Terre de l'homme

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Au Fon du Loup Le groupe musical Badaswing invite la chanteuse belvèsoise Anne Griffith

 

CARVES

 

 

 

Photo 01 Vignette - Groupe Badaswing

 

Badaswing sur la scène du Fon du Loup avec :

Anne Griffith, chant, David Russel, contrebasse, Antoine Corlay, trompette et saxophone, Alexandre Habert, guitare, Benjamin Cassagne, guitare

 

La saison des concerts au théâtre du Fon du Loup à Carves a débuté le 10 juillet dernier pour le plus grand bonheur des amateurs fidèles à ce lieu perdu au fond des bois. Pour ce premier rendez-vous, Badaswing le groupe de musique swing, jazz américain et jazz manouche basé en Nouvelle Aquitaine a invité la chanteuse belvèsoise Anne Griffith.

La soirée s’est déroulée dans une ambiance festive et bien rythmée. Le répertoire de Badaswing va des standards de jazz manouche de Django Reinhardt, passe par le jazz New Orléans et nous ramène aussi aux grands classiques de jazz vocal américain de Nina Simone, Ella Fitzgerald, Duke Ellington ou Nat King Cole.

Dans cet éventail de sonorités on a pu apprécier les solos cadencés ou délicats de guitares, de saxophone soprano et de trompette ainsi que la prestance scénique et la voix d’Anne Griffith.

Le concert s’est conclu après plusieurs rappels à la demande de l’auditoire particulièrement charmé et enthousiaste.

 

Rendez-vous le jeudi 17 juillet prochain au Fon du Loup pour un autre concert de jazz avec le Spoke Trio  du pianiste Sébastien Lovato originaire de Monpazier et de renommée internationale.

 

Reportage texte et photographies  Bruno MARTY

 

 

 

Photo 02 - Montage Anne Griffith

 

La chanteuse  belvèsoise Anne Griffith

 

 

 

Photo 03 - Anne Griffith

 

 

 


13/07/2025
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Nouvelle toponymie

siorac

 

Article Sud-Ouest vendredi 11 juillet 2025


11/07/2025
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Ces cités ont perdu le rang de chef lieu d'arrondissement. Volet n° 1 Trévoux, pivot des Dombes.

 

CLIQUEZ SUR LES IMAGES

 

 

Passerelle_de_Trévoux_en_août_2013

 

La passerelle de Trévoux. Image © Benoit Prieur.

 

Cet ouvrage remarquable, œuvre de 1851 réalisée sous la conduite de l'ingénieur Paul-Léon Lehaître, enjambe la Saône pour relier Trévoux à la localité rhodanienne de Quincieux.

 

Paul-Léon Lehaître conçoit plusieurs ouvrages de génie civil, notamment des ponts suspendus : pont de la Caille à Allonzier (Haute-Savoie) (1839), pont de Trévoux (Ain) (1851), et il élabore le premier projet de pont suspendu en fil de fer entre la Croix Rousse et Fourvière, à Lyon, ainsi qu'un projet pour la vallée de la Toccia.
Il présente un projet de moulin à la Société d'émulation de l'Ain en 1834.
Il réside à Bourg-en-Bresse (Ain).

 

Société d'émulation du Jura : membre correspondant (1879-1891)

 

 

Passerelle_de_Trévoux_Gros_plan Yves Tennevin

 

La passerelle. Image © Yves Tennevin

 

 

 

 

Nathalie Barde

 

Nathalie Barde,

image © Linkedin

"Terre de l'homme"  salue la forte personnalité de Nathalie Barde, conseillère départementale de Trévoux. Nathalie, dans cette Principauté de Dombes, affirme ses racines périgourdines. Elle sait, avec brio, mêler dans son verbe une pointe d'occitan. Belvésoise par sa naissance et Nauzéroise de coeur, elle unit ses racines maternelles soulauraises et larzacoises par son lignage paternel. 

Son billet sait s'appuyer sur ces provinces, ô combien différentes, mais qui savent nous dire combien  l'histoire et, parfois, la petite histoire sont une admirable leçon de lente et laborieuse construction humaine. Pour l'heure, c'est une prouesse d'assemblage par la diversité de nos terroirs.

