Intrigue à la filature
FONGAUFFIER-lez-MONPLAISANT
Le 14 mai, à Fongauffier, de perspicaces équipages ont brillé pour dénouer de subtiles énigmes sur le fonds abbatial du village.
Changeons un peu de décor et précipitons-nous vers la sortie sud du hameau fongauffiérain, le 30 juin à 18 h, pour résoudre une autre énigme.
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La Communauté des Communes Vallée Dordogne et Forêt Bessède et l’association Au Fil du Temps vous invitent à l'inauguration du nouvel escape game 2e édition, à la Filature de laine de Belvès.
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Plongez dans l’intrigue de cette nouvelle enquête :
« Saviez-vous que dans les années 60, la filature de Belvès est devenue le fournisseur officiel de chaussettes pour l'équipe nationale de rugby ?
Mais un malheur est arrivé ! Quelqu'un a trafiqué la machine à tricoter et au lieu du "bleu-blanc-rouge", les chaussettes ont des motifs de Noël . A l'aide ! Il faut retrouver le coupable. La réputation de Belvès en dépend ! »
Si vous voulez en savoir un peu plus, nous vous donnons rendez-vous le vendredi 30 juin à 18h, dans la salle des machines de la filature, autour d’un verre de l’amitié, en présence d’élus et des conceptrices du jeu.
Cordialement,
La Communauté des Communes Vallée Dordogne Forêt Bessède
L’association Au Fil du Temps
Si vous voulez en savoir un peu plus, nous vous donnons rendez-vous le vendredi 30 juin à 18h, dans la salle des machines de la filature autour d’un verre de l’amitié, en présence d’élus et des conceptrices du jeu.
Cordialement, La Communauté des Communes Vallée Dordogne Forêt Bessède L’association Au Fil du Temps P.S. : Veuillez par retour de mail nous confirmer ou non votre présence à l'inauguration avant le 28 juin, s'il vous plaît |
Visites - Stages - Ateliers - Boutique de la Laine
Tel. : 05.53.31.83.05 - Fax. : 05.53.57.73.00
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Contribution partagée par la communauté de communes, au Fil du Temps et, naturellement, les permanents de la filature.
Le 24 juin, un méritoire devoir filial
PAYS de BELVÈS
Photo © "Terre de l'homme"
Le fleurissement de la stèle, pour Claudine, demeure toujours un devoir filial empreint d'émotion.
Il y a 2 ans, le 24 juin, notre amie Claudine, comme chaque année, tint à déposer quelques fleurs au pied du mémorial érigé entre les deux routes, RD 710 et 53, au sud de Fongauffier, là où les hommes du Reich, lâchement mais sûrement le 24 juin 1944, exécutèrent Maurice Desplat, Eugène Drapick, Georges Fabre, et François Wroblenski, le père de Claudine, quatre partisans surpris par les indésirables intrus.
Chaque année, depuis la Libération, au pied de ce mémorial, il y a eu, au moins, un dépôt de gerbe. Depuis une dizaine d'années, le devoir de mémoire collectif, au pied des stèles de Vaurez et Landrou, ainsi que le fleurissement des plaques des partisans à Belvès, s'est déporté à l'Espace de la Résistance à Fongauffier.
Ce pèlerinage mémoriel réunit, le 27 mai, autour de ce monument commun aux dates tragiques du 4 mars, 24 juin et 9 août, les personnes sensibles à ce devoir de mémoire. Cette année, il fut présidé par Didier Roques, maire de Siorac, entouré de diverses personnalités.
Tout cela n'empêche pas Claudine d'aller chaque année, en privé, au pied du mémorial d'origine, se recueillir là où son père fut abattu par l'occupant.
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Et si le gulf stream s'épuisait...
PAYS de BELVÈS
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Trois heures passionnantes d'interpellation sur les vicissitudes du climat
Le 20 juin, Barthélémy, universitaire méditerranéen, a animé un micro-colloque sur le climat. Il dressa un cercle, périmètre de réflexion, avec, une fois n'est pas coutume, de droite à gauche, Olivier, Monique, Carole, Antoine, Michèle, Sylvie, Nathalie, Alain, Vanessa, Théo et Pierre.
