série de planches, sorte de gradins. Yvonne les a garnies de pots de fleurs dépareillés, de vieilles cuvettes, de petits pots en émail ébréché. Elle y a planté avec amour et réussite, des fleurs dont l’organisation intuitive donne un résultat charmant. On y reconnaît « les cœurs de Marie », les lavandes, les géraniums, les héliotropes ou fleurs des dames au parfum sucré de vanille, la sauge aérienne, les fuchsias, les verveines. Les hortensias profitent de l’ombre du fond de l’impasse pour s’épanouir en d’énormes fleurs roses. Autour des lapinières, les roses trémières ont poussé ici et là, vivaces et colorées. Une vigne grimpe le long du mur et tourne pour suivre le dessus de la fenêtre du premier étage. Un carré de simples est particulièrement soigné par notre Yvonne, excellente cuisinière. En remontant chez elle, elle arrose aussi les rosiers rouges qui encadrent la porte de l’escalier.

 

La maison est sombre, les volets sont presque clos pour empêcher la chaleur de rentrer, en cette fin de journée torride. Elle aussi va s’allonger tout habillée. Jeannette dort dans le petit lit en fer et elle entend les voix de Raymonde et d’Hélène, éternelles bavardes, dans la chambre du haut.

 

Achille, son époux, est parti, la veille au soir. Leur fils Jean est venu le chercher : les maquisards étaient informés de l’avancée d’une colonne allemande. Sans connaître sa destination, il a été préférable d’en informer les hommes sûrs, du village acquis à la Résistance. A priori, les femmes et les enfants ne risquent rien ?

 

Achille et Yvonne ont sept enfants. Ils en ont eu huit, mais la destinée leur a enlevé la petite Marthe, à l’âge de huit ans.

                                                                                                                                                        

Henriette, l’aînée, 28 ans, dite Yette, est, aujourd’hui, 24 juin, à Bézenac, à 5 kilomètres de là. Elle garde Max et Jeannot, les deux enfants Allégre dont les parents sont maîtres d’école à Saint-Cyprien.

                                                                                                                                                         

Aimée, 25 ans, est institutrice à Marnac, bourgade située de l’autre côté de la Dordogne. Elle est mariée à Guy Mazaré et ils sont les heureux parents d’une petite Jacqueline née en décembre 1943.

                                                                                                                                                        

Le troisième enfant est Clémence, vous la connaissez. C’est une jeune femme délicate de 22 ans. Elle est mariée à Jeantou Maraval, le tailleur d’habits du village. Ils habitent avec les parents de Jeantou dans la rue des Marchive. Il y a 6 jours, Clémence a donné naissance à une petite Françoise.

 

Puis, un fils est enfin arrivé : c’est Jean, notre maquisard du camp qui est dans les bois, à l’arrière du château de Monsec.

 

                               

 

                                

 

Monsec

 

Château de Monsec

 

 

                                                       

D’abord réquisitionné dans les mines du Dantou, dans le cadre du S.T.O., il a pris la tangente. Un nom de résistant lui a été donné « le Bolide ». Il se sent dans son élément au milieu de ce groupe. Enfant, il était turbulent, il multipliait les mauvaises fréquentations parmi les jeunes de son âge qui n’hésitaient pas à lui « faire porter le chapeau ».

 

Désormais, il se donne à fond pour une bonne cause. Il descend au village tous les soirs, glaner des informations surtout au sujet de la milice et des « collabos » qui ne manquent pas dans le village et qui entretiennent une atmosphère  irrespirable. Quelques fois, il apporte des nouvelles concernant les différentes actions de la Résistance en Périgord.  

 

                                                                                                                                                       

Jean Marchive

 

Le cinquième enfant était la petite Marthou, morte à  l’âge de huit ans d’une péritonite. Sa mort a été brutale et a laissé la maisonnée dans un grand désarroi. 

 

 

 

2

 

   Marthou

         

                                                                  

En 1928 et 1929,  deux autres petites filles ont agrandi la famille.

