Avec humilité, Antoine, un étudiant des Pays de Loire, découvre le Centre d'interprétation de la laine et les vestiges des moulins de la Nauze.
MONPLAISANT
Antoine Bonnant et Clarianne Witzes autour d'une table de travail.
Photo © Pierre Fabre
Depuis plus de 10 ans, le Moulin du Cros, à Fongauffier, site d'interprétation de la laine, au bord de la RD 710, a vu défiler bien des étudiantes pour s'intéresser à ce site comptable d'une historicité lainière et ouvrière où la Nauze fut l'âme vivante du lieu.
Cette année, Antoine Bonnant relève le gant et vient démontrer que cette activité sait -et peut- être tout aussi bien masculine. Notre siècle, par ailleurs, a su casser, dans les deux sens, bien des domaines jadis réservés.
Antoine, un jeune Angevin qui en est à son master 1 Direction de Projets ou Etablissements Culturels DPEC Formation qui vise à former des professionnels du secteur culturel aptes à occuper des postes de direction de coordination ou de médiation, va découvrir, au cours de cette saison, une activité remuante dans ces vieux murs qui, s'ils pouvaient parler, lui en diraient long sur ces activités artisanales. Elles ont été riches de péripéties autour de ce modeste cours d'eau. Sa première interrogation est pourquoi il y avait cet impressionnant chapelet de plus de 30 moulins sur le seul sillon de la Nauze qui s'étire sur à peine plus de 17 km.
Antoine va recevoir au Moulin du Cros, bien des appuis et des conseils, notamment venant de Clarianne Witzes, la figure emblématique de ce "sanctuaire lainier".
Pierre Fabre
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