Elle interpréta Camille
PAYS de BELVÈS
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Qui était Bernadette Dubois.
Bernadette Dubois naquit à Belvès le 24 juillet 1942. Elle décéda le 17 août 2022 à Évry-Courcouronnes.
Bernadette était fille d'exploitants agricoles belvéso-monplaisano-sagelacois. Elle habitait dans son enfance au Bas-de-la-Côte. Son très populaire père, Henri Dubois, fut, avec Amédée Boussat et Amédée Delmond, du trinôme fondateur de l'Entente paysanne, ancêtre de la Coopérative agricole. Dans les années 30, Henri Dubois épousa Marie Lescurasse, une jeune fille du Pays du Ventadour, d'Égletons, orpheline de son père mort à la Guerre. Henri Dubois fut de l'équipe municipale postérieure à 1947. |
Bernadette fréquenta l'École primaire de Sagelat, puis l'École secondaire de Belvès où elle prépara son concours d'admission aux P.T.T.
En 1964 elle épousa Gérard Bayrand. Après ses servitudes militaires, il fit carrière aux NMPP, Nouvelles Messageries de la presse parisienne. Bernadette et Gérard ont eu une fille Béatrice qui, naturellement, peut être fière de ses parents. Béatrice a apporté à ses parents, la joie de voir le lignage se poursuivre. Elle aime venir, de temps à autre, dans ce pays natal de ses parents. |
Aujourd'hui, Bernadette aurait 80 ans.
En 1961, elle était la belle Camille
Une scène au début de la pièce
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- Perdican entre d’un côté, Camille de l’autre.
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Bonjour, mes enfants ; bonjour, ma chère Camille, mon cher Perdican ! embrassez-moi, et embrassez-vous.
Bonjour, mon père, ma sœur bien-aimée ! Quel bonheur ! que je suis heureux !
Mon père et mon cousin, je vous salue.
Comme te voilà grande, Camille ! et belle comme le jour.
Quand as-tu quitté Paris, Perdican ?
Mercredi, je crois, ou mardi. Comme te voilà métamorphosée en femme ! Je suis donc un homme, moi ? Il me semble que c’est hier que je t’ai vue pas plus haute que cela.
https://www.youtube.com/watch?v=0AsNuU3ZP44
Bernadette à gauche.
Perdican, personnage séducteur, Don Juan de Musset, aux succès faciles, s'amuse de l'innocence de Rosette et compte bien arriver à ses fins avec Camille.
On ne badine pas avec l’amour est une pièce de théâtre en trois actes d'Alfred de Musset, publiée en 1834 dans la Revue des deux Mondes et représentée le 18 novembre 1861 à la Comédie-Française.
Musset écrit à l'âge de 24 ans, cette pièce en prose, après une ébauche en vers et choisit le genre du Proverbe, genre dramatique mondain et mineur basé sur une intrigue sentimentale légère. Mais, dans le dernier acte, il s'éloigne du genre sous l'influence du drame romantique avec la présence de l'échec et de la mort.
Camille est la cousine de Perdican. Elle a reçu une éducation stricte dans un couvent et elle souhaite jurer fidélité à Dieu.
Perdican et Camille s'aiment depuis toujours, mais cette dernière, éduquée très strictement par les sœurs du couvent, toutes victimes d'amours malheureuses, a appris à ne pas avoir confiance en les hommes. Elle a donc pris la décision d’y retourner et de vouer sa vie à Dieu.
Camille continue malgré tout de cacher ses sentiments pour Perdican, par pur orgueil. Elle envoie donc une lettre à Louise, une religieuse de son couvent qui l'a fortement influencée par l'exemple de ses propres malheurs pour la dissuader de quitter ce lieu où elle « est en sécurité », lettre où elle explique qu'elle a tout fait pour se faire détester de Perdican, et où elle affirme que ce dernier est au désespoir à cause de son refus de mariage.
Au cours d’une dispute entre Dame Pluche et Maître Blazius, Perdican tombe sur cette lettre. Touché dans son amour-propre, il laisse l'orgueil et la vanité le dominer, et décide de la détromper en séduisant Rosette, une jeune paysanne, sœur de lait de Camille, espérant ainsi rendre sa cousine jalouse, lui donnant rendez-vous afin qu'elle assiste à la scène.
Mais Camille apprend par Dame Pluche que Perdican avait lu sa lettre, et comprend ainsi son comportement. Par vengeance, elle affirme à Rosette que Perdican se moque d'elle. Rosette s’aperçoit de la méprise et perd connaissance. Camille et Perdican s'avouent finalement leur amour dans la dernière scène, mais Rosette, qui les observait en cachette, ne supporte pas cette désillusion et meurt d'émotion :
" Elle est morte. Adieu, Perdican. ", conclut Camille.
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Bernadette adorait se ressourcer à Belvès. Ici, elle est accueillie avec Gérard, son époux, à Fond de Brague, par leur cousin René Carcenac, au centre de l'image.
L'image de cet intime repas de famille ne manquera pas d'émouvoir le lectorat du pays natal.
Pierre Castets, le manager scénique de "La Troupe de Sagelat" précise que celle-ci jouera sa nouvelle pièce " Revers de décors ", pièce qui se déroule dans un théâtre, le 22 octobre à 20h30 et le 23 octobre à 15h au foyer, dans le cadre de l’anniversaire des 60 ans du théâtre de Sagelat. |
P-B F
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