 

Pierre Fabre

 

Les hommes ont façonné l'histoire et les contrées de notre pays, mais quand on vit en Périgord, c'est l'histoire qui nous façonne dès notre enfance.
Née dans l'ancienne maternité, aujourd'hui hôpital, au coeur du castrum de Belvès, cité pétrie de médiévalisme, je ne pouvais qu'être sensible à la vibration patrimoniale des lieux où j'ai eu la chance de vivre par la suite : une dizaine d'années à La Rochelle, fortifiée par Vauban ; puis, depuis plus de 20 ans dans le canton de Trévoux, dûment gratifié du label très prisé Pays d'Art et d'Histoire. Bercée pendant mon enfance par l'engagement d'élus locaux de mes deux parents, René Barde et Francine Lafargue, j'ai suivi leurs traces en m'engageant d'abord dans la vie municipale, comme conseillère municipale et communautaire en 2014 dans un village du canton puis, depuis 2015, nous avons formé un binôme pour les élections départementales avec le maire de Trévoux, Marc Péchoux. Nous avons été réélus conseillers départementaux en 2021, et c'est une fierté de représenter les intérêts des habitants de l'ancienne capitale de la Principauté de la Dombes, mais également de tous les Aindinois.
Représentante de l'Ain, je reste Belvésoise de coeur, bien sûr. Le département n°1 a donc droit au privilège d'ouvrir votre série d'articles, et nous en sommes très honorés.
 
 
Nathalie Barde
 

 

Binôme Trévoux

 
Nathalie Barde et son binôme Marc Péchoux, maire de Trévoux, lors de la dernière session du conseil départemental. Image © du conseil départemental.
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Ouvrons le tour de France historique des villes qui regrettent que les vicissitudes les aient dépossédées de leur rang de chef lieu d'arrondissement.
 
Le département de l'Ain, par son ordre alphabétique, ouvre le listage. Ce département a perdu une sous-préfecture en 1926. Trévoux, lors de cette réforme, comptait 3 122 âmes. Léon-Marie Pey en était le premier magistrat, il ne déclina pas de tendance partisane. On a, probablement, peu apprécié que le couperet tombe sur Trévoux sensiblement plus peuplé que Nantua qui avait 2 865 habitants et moins encore à Gex qui n'en dénombrait que 2 065. Le positionnement géographique a prévalu.
C'est Gaston de Lacour, sous-préfet de Baugé, Maine & Loire, qui vint en poste à Trévoux, le 11 octobre 1924. Il lui reviendra de clore la vie sous-préfectorale de l'ancienne principauté des Dombes, le 22 septembre 1926.
 
 
Aujourd'hui, la France compte 244 villes qui ont rang de chef lieu d'arrondissement. C'est là que se situe l'hôtel de la sous-préfecture dont le rôle est parfois imparfaitement connu.

En France, une sous-préfecture est le chef-lieu d'un arrondissement départemental. Le mot sous-préfecture désigne, également, l'immeuble qui abrite les bureaux de l'administration préfectorale, placée sous l'autorité d'un sous-préfet et assisté d'un secrétaire général. De Barcelonnette, la plus modeste d'entre elle, à Reims, la plus importante, par le nombre d'habitants, toutes ces villes sont fières du rang qui leur a été donné  par la loi du 28 Pluviôse an VIII (17 février 1800). Cette loi divisa le territoire français.

Les sous-préfectures d'arrondissement ont donc été créées au XIXe siècle par le Premier consul Napoléon Bonaparte, un an après son coup d'état du 18 Brumaire, avec la Loi du 28 Pluviôse an VIII (17 février 1800) concernant la division du territoire français et l'administration.

 

Depuis la grande Révolution, notre pays cherche un équilibre territorial et ne cesse de remanier. Ainsi, Les districts disparaissent de la législation en 1795. Ils sont remplacés par les arrondissements, le 17 février 1800.

 

Le plus important "coup de balai" dans le listage de nos arrondissements remonte à l'application du décret-loi du 10 septembre 1926. Il supprima, ainsi, 106 arrondissements en justifiant l'économie réalisée par l'évolution des communications : " partout où les communes possédaient le moyen convenable d'établir leur liaison avec l'administration centrale, la sous-préfecture a été supprimée… ".

Aujourd'hui, "Terre de l'homme" qui, le 28 juin, s'attarda sur la route de la Combe-aux-Fées avec la délicieuse échappée, contée par Daudet, d'un sous-préfet qui renvoya tout le protocole pour composer des vers. TDH ne reparlera pas aujourd'hui de la Combe-aux-Fées, localité surgie de l'imaginaire de l'auteur des Lettres de mon moulin, mais jetera un regard sur ces villes qui, au mois de septembre de l'an prochain, se souviendront qu'elles ont perdu leur rang de chef lieu d'arrondissement.