L'écologie, manifestement, c'est une résistance pour la survie de l'humanité. Appuyons-nous sur le bon sens de Jason Heckel.
Heureuse coïncidence que ce que nous devons faire pour survivre est aussi ce que nous devrions faire pour être heureux.
Jason Hickel, anthropologue, professeur à l'Université autonome de Barcelone
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L'universitaire, pour mener et conduire cette longue réflexion de trois heures, appuya son brainstorming sur l'écoute attentive, les prises de parole intentionnelles, la bienveillance et la confiance réciproques dans le respect du cadre. Barthélémy approuva, sans réserve, le concept de Jason Hickel.
Deux groupes ont examiné les pistes de l'immense problématique de l'écologie planétaire.
Barthélémy, en meneur de jeu, distribua les cartes. Il restait aux participants de les placer en fonction de la problématique.
Les "étudiants" étaient en face d'un arbre des causes avec ses inévitables répliques qui sont les conséquences.
Chacune et chacun apporta sa note sous forme d'un petit dessin...
... et d'un vigoureux et réactif acte d'espoir.
Barthélémy interpella avec ses cartes et graphiques.
Il y a 20 000 ans, à l'époque de Lascaux, la glace recouvrait bien des terres en Europe, la Manche n'ouvrit son chenal que bien plus tard. La température était 5 ° en dessous de celle d'aujourd'hui. L'Aquitaine était une steppe. Les estimations pour ce millénaire donnent beaucoup d'inquiétude.
À Belvès, on a parlé de sècheresse, de montée des océans, des cyclones, des catastrophes imprévisibles venant de la fonte des glaces, etc, etc.
I
Les "potaches" ont bien disserté et, en binômes, ont jeté les mots que la situation de nos jours leur inspire. On pouvait relever frayeur, inquiétude, colère, pessimisme...
Qui, en prenant l'avion, pense à l'empreinte carbone ? Qui, en prenant son bain, pense aux conflits qui ont toutes les probabilités d'arriver pour se disputer l'eau ?
Contribution collégiale des amis de "Terre en vert".
Photos © "Terre de l'homme".
Si, dans votre village, vous percevez un désir citoyen de promouvoir l'intérêt de préhension des thèmes majeurs de l'écologie, n'hésitez pas à interpeller Barthélémy, en utilisant la fenêtre commentaire de ce billet et, pourquoi pas, Barthélémy pourrait prendre son bâton de pèlerin pour venir à votre rencontre pour animer, dans le cadre d'une dissertation citoyenne, une fresque sur le climat.
Une tradition, hélas, évanescente.
André Dussollier, un brigadier qui ne verbalise pas. |
Nous avons tous entendu parler des trois coups, rituel qui précédait le lever de rideau. Cette tradition, proche d'une disparition pure et simple, mérite un petit regard sur son passé.
https://www.purepeople.com/media/andre-dussollier-prix-brigadier-d-honne_m6052919 Créateur : COADIC GUIREC | Crédits : COADIC GUIREC / BESTIMAGE
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Au théâtre, les trois coups sont frappés avec un bâton appelé brigadier, sur le plancher de la scène, juste avant le début d'une représentation, pour attirer l'attention du public, particulièrement quand il y a un lever de rideau. Cette tradition a tendance à disparaître en raison des nouveaux rapports scène-salle.
https://www.culture-generale.fr/divers/19196-les-trois-coups-de-theatre
Aujourd'hui, imaginons un(e) enfant s'interrogeant sur le sens et l'histoire des trois coups au théâtre. Les moyens scéniques modernes ont fait que cette tradition qui se perd dans les siècles, parfois, n'est plus d'actualité... et c'est bien dommage.