 

D’abord, Hélène, 16 ans, notre future normalienne, enfant douée, d’une intelligence aiguë. Au cours complémentaire de Belvès, elle a brillamment réussi son entrée à l’école normale de la Rochelle. Elle est fière de suivre le même chemin que sa sœur Aimée.

 

Sa benjamine Raymonde, 15 ans en septembre, est très différente. C’est une enfant gaie, rêveuse, peu portée sur les études. Elle aime tout le monde, les copines, les maîtresses d’école : surtout Mlle Beytou. Raymonde est une charmeuse, elle se met tout le monde dans la poche grâce à son regard enjôleur aux yeux de velours noir et grâce à son rire communicatif. On ne peut pas lui résister. L’année du certificat d’études, Aimée l’a accueillie à l’école de Marnac ; son institutrice de sœur l’a fait travailler, a réussi à canaliser son attention et pour le plus grand bonheur de la famille, Raymonde a eu son "certif".

                                                                                                                                                        

 

 

3 (2)

 

 

Raymonde

 

                                                                                           

                                                                                                                                                    

Huit ans plus tard, Jeannette a complété la lignée. De constitution fragile, elle est l’objet de toutes les attentions. Comme une petite mère, Clémence, sa grande sœur, l’a entourée de tout son amour, pour le grand soulagement d’ Yvonne, la mère, prise par son travail à l’entrepôt des tabacs.

 

 

4

 

       Jeannette          

 

 

                                                                                                                                                                                                                                                     

 

Yvonne s’inquiète, il faut toujours qu’elle s’inquiète pour l’un ou pour l’autre. Elle ne peut pas dormir : d’abord, elle estime qu’elle n’en a pas le droit… Pourvu qu’il ne sorte rien de mauvais de cette horrible journée.

Ce matin, comme Arthur et Emma, elle a entendu les grondements et elle a tout de suite compris. Jean, son fils, les avait prévenus de cette éventualité. Elle demande à Raymonde d’aller vite chez Lamarche, chercher une miche de pain et lui recommande de ne pas se retarder. Quand la petite revient, le quartier est dans la rue. Les hommes sont partis, même les gendarmes. Pourtant, M. Chasserieux, le maire du village, est à son poste ainsi que le garde-champêtre. Sur leurs  recommandations, les femmes et les enfants se dirigent vers le parc de Beaumont.

                                                                                                                                                       

Hélène, Raymonde et Jeannette se cachent sous la muraille du parc, au milieu des arbustes, elles distinguent nettement les grondements qui se rapprochent, des bruits bizarres arrivent de la côte de Sinzelle. Au bout d’un moment, une mitraillette se fait entendre et au milieu des rafales, Raymonde entend une voix de crécelle l’interpeller. C’est la Marcelle à qui Emma a confié la petite Françoise,  âgée de six jours : elle n’hésite pas à s’en débarrasser en la précipitant dans les bras de la jeune tante  et Raymonde voit sa voisine disparaître dans les broussailles. Tout près de là, la petite tourelle, proche du château sera leur refuge. L’adolescente connaît bien cet endroit ; tous les ans, M. le curé organise une kermesse dans le parc et c’est ici que Mlle Eva Tabanou, dite « Vava, » endosse son habit de tireuse de cartes. Raymonde sort de sa rêverie car, encore une fois, elle entend  son prénom, chuchoté à plusieurs reprises. Elle reconnaît la voix de sa mère. Yvonne s’empare du bébé pour le ramener à sa maman. Elle récupère aussi Jeannette et Hélène et toutes les cinq, elles vont sortir du parc par la sortie sud, l’entrée principale du parc étant toujours occupée par les Allemands. Elles se retrouvent route de la gare. En haut de la rue, elles distinguent des tanks devant la gendarmerie, elles passent sans difficulté et le bébé retrouve enfin sa maman pour une tétée bien méritée.

