Terre de l'homme

Terre de l'homme

Ils ouvrent une nouvelle page de résistance pour sauver la ligne, leur ligne, notre ligne.

 

 

SAINT FRONT-sur-LÉMANCE

 

Saint-Front-sur-Lémance

 

Image © Jacques Mossot

 

 

 

 

Marie Costes

 

Marie Costes, photo Facebook

Saint Front-sur-Lémance, modeste commune de 511 âmes,  peut s'enorgueillir de compter dans son aire, depuis le 24 août 1824, le Château de Bonaguil, forteresse inutile construite trop tard pour être un lieu d'affrontement moyenâgeux, et d'un ancien prieuré qui fut, en 1571, à Saint Géraud d'Aurillac. Ce village du Fumélois fut jusqu'au début de ce siècle, un pôle de production de chaux.

 

Marie Costes, maire de Saint Front, élue du Mouvement de la ruralité, anime la vie municipale depuis 2020, occupe une vice-présidence de la communauté de communes Vallée du Lot et siège au conseil régional depuis 2021.

 

Des bruits, un courant permanent de pessimisme, des suppositions, des hypothèses et des suspicions dressent un tableau noir sur la ligne Périgueux-Agen. Tout le monde se demande si, après bien des péripéties, l'épée de Damoclès, hélas, ne finira pas par tomber, en anéantissant cette artère comptant près de deux siècles de vie ferroviaire.

 

Dans ce village, au cœur du sillon tracé par la Lémance, les adeptes du chemin de fer vont se retrouver pour dire qu'ils n'entendent pas être les spectateurs passifs d'un démantèlement toujours rebattu, depuis plus de 50 ans, de l'artère ferroviaire qui, depuis 1863, réunit le Périgord à l'Agenais. Il n'y a pas besoin d'avoir fait l'ENA, ni de sortir de maths spé, pour savoir qu'en brisant un segment fragile d'une ligne, on prend rang pour sa disparition. Les exemples, hélas, sont largement pluriels.

 

Si Athos, Porthos et  Aramis sont des personnages issus des mémoires de M. d'Artagnan, mémoires datant de 1700, ces personnages réels sont sortis grandement empanachés  de la polygraphie de Gatien de Courtilz de Sandras et grandis par l'imagination romanesque d'Alexandre Dumas venant jusqu'à nous. Les maires de Monsempron, de Belvès et le président de Périgord rail +, eux, sont, pour ce  XXIème siècle, de sympathiques mousquetaires affirmant leur foi au chemin de fer. Peut-être, ce 17 avril, en terre gasconne, trouveront-ils, sur leur voie, un d'Artagnan pour porter très haut leur cause et, si besoin, jusqu'au lointain successeur de Louis XIII.

 

 

 

 

Maire Monsempron

 

 

J-Fr Martinet

 

 

Christian Léothier

 

 

 

J-Jacques Brouillet, maire de Monsempron-Libos, J-François Martinet, photo © Bruno Marty, président de Périgord rail +, et Christian Léothier, maire de Pays de Belvès, sont de solides partisans de la sauvegarde de la radiale Périgueux-Agen. Artisans de cette sauvegarde, ils seront naturellement les avocats plaidants de cette après-midi résistante du 17 avril à Saint Front-sur-Lémance.

 

Le rendez-vous, avec les preux et amis du ferroviaire, est fixé à 15 heures, ce 17 avril, devant la mairie de St Front.

 

Pierre Fabre

 



13/04/2024
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