André Lagorsse fut un pionnier de l'aéronautique en Béarn et dans la Vallée de la Vézère.
Le billet du 15 septembre était interrogatif pour voir si le personnage serait reconnu.
https://terre-de-l-homme.blog4ever.com/qui-peut-bien-etre-ce-personnage-1
Il ne fut point reconnu. Il faut bien dire que l'équation paraissait difficile à résoudre.
André Lagorsse naquit à Cublac, excroissance corrézienne de Terrasson, le 18 février 1897.
Il avait tout juste 17 ans quand le monde s'embrasa le 3 août. La guerre qui, au pire, était prévue pour un semestre, hélas, alla, comme nous le savons, jusqu'à la Clairière de Rethondes, le 11 novembre 1918.
La guerre n'était pas encore aérienne comme celle qui suivit avec ses dévastations gigantesques. Les hostilités aériennes étaient surtout des échanges de tir entre les belligérants mais ceux-ci bombardaient peu les villes.
Les pilotes qui échappaient aux tirs de leurs adversaires étaient considérés comme de valeureux héros qui avaient eu bien de la chance de s'en sortir.
Entre les deux guerres, il continua de voler en Béarn et fut formateur de jeunes pilotes au Pont Long, aux portes de Pau.
La guerre rendit inerte l'aviation militaire française lors de la Seconde Guerre mondiale. Les Lagorsse s'étaient terrés dans la ferme familiale de Pazayac et "Le vieux chef" déclina l'offre de reprendre du service après la guerre. Il continua, néanmoins, à piloter à Brive, à titre privé.
André Lagorsse décéda le 7 juin 1978 à Brive.
Il reste à remercier chaleureusement Guy Troncal, ancien lycéen briviste et étudiant de l'ÉTAP d'Égletons, organisateur du salon aérospatial de Brive, président du Comité Territorial Corrèze, pour sa contribution photographique.
André Lagorsse épousa Marie Bon, une Pazayacoise, le 11 janvier 1923. André et Marie Lagorsse ont eu une fille unique, Yvette, institutrice. Elle naquit à Pazayac en 1923. Elle épousa, le 28 juillet 1951, André Andrieux, un Monplaisanais, né en 1913, qui, après sa captivité outre-Rhin, retrouva son école rurale d'Allas-les-Mines.
C'est Armand Leymarie qui officia pour le mariage d'Yvette Lagrcce et d'André Andrieux. Ils avaient pour témoin Simone Boisselle et Yvan Carrière.
La descendance fut ouverte en 1952 avec Daniel, en 1954 par Michel. Ce dernier a un fils Guy, né en 1996.
Peu de pilotes sont revenus vivants de la Guerre de 1914/1918.
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René Fonck dit la Cigogne Blanche, 1894-1953, à gauche sur l'image, passe pour être l'as le plus reconnu de la terrible guerre de 14/18. Il échappa aux tirs de l'aviation du Kaiser et, après la guerre, accéda à la Chambre bleu-horizon. Il siégea à l'Assemblée au Centre-droit.
Les "exploits" aériens de Manfred von Richthofen connurent leur terme à Vaux-sur-Somme, sept mois avant la fin de la guerre. C'était le Baron Rouge "the Red Baron", image de droite.
Quelques noms.
- René Fonck dit la Cigogne Blanche, 1894-1953.
- Charles Nungesser, 1892-1927.
- Georges Guynemer, 1894-1917.
- Oswald Boelcke, 1891-1916.
- Manfred von Richthofen dit le Baron Rouge, 1892-1918.
- Francesco Baracca, 1888-1918.
- Edward Vernon Rickenbacker, 1890-1973.
Manfred von Richthofen, le Baron Rouge ((en)the Red Baron), image de droite, abattu au-dessus de Vaux-sur-Somme, après avoir décollé de Cappy, le 21 avril 1918.
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J'aimerais, pour le 11 novembre, trouver des éléments historiques de deux aviateurs qui, eux-aussi, ont échappé aux tirs germaniques.
Amédées Boussat, exploitant agricole de Raunel, fut le très populaire maire de Siorac de 1947 à 1971. Je pense qu'Il ne parla jamais -ou très rarement- de ces (ses) péripéties aériennes.
Lucien Fabre, humble employé des chemins de fer de la Compagnie d'Orléans. Natif de Belvès, dans la rampe du Terriol, il travaillait à la gare de Bergerac. Lucien était un cousin germain de mon père. Il venait presque tous les dimanches chez nous. Avec mon père, je ne les ai jamais entendu parler français. Leur langue était l'occitan. Lucien taisait ses exploits aériens. C'est son fils Camille qui, bien longtemps après, s'est épanché sur cette péripétie.
Camille qui fut un brillant élève à la SNCF, avant de prendre le relais de son beau-père, au comptoir menuisier marmandais, me raconta qu'un des amis de son père lui confia le manche d'un appareil lors d'un meeting. Il pensa que cet "honneur" lui revenait avec, probablement, un contournement des règles. La possible voire probable irrégularité est, aujourd'hui, plus que largement, absoute et prescrite.
Lucien était la joie de vivre et cette page était tournée.
P-B F
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