Les animaux sont des créatures vivantes... c'est une évidence.
Si ce blog ouvrait une page sur les prochaines élections présidentielles, manifestement, ce lien s'égarerait dans le cloaque d'une foire d'empoigne où tous les coups sont permis et où l'on peut chercher l'élégance. Laissons donc ce tumulte des impétrants aux médias et à la dérision.
Atteint d'insomnie, j'ai relu pour la énième fois, "L'empreinte du dieu", un très beau livre de Maxence Van der Meersch sur la condition de la femme ! Suivons la présentation de l'oeuvre par Babélio.
Lauréat du Prix Goncourt, 1936, pour cet ouvrage émouvant, Maxence Van der Meersch conte l'histoire tragique de Karelina, timide paysanne au joli visage. Mariée de force à un colosse brutal, elle doit subir une vie faite d'expédients et les humiliations de son mari. Quand son bourreau est mis sous les verrous, elle s'enfuit. Elle trouve refuge chez son oncle Domitien, écrivain célèbre, dont l'épouse, Wilfrida, reçoit avec joie la jeune femme, qu'elle considère bientôt comme sa propre fille. Les deux femmes ignorent alors qu'elles viennent de sceller leurs destins...
Le romancier flamand dans l'Empreinte du dieu, rédigea là un de ses plus beaux livres. Il nous promena un peu à Anvers mais surtout dans les Flandres rurales avec ses moulins à vent, ses polders, ses îles, ses cours d'eau la Lys et l'Escaut... et explora le drame de la féminité soumise. Elle n'est pas l'apanage exclusif des obscurantistes cultures "orientales" phallocratiques et esclavagistes. Invitez-vous à lire cette captivante aventure.
Image Wikipédia
Un passage décrit avec minutie, la Saint Pacôme avec toutes ses bestialités. Ce pèlerinage flamand, bien en marge de son côté spirituel, nous plonge dans les atrocités humaines, avec un combat de coqs dans la liesse festive.
Quittons les Flandres et allons bien plus au sud. Des Alpilles aux Pyrénées et au-delà dans la péninsule ibérique, on "savoure" une cruauté aussi sadique qu'inutile qui déshonore le genre humain avec le supplice infligé aux taureaux.
Image Fondation Brigitte Bardot.
Bien d'autres sujets peuvent aussi nous choquer. Le gavage des volailles, l'élevage de malheureux animaux enfermés dans des strates où ils ne peuvent se mouvoir, les drames de la fin des animaux dans les abattoirs, etc. Toutes ces postures sont aux antipodes de la grandeur des humains.
Hélène, vos parents vous ont donné le plus joli prénom de la féminité. Cher Maître, soyez la plus brillante défenseuse des animaux. Il apparaît hautement improbable que vous parveniez aux plus hautes marches de la vie citoyenne mais chapeau pour votre audace et votre combat.
Pierre-Bernard Fabre
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