Terre de l'homme

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L'École de Sagelat ; un foyer de passeurs de mémoire de la Résistance.

CARVÈS-lez-SAGELAT

 

Il faisait chaud, voire un peu trop chaud, ce vendredi 11 juin, pour produire une pièce de théâtre en début d'après-midi. Les écoliers piétinaient et attendaient avec impatience, ce grand jour où ils allaient s'éclater devant leurs parents et quelques amis pour "Les enfants de la Résistance".

 

Ce spectacle fut monté et préparé par Martin Bortolin, Marine Pucheu et, bien sûr, Mélanie Pistolozzi le professeur des écoles de ces enfants de la Résistance. Le cadre champêtre, avec le village au second plan, s'avérait parfait pour enchaîner les scènes et nous faire vivre cette épopée frondeuse.

À la fin du spectacle, j'ai bien vu que Mélanie, qui avait bien du mal à cacher sa joie d'avoir réussi à la perfection, cette rétrospective, mais aussi son émotion, pouvait pousser un ouf de soulagement.

 

CLIQUEZ SUR LES IMAGES

 

1

 

Mélanie présente le spectacle tandis que Marine, elle, va revenir sur le vote citoyen qui a permis d'obtenir ce matériel scénique qui voit, ce jour-là, sa première utilisation.

Photo © Pierre Fabre

 

 

 

C'est la débâcle, l'heure est grave pour des centaines de milliers de personnes.

 

4

 

Les malheureux partent, quasiment à l'aventure, en emportant tout juste quelques effets.

Photo © Pierre Fabre

 

 

5

 

 

La route sera longue, indécise et dangereuse.

Photo © Pierre Fabre

 

 

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Pour le moins, c'est la tristesse, le désarroi et l'angoisse.

Photo © Pierre Fabre

 

 

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Le maréchal félon a pactisé avec le dictateur d'outre-Rhin. Le couvre-feu est imposé et, désormais, il n'y a plus de 14 juillet.

Photo © Pierre Fabre

 

 

9

 

Il faut résister mais on ne part pas à l'aveuglette, il faut définir une stratégie.

Photo © Pierre Fabre

 

 

7

 

Enfin, les hôtes indésirables sont défaits et sont repartis. Grâce à l'amendement de Fernand Grenier et au gouvernement provisoire, la gent féminine a obtenu le droit de vote. C'est aux élections municipales de 1944 que, pour la première fois, le suffrage devient, enfin, universel.

 

Des femmes sont élues et parmi elles, on trouve des maires. Ce sont des filles de la Libération.

Photo © Pierre Fabre

 

 

 

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Il faut rétablir la vie industrielle, la vie citoyenne et sociétale et redonner à la populations ses droits. Ceux-ci, ne l'oublions pas, ont pour corolaire les devoirs. 

Photo © Pierre Fabre

 

 

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Les 30 écoliers saluent.

Photo © Pierre Fabre

 

 

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Un grand ouf pour Mélanie.

Photo © Pierre Fabre

 

 

2

 

Dans le public, on reconnaissait, au premier plan, Jean-Paul Dussol, maire-adjoint... " stoïque", il faisait face à l'excès de chaleur. 

Photo © Pierre Fabre

 

 

8

 

Après le spectacle, Maryvonne Chaumel, à gauche de l'image, s'entretient avec ses administrés.

Photo © Pierre Fabre

 

 

3

 

 

Jean-Paul Bedoin, à droite de l'image, secrétaire départemental de l'ANACR, est venu de Périgueux, témoigner sa sympathie tant à l'enseignante qu'aux écoliers et aux Z'Igolos qui ont monté le spectacle.

Photo © Pierre Fabre

 

Un grand coup de chapeau à :

 

Mélanie Pistolozzi portrait

 

Mélanie Pistolozzi

Martin Bortolin

 

Martin Bortolin

 

Marine Pucheu

 

 

Le spectacle a été filmé. Puissions-nous, quand les cigales ne chanteront plus, le retrouver lors d'une veillée.

 

Ce qui m'a particulièrement plu.

 

Tous les élèves, filles et garçons, étaient  en symbiose frondeuse, ils interprétaient leur rôle avec passion et, manifestement, étaient de véritables passeurs de mémoire. Ce qui m'a impressionné, c'est de voir ces pré-adolescentes vives dans l'action, elles n'étaient pas du tout dominées par leurs condisciples masculins et c'était, presque, le contraire. Par cette foi rebelle, elles suivaient les pas de Lucie Aubrac, Marie-Claude Vaillant-Couturier ou, plus proche de nous, de Sylvie Baudet-Marty, d'Yvette Murat ou de Marie-Antoinette Fabre-Jaklin. Elles sont les arrière-arrière-petites-filles de la Libération.

 

Ce qui m'a franchement moins plu.

 

J'attendais des volées d'applaudissements "francs et massifs" pour honorer  les diverses  scènes du spectacle. Ces applaudissements ont été, plutôt, mesurés.

 

Ce qui m'a encore plus déçu, c'est que le public, certes limité à cause de la conjoncture, ne boucle cette animation par une salve nourrie d'acclamations de l'assistance, debout, pour remercier les écoliers, certainement, mais aussi les Z'Igolos et Mélanie.



13/06/2021
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