Terre de l'homme

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La Dordogne Intégrale (DI) : 130 km à parcourir entre Argentat-sur-Dordogne et Castelnaud-la-Chapelle

 

 

CORRÈZE - LOT - DORDOGNE

 

Bruno Marty, notre reporter photographe, un passionné s'il en est de notre Dordogne, ce dimanche pascal, fut plus que comblé par cette journée où le soleil brilla de tous ses feux pour la D.I, soit la Dordogne Intégrale. Cette manifestation sportive ouverte aux disciplines qui trouvent leur épanouissement sur les ondes, parfois tumultueuses, qui descendent des montagnes d'Auvergne, a réuni des centaines d'adeptes de la rame ou de la pagaie et leurs admirateurs autour, ou sur notre majestueux cours d'eau, tour à tour limousin, quercynois ou périgordin.

La journée fut superbe pour les sportifs et les spectateurs avec une Dordogne, maîtresse insaisissable de ce sillon qui d'Argentat à Castelnaud, se révèle comme la souveraine des lieux.

 

Pierre-Bernard Fabre

 

Cliquez sur les images

 

 

 

Blog - PHOTO 00 - Montage TITRE

 

 

Le dimanche 17 avril, s’est déroulée l’épreuve dite la Dordogne Intégrale (DI) soit un parcours fluvial de 130 km entre Argentat-sur-Dordogne, en Corrèze, qui est le point de départ et Castelnaud-la-Chapelle, la destination finale sur le bassin versant de la vallée de la Dordogne où je me suis rendu pour assister à l’arrivée des participants. Plus de 400 inscrits, hommes et femmes, étaient au départ. Il faut savoir que le règlement accepte tout ce qui flotte et se manie à la pagaie. Les concurrents se sont donc affrontés dans diverses catégories à savoir les SUP (Stand Up Paddle) en solo (près de la moitié des participants) et pour la première fois en SUP tandem, les kayaks et canoës et pour un spectacle haut en couleurs, pas moins de huit pirogues polynésiennes V6 à balancier (six places).

Une douzaine de nationalités étaient représentées. On a noté la présence du Hongrois Bruno Hasulyo, champion du monde de SUP en 2017 et deux fois vice-champion du monde en 2018 et 2019 qui, pour la première fois, a pagayé sur la Dordogne.

Cette épreuve est également le rendez-vous annuel incontournable pour des dizaines d’anonymes, seuls, en équipe ou en relais, ayant pour principal objectif de finir la DI et de profiter des formidables paysages de la Dordogne corrézienne, lotoise et enfin périgourdine. La météo s’étant montrée fort clémente, tout le monde a profité pleinement de ce dimanche pascal au bord de l’eau.

 

Bruno MARTY

 

 

 

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Arrivée au sprint entre un kayakiste et la pirogue polynésienne V6 du CPKC.

 

 

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Victoire pour la pirogue polynésienne V6 du CPKC (Castelnaud-en-Périgord Kayak Club) qui termine première dans sa catégorie.

 

 

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Podium pour ces deux autres équipages de pirogues polynésiennes V6.

 

 

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Influence polynésienne concernant les pirogues V6 participant à la course avec les terminologies va’a (pirogue) en tahitien et marara (poisson volant). À noter le ama (balancier) qui maintient le flotteur pour assurer une bonne stabilité de l’embarcation et qui se révèle indispensable en haute mer afin d’affronter la houle et les vagues de l’Océan Pacifique.

 

 

Blog - PHOTO 05

 

Les arrivées des diverses embarcations s’échelonnent tout au long de l’après-midi.

 

 

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Les concurrents en SUP (Stand Up Paddle) franchissent la ligne d’arrivée.

 

 

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Le Hongrois Bruno Hasulyo, champion du monde de SUP en 2017, à l’arrivée de l’épreuve.

D’une approche très sympathique, j’ai pu discuter longuement avec lui et il m’a confié qu’il reviendra certainement en Périgord, l’année prochaine. En effet, c’était une première pour lui et il a été fortement impressionné par tout ce qu’il a vu dans la région et notamment  les paysages et les châteaux situés en bord de rivière.

 

 

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Pour la première fois, cette année, le SUP tandem était admis pour participer à la descente. Ici la démonstration des vainqueurs de la catégorie à l’arrivée à Castelnaud-la-Chapelle.

 

 

Blog - PHOTO 9 Montage 08

 

Photo en haut à gauche et photo de droite : un piroguier avec sa rame à bord d’un va’a V1 polynésien toujours avec le balancier et son flotteur.

 

Photo en bas à gauche : un kayakiste avec sa pagaie à deux pales.

 

 

Blog - PHOTO 10

 

Comme l’indique bien le panneau, on est bien sur la magnifique et attirante rivière Dordogne.

 

 

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Je termine ce petit reportage par des prises de vues réalisées en Polynésie sur le va’a (pirogue) qui est le sport national n°1 des Polynésiens.

 

 

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Mes amis à bord du va’a V6 du Team Tuheiava en plein effort, pendant une compétition dans le lagon de l’atoll de Rangiroa aux Tuamotu. Attention, ici, ça ne rigole pas. Technique et synchronisation parfaite, puissance, endurance et concentration sont les maîtres-mots pour ces jeunes athlètes polynésiens qui démontrent en course, leur savoir-faire, après des jours et des heures d’entraînement.

 

 

Blog - PHOTO 12 Montage Tuamotu

 

Photos du haut et du bas :

 

Autre course de va’a, cette fois-ci en plein Océan Pacifique. C’est La Rangiroa Channel Race : 80 km entre les deux atolls de Rangiroa et de Tikehau. A la sortie de la passe, les compétiteurs prennent des risques en maintenant le cap en parallèle, le long du récif extérieur, avant de gagner le large. Gare à la fausse manoeuvre due à la houle et aux vagues qui poussent la pirogue vers le récif.

 

 

Photo du milieu :

 

Les piroguiers se servent de la houle arrivant par l'arrière, pour surfer sur la vague et profitent pendant un moment, d'un gain appréciable de vitesse instantanée : mais gare à l'enfournement par l'avant si la manoeuvre est mal coordonnée par excès d'optimisme. 

 

 

Reportage et Photographies  © Bruno MARTY



20/04/2022
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