 

 

5

 

 

                                               L’avenue de la gare et au fond la gendarmerie

 

Il est maintenant 13 heures, elles ont regagné la maison et, en regardant par la fenêtre de la cuisine, elles aperçoivent les Allemands qui festoient sur la place de la mairie, avec le contenu des toupines de chez P...

 

Sans l’autorisation de la mère, Raymonde ressort. Elle s’engage dans la ruelle qui mène au château, elle épie les allées et venues des boches. Elle s’introduit dans le hall du bâtiment et se glisse derrière une commode. Elle est tout de suite saisie par une incroyable odeur, un parfum ! Tout le hall embaume. Elle aperçoit au sol, une bouteille de parfum brisée et se jette sur le morceau de verre où l’on voit encore l’étiquette : « Cuir de Russie » de Chanel, même vide et cassé, le flacon exhale un pouvoir envoûtant. Ils ont donc dérobé la collection de parfums du marquis et voilà que, maintenant, ils passent avec une jolie défense d’éléphant sculptée et travaillée en porte-pipes, des pipes de collection. Croyant les allées et venues terminées, Raymonde sort de sa cachette pour revenir chez elle. Elle passe par la petite porte du château qui donne dans la ruelle et, sur son trajet, elle trouve une  pipe tombée de la défense d’éléphant. Un Allemand surgit, il veut la pipe ; il dit dans un mauvais français : « la pipe est à moi, je viens de la perdre ». Il la lui arrache des mains et Raymonde se sauve : il faut rentrer maintenant. Elle racontera tout à Hélène, restée à la maison en compagnie du livre offert par Aimée, pour sa réussite à l’examen : « Le Grand Meaulnes » d’Alain Fournier.                                                                                                                                                       

 

La soupe de fèves est prête, toute la maisonnée mange en silence ; après une brève sieste, pour occuper les petites, Yvonne organise une grande lessive de petits linges et tout le monde va y participer. Il faut être actif, pas question d’attendre assis sur une chaise que le temps passe. Yvonne se rend à la borne et ramène plusieurs seaux d’eau sur la brouette. On chuchote en travaillant. Le feu est allumé au fond de l’impasse, la lessiveuse  installée sur son trépied et l’eau savonneuse portée à ébullition sent bon.

Personne ne sortira ce soir. Demain, elles iront chez Emma voir Clémence et la petite Françoise.

 

Allongée sur son lit, dans la pénombre, Yvonne essaye de se détendre et d’oublier les soucis du moment. Les rainettes de l’étang du parc de Beaumont sont indifférentes aux événements de la journée, infatigables, elles lancent leur coassement monotone et ce soir, on n’entend qu’elles. L’air est suave, le tilleul de la Claire et du Ricou parfume la maison d’une forte odeur de miel, mais à 22 heures, son pouvoir soporifique n’opère pas.

Alors, Yvonne revoit la maison de son enfance, une métairie tenue par sa mère et c’est là, au lieu-dit des « gérauds », sur la commune de Saint-Rémy-sur-Lidoire, qu’elle est née le 8 octobre 1894. Sa mère, Marie Tronche, cultive la terre et élève quelques bêtes ; quant à son père, Jean Bailly- dit « Barbe-Rousse »- il est tullier, compagnon du devoir et pour cette raison, il est souvent absent. Bientôt, deux petits frères vont agrandir la famille :  Clément et Moïse. La vie y était rudimentaire et, très vite, il a fallu qu’Yvonne se rende utile.

 

A l’âge de six ans, elle a commencé à travailler en dehors de la maison. Son père ne voulait pas de bouche inutile à nourrir ! Il s’était mis d’accord avec un couple d’éleveurs de chèvres séjournant à un bon kilomètre de là. Tous les matins, Yvonne partait de bonne heure, en suivant le chemin vicinal, « le chemin des Dames Blanches », bordé de grands arbres et tapissé d’ornières dans lesquelles ses petits sabots s’enfonçaient. Elle avait peur et ses oreilles à l’affût du moindre craquement de branches, surveillaient.

