Écrivain cherche éditeur
Les HAUTS de BEUZE
Belvédère du Touron
Photo © Pierre Fabre
Qui est Jean-Matthieu Clôt. Définissons Jean Matthieu Clôt comme saint foyen... un peu par hasard. Après avoir brillé au lycée montpelliérain Joffre, il a poursuivi des études de biologie, toujours dans la bonne ville qui a pris pour son musée, le nom de l'entomologiste-naturaliste Jean-Henri Fabre.
Après avoir épousé Michèle, une Alsacienne du pôle tri-national bâlois, et s'être attardé un peu à la porte océane du Limousin, à Rochechouart, il découvre un peu par hasard, un peu par affinité, le Périgord. Il décide alors de planter ses piquets dans les escarpements saint-foyens. Là, Jean-Matthieu s'adonne à l'écriture d'une saga sur les Wisigoths, dont bon nombre d'entre nous sont de lointains descendants. Sa plume ne sèchera qu'après le troisième tome d'une saga riche d'enseignement sur ces éclaireurs d'une vie plutôt progressiste. N'oublions pas que le Royaume wisigothique de Toulouse (418-507) a laissé une forte empreinte sur la langue occitane et ses parlers locaux. Des traces restent en Périgord, notamment dans la toponymie et dans nos traditions culturelles...
Jean-Matthieu et Michèle démontrent, qu'à Sainte Foy de Belvès, on peut donner à l'habitat rural tous les critères écologiques.
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Attardons-nous un peu sur les Wisigoths [Les Goths sont des sages] dont on ne sait que peu de choses. Les Wisigoths, peuple germanique, sont venus jusqu'à nos vallons et nos plaines d'Aquitaine. Leurs ancêtres avaient peuplé La Dacie, l'actuelle Roumanie, qui était une province romaine abandonnée.
Nous savons tous que les Wisigoths avaient une culture humaniste et qu'ils étaient des précurseurs de l'émancipation féminine, ce que les manuels d'Ernest Lavisse occultaient ; cela aurait fait désordre de dire que les barbares étaient paisibles et éclairés.
P.F
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Né en 1952 à Mulhouse, Joseph Wertenberger est le fils d’une institutrice ayant subi l’Umschulung (recyclage nazi destiné aux enseignants). Jusqu’à son décès, elle restera traumatisée par ce vécu.
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Trois jeunes vrais amis, voisins, habitant le village de Folgensbourg devenu Volkensberg, se retrouvent confrontés à la guerre. Joseph Boeglin enrôlé malgré lui, de force dans le RAD puis la Wehrmacht, essaye l’automutilation sur le front russe . Pierre Rey s’enfuit tôt par la Suisse voisine pour rejoindre un maquis dans les Landes ; trahi, il se retrouve au camp de Mathausen. Clément Graff, enrôlé non volontaire dans la division SS Das Reich, est présent à Oradour sur Glane.
Voilà que ces jeunes gens qui n’avaient jamais quitté leur village, auparavant, voyagent à travers l’Europe dans des conditions très particulières.
Couverture : Jean-Claude Allard artiste-peintre, décorateur.
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