Quand, au début d’une pièce de théâtre, tu te demandes ce qu’il se passe quand tu entends ces trois coups, c’est simplement le début. La première question est pourquoi taper ? La réponse à ce pourquoi est simple : on utilise un bâton, appelé brigadier, pour attirer l’attention du public vers la scène, juste avant le lever du rideau. Mais pourquoi taper trois coups ? Cette tradition a, dès lors, deux origines possibles. La première remonte au Moyen-Âge : à l’époque, le théâtre et le métier de comédien étaient mal vus par l’Eglise. Afin de conjurer les sanctions de l’Eglise, les comédiens tapaient trois coups au sol accompagnés d’un “Au nom du père”, d’un “Au nom du fils”, et “du Saint-Esprit”, représentant la Sainte Trinité. L’autre origine remonte à l’Ancien Régime où le théâtre était exécuté devant la Cour du Roi. A cette époque, trois saluts étaient faits avant le déroulé de la pièce : un premier vers la prétendante, un deuxième vers le machiniste et un dernier salut vers le public. Trois saluts pour trois coups. Pour la petite histoire, la Comédie Française tape six coups au lieu de trois, afin de rappeler qu’elle est la réunion originelle de deux troupes en 1680 : celle de l’Hôtel de Bourgogne, et celle de l’Hôtel Guénégaud. Pour finir, je vais expliquer pourquoi le bâton se nomme un brigadier. En fait, il fait référence aux équipes de machinistes, cachés en coulisses au théâtre, qui sont organisés en brigades dirigées par un brigadier. Ce bâton est ainsi un moyen de rassembler les équipes pour le début d’un spectacle comme le ferait un chef d’équipe.
Source Wikimédia Commons
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Après la "micro université" belvésoise d'écologie de bouclage du printemps, le billet de demain sera :
Et si le Gulf Stream s'épuisait...
Dans les villages où, jadis, primait l'occitan, le rampeau s'impose en conservateur des rituels festifs d'antan.
MONPLAISANT
Le Comité des fêtes de Monplaisant met un terme à sa césure et relance les festivités de la Saint Jean. Le dimanche 25 juin, Monplaisant accueillera de 10 h à 18 h, les adeptes du rampeau avec divers thèmes : super Roule, lancer d'espadrilles, lapin sauteur et pêche aux canards. Les enfants, eux, ne seront, bien entendu, pas oubliés et ils seront attirés par El godillot, le château gonflable.
Le traditionnel déjeuner reviendra sur le menu des années antérieures avec une salade de gésiers, entrecôte/frites, fromage et pêche melba. Le vin et le café sont compris dans l'offre, 20 € par convive. La réservation au 05 53 31 66 26 est vivement recommandée.
Retour sur une fête antérieure à la Covid 19.
La fête de 2017 fut franchement estivale et bien festive.
Paul-Marie, depuis la restauration des fêtes monplaisanaises, a toujours été l'animateur de celles-ci.
La table présidentielle du déjeuner
Sabine, vulgaire... certainement pas, un brin effrontée, peut-être, boute entrain certainement... Elle s'est plu, en s'inspirant du savoir-vivre plébéien, à mêler l'audace, la provocation, la dérision et, tout cela, dans une franche rigolade.
Les édiles sioracois sont venus à Monplaisant, non dans une avancée conquérante mais dans une franche amitié de voisinage.
Naturellement, ils ont été bien accueillis.
Dominique, Belvésoise, fut la gagnante de la pesée du jambon. C'est une précision familiale car Marcelle, sa maman, elle, a gagné lors de la pesée sagelacoise.
Et le rampeau... naturellement.
Maurice, le commissaire, juge et apprécie le tir du tireur.
La ligne de tir fut-elle bien calculée...
Un autre passionné qui, lui, vient des hauteurs saint-germinoises, prépare son lancer de boule.
Contribution. Comité des fêtes de Monplaisant, photos © "Terres de Nauze".
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Les prochains billets :
- Une tradition, hélas, évanescente
- Et si le Gulf-Stream s'épuisait