 

En partant du département qui ouvre le listage avec le numéro 1, nous allons avec ce billet saluer Trévoux. Cette belle cité est la plus importante de cet ancien territoire de la Dombes. Cette contrée, probablement, imparfaitement connue, dans la Gaule préromaine, appartenait au peuple des Ambarres, mentionnés par César dans La Guerre des Gaules. Dans l'Empire romain, il fait partie de la province de Lyonnaise (capitale : Lyon). 

Nous sommes donc là, tout près de Lyon qui fut la capitale de la Gaule lyonnaise et non, contrairement à un mythe tenace, la "capitale des Gaules". Trévoux à 31 km de Lyon s'approche donc de la métropole rhodanienne et se situe, aussi, à 31 km de Vaux-en-Beaujolais, village qui est associé, depuis 1934, à la prose satirique de Gabriel Chevalier. Elle le popularisa dès sa publication de 1934.

 

 

Chiffres-clés

7 108 habitants (au 1er janvier 2020)

Superficie :  571 hectares

 

 

Trévoux, lors de la grande Révolution, en 1790, est  devenue une commune du département de l'Ain et le chef-lieu d'un district comptant quatre cantons. Le rang de sous-préfecture lui revint  en 1800. La réforme de 1926 remit en cause cet alignement.

L'arrondissement enchâssait, naturellement, Trévoux et les cantons de Chalamont, Chatillon-sur-Chalaronne, Meximieux, Montluel, Saint-Trivier-en-Dombes (aujourd'hui Saint-Trivier-sur-Moignans) et Thoissey. L'arrondissement comptait 111 communes.

La France pittoresque nous révèle que l’ancien arrondissement de Trévoux  comprenait une partie des anciennes provinces de Dombes et de Bresse et une partie du petit état connu sous le nom de Franc-Lyonnais. Cent onze communes gravitaient, donc, autour de ce pôle.

La ville de Trévoux peut, légitimement, être fière de son passé.

 

Péage fluvial et seigneurie des Sires de Thoire et Villars, Trévoux connaît un essor important au Moyen-Age. Le château fort, la porte de Villars et la vieille ville constituent des témoignages de ce passé médiéval.

Au XVème siècle, les Ducs de Bourbon prennent possession du Pays de Dombes. Trévoux devient la capitale de la Principauté de Dombes. Elle acquiert progressivement l’indépendance politique, malgré une annexion au royaume de France entre 1523 et 1560.

Les privilèges liés à l’indépendance favorisent le développement économique, technique et culturel de Trévoux. Le droit de battre monnaie et de rendre justice, le tirage de l’or et de l’argent, l’imprimerie et l’orfèvrerie sont autant d’activités qui contribuent au rayonnement de Trévoux.

Dès le XVIIe siècle, Trévoux accueille des imprimeurs-libraires. Parmi les nombreux ouvrages imprimés : les Mémoires de Trévoux (ou Journal de Trévoux ) et le Dictionnaire de Trévoux , célèbres dans l’Europe des Lumières.

La Principauté de Dombes est rattachée à la France en 1762. De ce passé prestigieux, Trévoux conserve de véritables savoir-faire exposés au Musée « Trévoux et ses Trésors ».

Au XIXe siècle, se développe à Trévoux, l’industrie de la filière. Elle rayonnera dans le monde entier. La filière est un outil percé par où l’on tire et fait passer le métal pour le réduire en fils. L’acquisition des brevets par des pays asiatiques et la Seconde Guerre mondiale portent un coup terrible à l’industrie de la filière. L’entreprise Brussin perpétue, aujourd’hui, cette tradition.

 

 

Laissons la marche du temps se poursuivre. Le  joyau de la Dombes vous attend pour une visite qui, sans aucun doute,  vous charmera.

 

La prochaine étape sera bourbonnaise avec Gannat.

 

 

viaduc

 

 

Le viaduc de Rochetaillée, photo © Francis Latreille, magnifique ouvrage de génie civil, permettait au chemin de fer, après un parcours de 25,1 km d'atteindre depuis Lyon Croix-Rousse distant de 11,9 km Trévoux.

À l'ère du TGV il faut bien admettre qu'il faut une sacrée dose de "ferrivopathie" pour cultiver la nostalgie de cette ligne, appelée pour diverses raisons affectives la Galoche. Les divers épisodes de son abandon font qu'avec notre siècle, elle a disparu du patrimoine ferroviaire. Divers projets et schémas se sont succédés, pour l'heure, sans la moindre concrétisation.  