Les éleveurs l’accueillaient gentiment : lui, un grand rouquin, s’amusait de la voir si petite et si responsable. Son épouse préparait  pour Yvonne, tous les matins, un grand bol de lait de chèvre bien chaud et un morceau de pain, puis l’homme l’accompagnait à la bergerie et faisait sortir les bêtes. Yvonne appelait Blanchette, la meneuse, et toutes les autres suivaient. Le lieu de pâture pouvait changer ; c’est l’homme qui décidait.

Elle surveillait un troupeau d’une vingtaine de chèvres et de boucs ; par mauvais temps, il y avait toujours une borie pour l’abriter elle et les bêtes. A midi, la patronne lui apportait du pain et un morceaux de fromage. Yvonne trouvait sur la pâture, suivant la saison, des pommes, des prunes sauvages, des noix, des noisettes, des figues, des nèfles, des châtaignes, elle pouvait en manger sur place et en mettre dans ses poches. En fin de journée, elle ramenait les biquettes à la bergerie, l’homme comptait les bêtes. Avant de partir, elle avait droit à un bol de soupe de lait avec du pain trempé et elle ramenait chez elle, un bidon de lait pour la maisonnée. Elle avait gagné sa journée… et en arrivant chez elle, elle allait directement au lit, l’unique lit de la famille.

 

 

                                                                                                                                                         

Quand Clément a eu six ans, Jean Bailly installa sa famille à Montpon. Il fallait donner une éducation aux fils qui, pour cela, devaient aller à l’école. Mais qu’allait-on faire d’Yvonne ? Très vite, le père trouva à la placer… A l’âge de huit ans, elle est donc entrée en apprentissage comme personnel de maison chez M et Mme R… , horloger-bijoutier à Montpon.

 

 

6

 

 

Madame a emmené Yvonne dans la cuisine où les gens de maison étaient rassemblés. L’enfant tremblante se sentait dévisagée et observée de la tête aux pieds. Certains la regardaient avec commisération, d’autres avec curiosité ! Rose, la lingère, entraîna Yvonne dans la buanderie, remplit une grande bassine d’eau tiède.

            - Je vais te faire très belle, lui dit-elle.

Elle aida la petite, de plus en plus tremblante à se déshabiller. Quelle humiliation ! Se retrouver toute nue, cette situation ne lui était jamais arrivée. Avec délicatesse, Rose a fait la toilette de l’enfant : Yvonne, à cet instant, a pris conscience de sa condition. Oui, elle était sale et les autres sont propres. Ses cheveux aussi ont été lavés et épointés. Elle regardait l’eau : elle avait honte.

 

Des habits avaient été préparés :

            - Ceux-ci sont les anciens habits de mesdemoiselles Marguerite et Mathilde, les enfants de Madame. Tu as de la chance, ils sont en très bon état, elles grandissent si vite.

Yvonne a senti sur sa peau, la douceur et la chaleur de la chemise et des bas. Elle n’en croyait pas ses yeux, Rose lui passa une robe, « trop belle pour moi » pensa l’enfant puis un tablier de devant. Aux pieds, elle fut chaussée de bottines. Ses cheveux ont été arrangés en tresses ramenées sur le dessus de la tête. Rose l’emmena devant une grande glace ; pour la première fois de sa vie, elle se voyait : - alors, c’est moi !!!

                                                                                                                                                        

Elle avait déjà vu le bout de son museau dans le morceau de glace dont le père se servait pour tailler sa barbe. L’enfant fut amenée au salon : Madame l’a regardée avec satisfaction et avec tendresse.

 

La première journée, elle n’a rien  fait, l’épreuve avait été jugée assez traumatisante pour une enfant.

Rose l’a entraînée avec elle dans chacune de ses allées et venues et, ainsi, Yvonne a découvert la maison. Maintenant, le personnel la regardait autrement. Revêtue des habits des demoiselles, elle était devenue une autre petite fille  ; et, c’est à ce moment-là qu’elle a compris qu’elle était une enfant et que c’était un privilège. Cette métamorphose la troublait, lui tournait la tête… Le dimanche, elle était autorisée à aller chez ses parents. La mère et les frères la dévisageaient, l’étudiaient, lui lançaient des remarques piquantes, celles qui font mal.

 

Yvonne a fait son apprentissage à tous les postes de travail de la maison : lingerie, ménage, cuisine, courses et tout cela, avec la bienveillance du personnel et de M et Mme R. Elle est vite devenue autonome et son travail apprécié. Elle a appris à compter, à parler français mais elle ne savait toujours pas lire ni écrire.

 

 

7

 

                                                                       Yvonne a dix-huit ans

 

C’est une jolie cuisinière de 19 ans qui a fait tourner la tête à un jeune homme de passage, venu de Lanouaille, avec un autre ouvrier tapissier. Le tapissier de Lanouaille avait bonne réputation, Madame était originaire des environs de ce village et les fauteuils du salon avaient besoin d’être refaits. Achille et son confrère logeaient sous les toits et mangeaient à la cuisine. Tout de suite, le regard d’Achille s’est posé sur la jolie Yvonne et son regard ne trichait pas. Elle avait deux ans de moins que lui.

 

Ils se sont plu : Achille lui parlait de ses lectures, de son travail, de sa famille. Il lui parlait en français car les patois de Montpon et de Lanouaille sont très différents. Elle le trouvait intelligent,

instruit, beau et travailleur. Pour Achille, Yvonne était une perle : elle savait tout faire dans une maison. Elle présentait bien malgré sa petite taille, elle était aimable, souriante, gaie. Toute la maisonnée l’aimait. Plusieurs semaines ont passé et Achille a dû repartir, le travail terminé. Il a dit à Yvonne qu’il reviendrait demander sa main à son père.

                         Il a tenu promesse et ils se sont mariés le 25 juin 1914 à Montpon.

 

 

8

 

 

 

 

 

Arbre généalogique simplifié

 

Famille Bailly Familles Marchive, Lamaurelle 

Anna Tronche X Jean Bailly,

               1867 x  1869

Jean Marchive x Anastasie Foussal,

                 1841 x 1850

Yvonne, 1894

Angèle, 1886

Clément, 1902, sans descendance

Achille, 1892

Moïse, 1906, sans descendance

 

 

 

 

 

Yvonne Bailly X Achille Marchive 

Yette, 1916

Aimée, 1919

Clémence, 1921 *

Jean, 1923

Marthe, 1925

Hélène, 1928

Raymonde, 1929

Jeannette, 1938

 

Henri Lamaurelle, x Angèle Marchive,

1882 1886.

Henriette, 1909

Jeanne, 1910

Michel, 1912

Louis, 1917

Micheline, 1920

 

 

 * Clémence Marchive épousa Jean Maraval. Le couple eut deux enfants Françoise-Marie, la rédactrice de cette saga, et Pierre son cadet.

 

Francoise_Maraval_original

 

Françoise-Marie

 

 

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Épisode 1 paru le 23 juin 2021 : le 24 juin 1944 chez Maraval

 

Épisode 2 paru le 6 août 2021 : l’enfance d’Emma

 

Épisode 3 paru le 28 août 2021 : La rue de la mairie

 

Épisode 4 paru le 8  septembre 2021 : Emma et Arthur

 

Épisode 5 paru le 19 septembre 2021: de retour au pays

 

Épisode 6 paru le 7 octobre 2021: la vie tout simplement

 

Épisode 7 paru le 21 octobre 2021 : l’héritier

 

Épisode 8 paru le 6 novembre 2021 : l’école

 

Épisode 9 paru le 19 novembre 2021 : un tsunami se prépare



03/12/2021
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