11/07/2025
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La sortie découverte de la Tarente de Mauritanie, avec Bernard Devaux

 

 

 

TERRE EN VERT

vous invite à une sortie découverte de la

TARENTE DE MAURÉTANIE

 

 

Bernard Devaux

Avec Bernard DEVAUX

VENDREDI 11 JUILLET

 

 

 

À 21H30

BELVÈS

             DURÉE 1 H environ dans les ruelles du village   

 

                      Description de cette image, également commentée ci-après                                                        

  

RV : parking de la bibliothèque et de l'École de Musique

                     (avenue Paul Crampel)

         

GRATUIT

 

Pour enfants et adultes

Se munir de lampes de poche et de petites jumelles (si vous en possédez).

 

 Réservation :   06 43 20 60 78 par sms

    

C'est une espèce de gecko principalement arboricole et nocturne vivant sur le pourtour méditerranéen.

Ce gecko est caractérisé par sa pupille verticale. Il est de taille moyenne (max. 15 cm pour les plus gros spécimens), avec une queue relativement longue. Sa peau parsemée de petites protubérances lui confère un aspect trapu et rugueux. Sa couleur va du beige clair au brun sombre, irrégulière, et peut varier en fonction du moment de la journée (plus ou moins sombre pour réguler la température). Les juvéniles présentent souvent des bandes transversales sombres.

Il est pourvu de pelotes adhésives sous les pattes (setæ), qui lui permettent de se déplacer dans les arbres et sur les murs (voire sur les vitres des maisons et au plafond).

Il est difficile de différencier les mâles des femelles. Les mâles sont en général un peu plus gros et trapus, et présentent un léger renflement à la base de la queue. Mais ces différences restent légères et difficiles à apprécier sans élément de comparaison.

 

Source Wikipédia

               


10/07/2025
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Un illustre Carvésois présenté au public

 

Mireille Feigneux représentait INNER WHEEL

 

 

Mireille Feigneux. Photo © Bernard Malhache

 

12 juillet 2025

 

Un illustre carvésois présenté au public

 

Mireille Feigneux, présidente de la Société d’Art et d’histoire de Sarlat et du Périgord Noir mais, par ailleurs, ancienne professeur d'histoire et géographie du Lycée Paul Crampel, a le plaisir d’inviter la population du Pays de Belvès, tout particulièrement de Carves, samedi 12 juillet à partir de 9h 45, à la mairie de Belvès, où après un café d'accueil, elle pourra assister à une conférence de Jean-Jacques Despont sur Eugène Gibiat (1815- 1885) . Né le 10 avril 1815, Charles-Eugène Gibiat est le fils de Mathieu Gibiat, avocat, et appartient à une famille nombreuse de la petite bourgeoisie de Carves. Après ses études, il dirige une entreprise de messageries à Périgueux, d'abord en tant qu'associé de la maison Pénicaud de Bordeaux. Par la suite, il diversifie ses activités en investissant dans de nombreuses entreprises industrielles et commerciales. Maître de forges aux Eyzies, où il possède une usine métallurgique, il acquiert plusieurs châteaux, dont celui de Redon à Granges-d'Ans. Maire d'Église-Neuve-de-Vergt, Gibiat est également conseiller général de la Dordogne pour le canton de Belvès dès le début du Second Empire et c'est cette période qui risque de plus passionner l'auditoire. En 1853, il contribue à lancer la Compagnie du chemin de fer du Grand-Central. Il est également l'un des administrateurs de la Compagnie des chemins de fer du Dauphiné et, à partir de 1868, de celle de la Vendée. Il a également participé à la création du « chemin de fer américain » entre Paris et Versailles. Eugène Gibiat est surtout connu en tant que patron de presse. Cogérant du Constitutionnel entre 1863 et 1865, ce conseiller général de Belvès est décédé à son appartement parisien, rue de Rivoli. Maryvonne Chaumel, l'actuelle première magistrate de Carves, a retrouvé sur les registres d'Etat-Civil, trace d'une famille Gibiat ; mais, aujourd'hui, c'est plus sur la commune voisine de Saint-Laurent-la Vallée que l'on retrouve ce patronyme. Pour beaucoup, ce sera donc la découverte totale d'un personnage illustre.

 

Entrée libre.

 

 

Bernard Malhache

 

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09/07/2025
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